Travaux de carénage sous marin

Bonjour à tous !
Petite question pour ceux qui connaissent très bien la Guadeloupe. Il y a t il des gens qui proposent des travaux de carénage et autres sans sortir le bateau de l'eau. Donc en sous marin.
Merci pour votre participation et bonne journée

L'équipage
02 oct. 2019
02 oct. 2019

Gratter l'antifouling sans récupération des effluents est interdit... même si c'est en Guadeloupe avec de l'antifouling au chlore-déconne.

02 oct. 2019

Je sais que bcp de plaisanciers en pleine force de l'âge grattent souvent leur coque dans les eaux chaudes. Mais je ne suis pas sûr que leur but soit d'enlever l'antifouling mais plutôt les algues et crustacés, je ne suis pas sûr aussi que la législation fasse la différence entre les 2 actions. As tu plus d'informations à ma donner?

Merci

02 oct. 2019

Voir les fils sur le carénage sauvage sur H&O
ou dans un moteur de recherche
ici par exemple :
www.finistere.gouv.fr[...]fouling

02 oct. 2019

Je me demande juste: où finissent les résidus de carénages récupérés dans un port?

02 oct. 2019

il y en a encore qui pensent que caré"ner veut dire enlever les algues et berniques sur la coque...
il suffit de passer une éponge sur une matrice dure ou érodable pour voir ce qui se passe...en général l'eau se colore à la couleur de l'AF
il est évident que ça coûte de sortir le bato, mais ça permet aussi de faire qques vérifications de l'état de la coque, de l'hélice et des anodes, des ferrures de safran, et l'aspect du lest
si c'est pour faire une régate, sur un bato récent, c'est vrai que ça fait mal au porte monnaie mais ds ces temps ou l'écologie notamment maritime fait force de loi, mieux vaut mettre la sourdine sur le carénage sauvage, et trouver l'adresse d'un plongeur équipé pour ça sur un forum, pour ma part j'hésiterai à la donner, qui plus est je ne connais personne là bas...
après on fait ce qu'on veut
JL.C

02 oct. 2019

L'arrêté préfectoral indique les carénages sauvages , c'est à dire en échouage ou sur cale non équipé de récupération des eaux de lavage haute pression , et de passer son antifouling après lavage . Il n'interdit pas de nettoyer sa coque des algues ou autre concrétions , qui plus est en travail sous marin .
Je suis à peu près persuadé que ces réglementations ont été pondues sous pression de lobbies peu au fait des dangerosités des biocides et de leur interaction avec la nature . J'ai en main un document qui indique que le cuivre métal est dangereux dans les antifouling tels que le VC 17 et autre Coppercoat , alors que ce même cuivre métal se trouve à l'état natif dans la nature et sous forme de nodules dans les profondeurs sous marine .

02 oct. 2019

salut,

disons que si c'est pour plonger dans le port et gratter la coque c'est assez mal vu voir interdit dans la plupart des ports quelque soit la nature de l'antifouling, nettoyer une matrice dure ou cuivre-epoxy au mouillage me parait jouable et ne devrait pas polluer par contre semi-érodable ou érodable ça va polluer, contaminer/urtiquer la peau du gratteur et en définitif enlever les couches d'antifouling, il vaut mieux laisser l'auto-nettoyage se faire seul en navigation et sortir le bateau si necessaire.

02 oct. 2019

Pour les AF avec couleurs et biocides organiques , on peut laisser agir , mais si les ports interdise de plonger , c'est surtout pour le danger entre trafic et plongeur , pour un cuivre métal , entièrement d'accord .

02 oct. 2019

Hello,
Ou es tu, dans quel mouillage?
Je dois pouvoir te trouver quelqu'un...il y a un gars sur Bas du Fort qui fait ça, pour un bon prix, j'essaye d'avoir ses coordonnées.
Quant à la nocivité du grattage, la plupart du temps, quand on gratte, c'est que l'antifouling, s'il est érodable, est parti...et on fait ça à la spatule, comme ça on en étale pas partout dans l'eau s'il en reste tout de même un peu. :heu:

02 oct. 2019

il me semble que le coup d'éponge ou de tampon à caréner sous l'eau enlève autant de biocide que de fouling.

dans ma perception, j'ai eu l'impression que si la glisse se portait mieux à très court terme, le fouling revenait bien plus vite au bout de peu de temps, particulièrement avec de l'érodable, moins significatif avec vc 17 ou nautix A 88 (plus cher que l'or mais bluffant de glisse et longévité)

@safioran, toi qui est note bible sur le sujet, ton point de vue m’intéresse au plus haut point

d'avance merci pour ton éclairage si pertinent !

02 oct. 2019

oui, bien sûr, s'il s'agit d'enlever le "gras" sur la ligne de flottaison, l'éponge sera plus pratique, et on enlèvera le fouling, ce qui n'est pas le but...mais souvent, tout part sur une nav à bonne vitesse, pas besoin de trop s'en soucier.
L'éponge, même grattante, ne servira à rien sur les barnacles et autres moules qui viennent très vite coloniser les coques dans ces coin-là, idem pour les algues... il faudra prendre une bonne spatule inox, avec un bout autour du poignet, histoire de ne pas la laisser tomber au fond!
J'en ai personnellement gratté, des coques, et pas que les miennes...c'est le souci quand on veut rendre la pareille à un copain bricoleur, mais qu'à part ça, et éventuellement servir de traducteur, on n'est pas bon à grand chose d'autre...
Préparer et servir le Ti punch est toutefois dans mes cordes aussi... :mdr:

02 oct. 2019

Le biocide des AF matrice dure ou erodable est adsorbé ( absorbé à la surface des pigments et charges de la formule ) et se libère par contact avec l'eau mais surtout agit par contact avec les organismes marins . C'est pour cela que les érodables et autres SPC sont efficaces si on navigue . Dans le cas des bateaux stationnants plus longtemps que naviguant , les matrices dures sont plus efficaces .
Pour les AF au cuivre métal , c'est l'oxydation du cuivre qui produit l'effet biocide , d'où la nécessité de réactiver la surface .
Il est , AMHA , clair que le cuivre métal est une solution AF peu polluante , avec ses défauts , comme cette obligation de réactiver , et aussi une petite perte d'efficacité au dessus d'eau au dessus de 26° .

Feu sur l'épi Dellon, à l'est de l'ancien Lazaret à Sète

Phare du monde

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Feu sur l'épi Dellon, à l'est de l'ancien Lazaret à Sète

2022