Un bateau pour se maintenir en forme.

Excellent sujet! Effectivement, la préparation physique, je pense aussi que c'est super important (j'ai 58 ans). En tout cas ça m'a beaucoup aidé, je n'avais pas pris conscience de combien ma condition physique s'était "modifiée" pour ne pas écrire dégradée. Je ne suis pourtant pas inactif, vélo, randonnée, ski, marche dès que possible. Mais c'était devenu un peu moins régulier au fil du temps et mème si je ne souffrais pas sérieusement à la voile, je tirais la langue lors de l'avitaillement, j'utilisais le winch dès que la grand-voile était à mi-mat etc. C'est vrai que j'ai toujours pensé que le bateau (sauf le dériveur sportif) n'était pas un bon outil de remise en forme mais que plus on est en forme mieux on se sent à bord. Je ne pouvais pas développer ma forme en voilier à cause des efforts explosifs souvent brefs et que je faisais sans échauffement, alternant la plupart du temps avec de plus ou moins longs moments d'inactivité. Je pensais que les douleurs lombaires étaient la conséquence inévitable d'avoir dépassé le demi-siècle. Lors du confinement et avec l’arrêt de toutes les activités sportives j'ai regardé ce que je pouvais faire. J'ai alors choisi d'essayer le rameur (hésitant entre vélo elliptique, vélo d'appartement ou des appareils plus polyvalents). C'est après avoir vu une vidéo de 'tutos de la croisière' que j'ai pris ma décision. C'était pas évident d'arriver à un niveau correct mais une fois le geste en place c'est exactement ce que tu as décrit : moins, voire plus du tout de mal de dos, nettement meilleure condition physique lors des manœuvres, accroissement de la masse musculaire et surtout de son efficacité. Je me sens bien plus en confiance pour sauter sur le quai, courir à l'avant, jeter l'amarre etc. Du coup je continue les entraînements à la maison, de façon quotidienne en semaine et mes activités sportives habituelles le week-end quand je ne suis pas sur l'eau.

La pratique de la voile (hors compétition) est peut-être une motivation pour maintenir un minimum de forme physique, mais ce n’est quand même pas vraiment un sport qui procure des exercices.

C'est à dire que déjà si on peut protéger son dos en le "sanglant" dans une bonne gaine de muscles ça retire du stress lorsqu'on porte des objets lourds. Ca peut être un bidon d'essence tenu à bout de bras pour passer les filières, un hors bord etc.
Aussi, faire des excercices, notament un peu "lourd" densifie les os. Vous risquerez moins de vous casser qlq chose.
On n'a jamais été aussi sédentaires entre le covid et nos écrans multiples, la mer et ces forces n'ont de leur côté pas ramolli...
Il n'y a pas que les excercices, manger sain et bien dormir. Les vitamines se vendent en grande surface. J'ai 56 ans et je vois autour de moi la différence entre ceux qui font attention et les spécialistes de la mal bouffe et de la TV, la différence est vraiment forte entre les deux groupes, c'est pas comme à 25 ans ou ont est tous +/- égaux.
En plus se maintenir en forme est ce qu'il a de plus démocratique comme activité. On peut se maintenir en forme en bêchant son potager (prêté par la commune) ou en sciant son bois de chauffage.

J invite tout le monde à faire du sport et bien avant 50 ans. Mon mari n a plus mal au dos depuis qu il courre et fait du vélo 2x semaine minimum et jusqu a 5 fois. Il n a pas 40 ans. La transfo physique generale est frappante.

L ancien propriétaire de mon bateau (moteur, mais 37 pieds et 5.5 tonnes) a arrêté a 80 ans et avec un cancer. C est beau je trouve.

être en bonne forme physique est important pour naviguer sereinement. Pas besoin d'être un athlète, mais faire au mieux.
Pas besoin d'aller s'enfermer dans une salle, sauf si ça plait bien sur.
Jusqu'à 55 ans, je courais car j'aime bien ça, ça permet de se vider l'esprit, je le faisais aussi avec dans la tête le fait que c'était bien pour la nav, mais mes genoux ne sont plus d'accords, alors maintenant c'est plutôt vélo, déjà faire tous les petits trajets en vélo (ou à pieds) plutôt qu'en voiture c'est un bon début.
Après, il y a des aléas de la vie qui sont parfois embêtants, mais bon, tant qu'on peu, c'est bien de bouger (bateau ou pas).

Comme tikipat !!! Je rajouterai aussi que je n'ai jamais fait de sport dans le sens "activité dans un club" ou "compétition sportive", cela ne m'a jamais vraiment branché.
En revanche, pendant une trentaine d'années, 25 bornes de vélo par jour pour me rendre au boulot, beaucoup de randonnées, du bricolage, du jardinage... et un refus total de tout ce qui ressemble à un ascenseur ou autre escalator.
En bref, une activité physique non intense mais régulière depuis toujours, je pars du principe que tout mouvement ne peut être que bénéfique pour la santé.
Depuis peu à la retraite, je continue dans cette voie. Par exemple, pour mon annexe, il ne me viendrait pas à l'idée de troquer ma paire de pagaies contre un moteur !
Même si je suis conscient que ça baisse inexorablement, je compte bien garder pendant encore quelques années un minimum de tonus pour assurer toutes les manoeuvres sur le bateau.

Quand on voit le nombre de retraités âgés sur les bateaux, ridés de partout, mais alertes comme à 20ans, remontant de leur annexe, plongeant, picolant leurs ti ponch, les "fritus"(pour ceux qui les ont connus), ou comme mes parents qui sont rentrés des Antilles à 80 ans, on se dit que la vie en bateau, sans être sportive, est suffisamment saine en elle même.

Il y a aussi la technique de Sir Winston Churchill :
"Cigars, whisky, no sport"...
Mais il paraîtrait que c'est une légende.

Pfft...tout ça c'est la faute du confort...vous en avez trop sur vos bateaux, ça amollit...un petit bateau avec des mouvements violents, une surface de toile démesurée, une planche à clous pour dormir, rien de tel pour rester jeune! 😏😋😂

Perso, pour garder un niveau minimal critique de forme, je m'astreint à faire 3 entrainements de natation par semaine. Au fond je trouve pas cela autant bénéfique que ce que l'on peut lire comme conseils habituels d'hygiène de vie, on me retroque que si je ne le faisais pas ce serait encore pire... Le point à se méfier pour certains organismes (dont le mien), c'est l'alcool, le coup du verre de vins rouge pour les polyphenol c'est peut-être vrai dans certaines conditions de vie mais pas forcément transposable à nos situations

Bonjour, j'ai 65 ans, à 55 ans j'ai eu des problème de dos suite à beaucoup de km en voiture pour le travail et l'usure du temps, j'ai finalement chopé une sciatique, et ça jusqu'aux pieds, après avoir consulté et avoir fait de la kiné qui ne me soulageait qu'un temps relativement court, j'ai suivi en hôpital de jour ce qu'ils appellent l'école du dos, et là c'est tout autre chose que la kiné du coin.
1, échauffement: vélo 10mn.
2, squat
3, gainage, abdos,
4, à plat ventre décoller le buste et les jambes, tenir pendant 20,30, 40, secondes.
bref beaucoup de gainage et ça juste avec le poids du corps. oubliez les altères et autres poids, en tous cas au début. Depuis ça va pas mal merci, mais quand au bout d'une dizaine de jours je ne fais plus rien le mal de dos peut me revenir suite à un effort en mauvaise position, donc je reprends mes exercices et tout rentre dans l'ordre. Depuis je fais du sport en salle régulièrement en cours collectifs, on se marre, je fais aussi du rameur, du vélo paralytique..... et du rpm pour le cardio, je monte progressivement jusqu'à 160 pulsations et là je lève le pieds mais là je suis à plus de 250 Watts sur le vélo. ça peut paraitre peu mais essayez ça progressivement depuis 90 watts et montez durant 20 minutes, vous verrez la pompe monter elle aussi.

Donc inutile de lever de la fonte de façon inconsidérée à moins de vouloir ressembler à ARNOLD.

Voilà, inutile de maltraiter son squelette car tôt ou tard on le paie.
Allez courage.

Pour être en forme en bateau, faites ... du bateau.
Les petits mouvements permanents, même au mouillage font que tous les muscles compensent inconsciemment, encore plus en mer ou les déséquilibres entrainent un travail automatique. Après, entre les baignades, les remontées d'annexe, les tours de winch, les manœuvres, l'activité est permanente. A terre, plus de voiture. On marche, on porte les courses, on les remonte à bord... On ne voit pas beaucoup d’obèses.
Bon, il y a les apéros avec les bateaux de rencontre, mais avec tout ce qu'on a fait dans la journée, on a bien droit à ça😀

50 à 60 kms de marche par semaine, dont les deux tiers en randonnée, dénivelé 1500 à 2000 m par seMaine

Déjeuner deux pommes et 3 wasa depuis 2006, perdu 20 kilos, dîner normal, très peu de viande , une ou deux fois par mois, peu de gras , le sucre sûrement encore trop

Pendant la saison je reperds le kilo ou deux pris pendant l hiver,kayak, natation etc mouillages en face d endroits où je peux randonner, c devenu une addiction

Vin alcool sûrement trop mais l activité compense, en principe après le coucher de soleil

Pierre à dit "a 68 ans si tu t'arretes t'es mort!"

C'est bien vrai! Qui à dit déjà "on n'arrête pas parce qu'on vieillis, on vieillis parce qu'on arrête"?
C'est très vrai je trouve, sauf que parfois il peut y avoir des accidents de la vie. A 50 ans, je courrais le midi, je tenais au squash face à des collègues dix ans plus jeunes et puis, crac! deux tendons arrachés à droite, 1 à gauche. (usure prématurée aux épaules, fallait pas faire le con étant jeune) deux ans de galères, ça va mieux car le corps est bien fait, mais ça calme!

Bref, on va pas se plaindre (il y a bien pire) mais tout ça pour dire que la forme physique est un bien précieux, quand on est en forme, on se débrouille toujours pour le reste.

OUi, ne pas "se laisser aller". Mais un corolaire peu indiqué ici c'est l'étirement, le stretching. On, n'imagine pas combien avec l'âge on n'a moins de souplesse, les muscles restent plus "crispés"
Il y a des exercices qui prennent 5 minutes pour s'étirer, par tranches de 40 secondes : qui le tendon d’Achille, qui le mollet, qui le dos, qui etc... (je ne me souviens plus de tous les noms des muscles concernés)
Mais c'est réellement indispensable surtout dans les cas d'efforts d'impact (course à pied/footing, ski de piste etc...)

J'ai l'habitude de dire que mon bateau est "mon partenaire minceur". Cet été encore, après dix jours de navigation, j'ai réussi à épater ma femme par ma ligne lorsqu'elle est venue me retrouver.
Forcément, on bouge tout le temps, on mange quand le bateau et la météo le permettent (et plutôt moins), on adopte souvent une alimentation de nature différente.
Ajoutons à cela les douches ou les bains frais (pour ne pas dire carrément froids), et on a déjà quelques pistes pour expliquer nos métamorphoses.

Bd accord sur le côté nocif des traversées sur le plan cardio et pour le bas du corps, d ailleurs les coureurs disent tous qu a près un VG il faut des mois pour récupérer.

Par contre en côtière, je dois monter et descendre mes 3 marches 150 fois par jour plus les manoeuvres les manipulations annexe et ou kayak, transport des courses, remonter les courses à bord etc etc

Voilà le livre indiqué par Pierre 3 en français...intéressant,genre politique des petits pas !

Livre "Atomic Habits" de James Clear
Voici la critique du livre sur les habitudes de James Clear : « Un rien peut tout changer » (« Atomic Habits » en version originale).

L’auteur
Photo de James Clear, l'auteur du livre
James Clear, l’auteur du livre « Un rien peut tout changer »

James Clear est un photographe américain. En dehors de cette activité, son travail est focalisé sur la création d’habitudes. Depuis fin 2012, il publie très régulièrement des articles à ce sujet. Il s’appuie en grande partie sur les travaux scientifiques pour développer une approche assez complète et accessible sur la mise en place d’automatismes et de routines. Son livre, publié en 2018, a été traduit en français en 2019.

Le contenu
Dans « Un rien peut tout changer », James Clear nous parle de la création d’habitudes en partant d’exemples concrets. Qu’il s’agisse de lui-même, du travail avec des personnes qu’il accompagne, d’expériences scientifiques ou de cas célèbres, chaque nouveau concept est introduit par une illustration qui facilite la compréhension des éléments développés. L’objectif du livre est d’aborder les quelques règles simples qui sous-tendent toutes les habitudes. Grâce aux outils proposés pour exploiter ces règles, le lecteur est en mesure de comprendre comment mettre en place des habitudes constructives, mais aussi comment déconstruire des habitudes néfastes.

Présentation du livre
Le livre « Un rien peut tout changer » s’articule autour de 5 parties comprenant 3 à 4 courts chapitres chacune. Chaque partie traite d’un thème central ou d’une « loi » concernant la création d’habitudes.

Les concepts sont abordés sous plusieurs angles, fournissant autant d’outils pour faciliter le travail sur les habitudes. On pourra ainsi travailler progressivement sur ses propres objectifs et habitudes au fil de la lecture du livre.

Si vous souhaitez mieux comprendre comment fonctionnent nos automatismes afin de transformer votre quotidien, ce livre est pour vous. Si vous êtes au contraire à la recherche d’une vision scientifique approfondie sur le sujet, vous serez très certainement déçu par la lecture de cet ouvrage. Afin de vous faire une idée plus précise voyons désormais les éléments essentiels à retenir du livre de James Clear.

1. Les petits changements qui ont un énorme impact L’idée directrice de l’ouvrage est de montrer en quoi les habitudes constituent un levier central pour effectuer des changements massifs et pérennes dans sa vie. En effet, c’est l’accumulation de petits changements au fil du temps qui permettent de transformer le quotidien. James Clear souligne à quel point un objectif, même bien défini, ne saurait être suffisant sans un système permettant de faire des progrès. Ainsi, c’est à travers de petites habitudes habilement construites que les changements les plus significatifs ont lieu.

Par ailleurs, l’auteur souligne l’ancrage de l’identité dans les comportements. Comme la recherche l’a déjà largement démontré, l’action influence bien plus la pensée que l’inverse. Ainsi, la meilleure manière de changer qui nous sommes est d’agir plutôt que d’essayer de transformer sa vision du monde de manière abstraite. Les nouvelles habitudes mises en place constitueront alors des « preuves d’identité » répétées qui changeront progressivement l’image que l’on a de soi.

Enfin, créer des habitudes – et donc des automatismes – nécessite une répétition suffisamment fréquente. Pour ce faire, il faut impérativement comprendre et respecter les règles présentées dans la suite de l’ouvrage.

1. Rendre les comportements évidents Pour créer une nouvelle habitude, il faut tout d’abord que le comportement visé soit « évident ». Pour ce faire, plusieurs approches complémentaires existent :

Faire la liste de ses habitudes quotidiennes. On commence par lister tous les comportements automatiques que l’on exécute au quotidien. Dans un deuxième temps, on évalue chacun d’entre eux. Sont-ils respectivement constructifs, contre-productifs ou neutres ? Le fait de prendre conscience des choses est un premier pas pour modifier ses habitudes.
Créer un contexte déclencheur précis. Pour faciliter la mise en place d’habitudes, il est nécessaire de définir un moment et un lieu précis qui vont systématiquement déclencher le comportement qu’on cherche à rendre habituel. On peut aussi associer la nouvelle habitude à une habitude déjà en place pour faciliter son adoption.
Travailler son environnement est indispensable. Afin de rendre les « bonnes » habitudes inévitables et les « mauvaises » habitudes difficiles à mettre en œuvre, il est essentiel de travailler sur son environnement. Réorganiser son bureau pour faciliter le travail, créer des espaces pour chaque activité, sortir ses affaires de sport la veille pour le lendemain matin, ranger la télécommande de la télé pour la rendre difficile d’accès sont autant de stratégies pour faciliter ou compliquer certains comportements.
Dans cette seconde partie, l’auteur cherche donc à poser les bases d’un système qui évite de trop s’appuyer sur la volonté, la motivation et le self-contrôle. En effet, nous savons tous d’expérience que cela n’est pas viable à moyen-terme.

1. Rendre les comportements visés attrayants Pour faciliter la mise en place d’une habitude, James Clear nous invite à la rendre attrayante en y associant un comportement qui nous apporte de la satisfaction. On commencera alors par le comportement plus difficile (la nouvelle habitude) qui sera posé comme condition pour réaliser le comportement plaisant.

Dans cette section, l’auteur insiste aussi sur les relations sociales dans la mise en place d’habitude. Avoir des amis qui partagent les mêmes activités, ou faire partie d’un groupe qui a déjà adopté les automatismes que l’on cherche à mettre en place sont des éléments de motivation puissants pour maintenir de « bonnes » habitudes.

James Clear nous invite aussi à questionner nos habitudes actuelles en nous intéressant à leur motivation sous-jacente. Qu’est-ce que l’on recherche à travers une cigarette, une collation ou une session de « binge watching » sur Netflix ? C’est en identifiant ce désir profond qu’on pourra trouver des alternatives plus constructives et productives pour y répondre.

1. Rendre les choses simples Les habitudes sont avant tout une question de répétition et de fréquence, plutôt que de durée. Plutôt que de s’interroger sur le nombre de jours nécessaires à la mise en place d’une habitude, il vaut mieux chercher à identifier le nombre de répétitions indispensables pour transformer un comportement en automatisme. Le plus important est la fréquence de pratique. Et pour pratiquer souvent, il faut que celui-ci soit le plus simple possible. C’est ce qui garantit les progrès à long-terme. Quand les choses seront bien intégrées, il sera alors temps d’augmenter la difficulté pour continuer à progresser.

Le but est ainsi de créer un environnement où le fait de faire la bonne chose devient une évidence. Créer de meilleures habitudes consiste en effet en grande partie à réduire la friction associée aux bonnes habitudes et à augmenter la friction liée aux mauvaises.

Une façon efficace de procéder consiste à limiter toute nouvelle habitude à de 2 minutes maximum. Cela signifie que chaque nouveau comportement qu’on cherche à automatiser ne doit pas excéder cette durée. L’objectif est d’abord d’automatiser cette petite chose avant de pouvoir s’appuyer dessus pour aller plus loin. Il faut standardiser avant d’optimiser.

Enfin, on peut s’engager auprès des partenaires pour favoriser la mise en place des « bonnes » habitudes. De cette manière, lorsqu’on ne tient pas ses engagements, les conséquences deviennent beaucoup plus visibles et rebutantes, parce que d’autres personnes sont impliquées.

« D’une certaine manière, chaque habitude n’est qu’un obstacle entre soi et le résultat qu’on cherche à obtenir. […] En réalité, on ne veut pas l’habitude en tant que telle. Ce qu’on veut vraiment c’est le résultat que procure l’habitude. »

(Un rien peut tout changer, p.152)

1. Rendre les choses satisfaisantes Dans notre environnement moderne, le retour sur investissement d’un comportement est souvent différé. Qu’il s’agisse du travail, des relations, de comportements sportifs ou alimentaires, les conséquences sont rarement immédiates. Or, c’est aux conséquences directes que nous sommes le plus sensibles. C’est pour cela qu’il nous arrive de manger avec excès ou encore de fumer quand on est stressé.

Vous remarquerez à ce propos que les « mauvaises » habitudes ont très souvent des conséquences positives à très court terme et des conséquences négative à long-terme. Pour les « bonnes » habitudes, c’est plutôt l’inverse. L’objectif de la personne qui cherche à changer ses comportements sera donc d’associer une satisfaction, une « récompense » secondaire, à une habitude naissante. Cela est crucial, surtout dans la phase de démarrage. Par la suite, c’est la nouvelle identité forgée à force de répétitions qui maintiendra l’automatisme en place.

Et ceci ne nécessite pas forcément de stratégies complexes. Le simple fait de suivre ses progrès, en cochant une case sur un calendrier par exemple, peut ainsi être un relai efficace de motivation. Ceci permet de créer un signal visuel incitant à agir, de soutenir la motivation (parce qu’on n’a pas envie de « casser » sa série), et procure une satisfaction immédiate à chaque fois qu’on enregistre l’habitude en question.

Le format
Ce livre, avec ses chapitres courts et efficaces, permet de comprendre aisément en quoi la mise en place d’habitudes nécessite d’élaborer un système efficace. Avec ses outils concrets, ses exemples pertinents, ses illustrations scientifiques et ses schémas, l’ouvrage est très facile à lire et invite réellement à l’action.

Il est en outre très facile de travailler à de nouvelles habitudes grâce aux outils apportés, ainsi qu’aux résumés réguliers qui émaillent le livre.

En conclusion
Ouvrage très digeste et efficace à la portée de tous les lecteurs, « Un rien peut tout changer » de James Clear est un excellent manuel sur le sujet des habitudes. Si certains regretteront parfois le survol de certains sujets de fond, il y trouveront néanmoins de quoi démarrer un travail concret sur les habitudes. Ce livre constitue à la fois une introduction très accessible sur le sujet, mais également un guide pratique pour transformer rapidement son quotidien. La lecture de l’ouvrage est donc très aisée et agréable, tout en étant axée sur le concret.

Alors si vous souhaiter optimiser votre quotidien et atteindre de nouveaux objectifs grâce aux habitudes, n’hésitez pas à prendre quelques heures pour lire cet ouvrage très efficace !