Un gréement solide !!

J’ai d’abord cru que c’était un Dufour 34, mais c’est un D40. Le cockpit est identique.

L'équipage
17 déc. 2024
17 déc. 2024

C'est un truc à arracher la colonne de barre...

17 déc. 2024

Oui le traceur à cet endroit, très mauvaise idée avec l’écoute de GV.

17 déc. 202417 déc. 2024

Il est sur la fausse panne depuis le début. Ensuite il part au tas, il revient et..... merde.

17 déc. 2024

Tupperware a raison. On le voit au pavillon en haut de l'image. Et quand il part au tas vers 21s 22s, il y a un équipier qui n'a pas été loin de passer à la baille.

17 déc. 2024

oui, ils s'en tirent bien. Même la gv semble intacte

17 déc. 2024

???sous GV seule, dans des conditions pareilles?
Leur enrouleur de génois était bloqué?
Ce ne serait pas plus confortable avec juste un bout de génois déroulé ?
La vitesse à laquelle la bôme passe de l'autre côté est impressionnante!🙄

17 déc. 2024

les pare battage sont dans les filières, il y a un tableau de bord de boeing, ils ont tous leurs petites mitaines et leurs gilets, la plaisance est sauves, ouf!.... :-)

17 déc. 2024

Il me faisait peur le gars qui restait debout alors que j'avais lu vos commentaires et je savais qu'il y aurait empannage violent ... 😨

17 déc. 2024

Il est attentif, ceci dit, on le voit se tenir prêt. 🙄

17 déc. 2024

Un palan d ecoute de gv a l allemande/deux brins + le monsieur a babord un peu deplace au centre et je voudrais voir comment finirait sa tete :(

17 déc. 2024

En regardant bien.
Que des gourdes à bord !😂

17 déc. 2024

Qui parlait de prendre un ris au portant dans un autre fil ?

17 déc. 2024

Il ne faut pas être méchant, ils sont simplement dépassés par les évènements.
La GV avec son ris á moitié pris fait peine á voir.
Il faut en tirer la leçon que dans ces circonstances il faut se remuer et non pas se résigner á laisser passer les évènements.
(Effectivement ça reste toujours faisable de baisser cette foutue GV et de mettre un tourmentin devant, ça ne secouera pas plus le bato que de laisser faire comme ici...).
Et puis, il n'y a pas de plus grande satisfaction á bord que d'avoir anticipé et de recevoir le baston avec juste la toile qu'il faut.

oui anticiper ,mais quand c'est trop tard ,on fait le dos rond et on survit! impossible de descendre la gv avec ce grain

17 déc. 2024

Pour finir de prendre le ris ou mettre le tourmentin, il faut aller au pied de mât ou à l'avant. Tu veux y aller ?
Ils sont pris dans un orage, ça a dû arriver très vite, sinon le comité de course ne les aurait pas envoyés dans ces conditions.

17 déc. 2024

Depuis quand c’est un exploit d’aller à l’avant ou au pied de mat?
(S’il y a bien une chose qu’un comité de course ne peut pas prévoir au delà du moment du départ c’est un orage.

17 déc. 2024

On est sur une course de 600 milles, donc ça peut être un bon moment après le départ... Comme pour toute régate, chacun est libre de prendre le départ ou pas en connaissance de cause.

17 déc. 202417 déc. 2024

J'ai l'impression qu'ils ont un soucis de drisse bloquée en t^te de mat ... D'où la galère pour arriser...

17 déc. 2024

avec 60 noeuds je crois que les ris deviennent la derniere des preoccupations

17 déc. 2024

Question peut-être idiote, mais dans un tel cas de figure, avec l'impossibilité de prendre le ris ou d'affaler, la solution ne serait elle pas de border la GV au centre, et de dérouler un bout de voile d'avant, tourmentin, trinquette, ou génois ?
A condition bien sûr qu'elle soit sur enrouleur.
Je m'étais posé la question lors d'un coup de chien inattendu et soudain aux Antilles, j'avais réussi à enrouler le génois, mais ma GV était restée haute.
Je filais avec le vent plein cul à + de 12 noeuds, et mon anémo indiquait régulièrement 46 noeuds.🙄
Heureusement, vu que j'avais fait demi tour, ça n'avait pas duré + de 10(longues) minutes.

18 déc. 2024

Le problème je pense, c'est que GV au centre, si par malheur elle prend un peu de vent (une vague prise par la hanche qui dévie un chouila de la trajectoire idéale - et ça va forcément arriver), c'est départ au tas monumental en moins de deux secondes.😖🙃

18 déc. 2024

Ok, donc pas une bonne idée...🙄

18 déc. 2024

Si tu aimes les sensations fortes: c'est une solution! Roc en a donné une petite idée :-)

Ils étaient en course et ils se sont fait surprendre par un orage violent. 62 nds !
Visiblement la prise de ris a bloqué (on voit un équipier mouliner à tribord) en cours de manœuvre mais ils avaient déjà enroulé le génois donc ils avaient déjà réagi.
Mais avec la voile bloquée dans les barres de flèches dans cette force de vent c’est mort.
Quand à installer une trinquette dans ces conditions… euh sérieusement??

OK l’équipage a l’air dépassé par les événements, il va falloir debriefer..
Au final ils ont déchiré la GV pas d’autres dégâts.

6j

Encore une idée à la con? ... Si la GV est bloquée au niveau de la drisse (pas possible d'affaler ou réduire) est ce qu'il y a une chance, dans ces conditions musclées, de pouvoir l'étouffer (au moins partiellement) en relâchant en grand la bordure pour ficeler une partie de la voile sur la bôme avec un bout ?
Bon, en écrivant ça, je me dis que sur une FB, il y a les lattes, et en plus il faudrait ramener la bôme vers le centre mais en cas d'avarie sur la drisse et pour enlever de la puissance ?
J'ai jamais essayé bien sur, quand je me suis retrouvé avec trop de vent (mais pas comme sur la vidéo), j'ai toujours réussi à réduire même si ça à pu être rock'n roll

6j6j

J'imagine que la drisse est bloquée et la GV étant déjà déchirée et fichue tenter un ris à l'irlandaise, couper au niveau de la ralingue de la gv et amorcer une déchirure longitudinale, le vent fera le reste et on pourra ramener la bome au centre. Mais faut aller au pieds de mat avec un bon cutter.

Un orage, ça dure pas des plombes.
On continue de barrer calmement en gardant la GV du bon côté et on attend que ça passe.
Aucun intérêt à mettre le moteur.

Surtout qu'embrayer le moteur en régate, c'est disqualification immédiate.

Vous vous retrouvez dans ces conditions là, quel scénario réaliste pour en sortir ?
On peut les traiter de saucisses, mais concrètement, que faire ?
Comment affaler la GV ? Il faudrait pouvoir loffer, avec l’appui du moteur, et se mettre à la cape sèche le temps que l’orage passe, une fois la gv ferlee.
Avant la manœuvre, Descendre les équipiers les moins expérimentés dans le bateau, fermer la descente, tout le monde s’attache avec gilet.
Il est difficile de communiquer avec un tel vent.

et bien vérifier avant de démarrer le moteur qu'aucun bout ne traîne dans l'eau... ;-)

Justement la conclusion á en tirer c'est qu'il faut tout faire pour ne pas en arriver lá.
Un orage, même brutal, ça prévient. On dispose de qques minutes pour agir.
L'état de la mer permet de manoeuvrer.
Sur cette video ce qui me choque c'est la passivité de l'équipage, á part un gars qui mouline désespérément et en vain sur la bosse de ris. On les voit résignés, trop tard pour tenter quoi que ce soit.
Je suppose que celá sera une expérience profitable pour eux.
(On peut parfois avoir recours á des maneuvres surprenantes: un très très gros voilier en med, été 2024, pris dans +70 nds casi immédiats, au portant. Il embarque de l'arrière, alors demi tour, tout est affalé et le bato étale pendant 20 mn au près et en marche arrière au moteur, maneuvre qu'il pratiquait toujours pour affaler la GV bout au vent. Une idée á retenir).

Je dirais équipage en régate, dépassé, avec une anticipation à très très court terme.

Vers 1m , 1m10, on les voit montrer de la main un truc sous le vent.

Donc pas question de se mettre face au vent pour gérer proprement la GV : perte de temps et de classement. (on voit apparaitre d'autres voiliers). Je ne pense pas qu'il y ait de drisse bloquée. Et aller au plus court au plus vite vers l'objectif suivant avec le minimum de manœuvre, quite à naviguer sur la fausse panne.

On voit "un gars qui mouline désespérément et en vain sur la bosse de ris. " En effet, mais s'ils avaient légèrement choqué le hale-bas, cela lui aurait été plus simple.

D'autre part, dans l'empannage brutal, la bôme aurait pu être cassé à cause du hale-bas.

Je me suis permis d'intervenir sur ce sujet non pas pour jouer au plus fort mais pour avoir vécu la même chose: régate longue, première nuit, á deux et une sensation qui ne me plaisait pas. On était déjá sous foc et 1 ris au grand largue quand je décide d'affaler la GV. Qques minutes plus tard on avait 55 nds, on fonçait dans le noir en doublant des tas de lumières des concurrents mais tout allait bien á bord, même quand le foc est sorti du tuff-luff pour rester sâgement á côté de l'étai. Autour de nous il y eut de la casse et moi je reconnais que j'étais pas peu fier ensuite d'avoir bien anticipé le truc.
Cette leçon m'a servi d'autres fois: ne jamais attendre avant qu'il ne soit trop tard. (Ensuite on peut discuter interminablement sur comment affaler une GV relâchée de partout et plaquée contre les barres de flèches par 60 nds de vent....)

Un peu de contexte: 29 abandons dont 3 démâtages (sur une centaine de participants) suite à cet épisode.
www.rolexmiddlesearace.com[...]beaten/

As the yachts approached the south east corner of Sicily, the skies darkened earlier than the expected sunset. Within minutes the wind rose from 12-15 knots to a sustained 40 plus, gusting even higher, as a violent squall thumped into the main body of the fleet. The sudden change showed no respect for experience, size or status. Several yachts suffered shredded sails and worse, including three dismastings. In total, 29 boats have been forced out of the race following this extreme episode. The most high-profile entrant affected was last year’s winner Bullitt.

Il est écrit aussi que le plus violent a duré 30 min.

The seriously experienced John Ripard Jr, on his 30th Rolex Middle Sea Race and sailing double-handed with his son Tommy on the Maltese Swan 47 Lazy Duck, reported in this morning. “It has been a very difficult 24 hours so far,” said Ripard. “A harrowing 30 minute squall of quite some intensity caught us as we were with full main and code zero. We emerged from that bruised but not beaten

N'empêche que.....le barreur merde. (j'ai le droit de le dire j'ai fait pire).

6j6j

Ils sont bien empotés je trouve !
Et l'autre qui mouline ne se rend même pas compte qu'il ne se passe rien...
Barreur assez approximatif on dirait aussi...
Il y a de tout chez les régatiers,mais ceux-ci ne sont pas les meilleurs visiblement ...
Bon je ne devrais pas faire le malin,j'ai échappé deux fois à un empannage sauvage,juste fouetté par l'écoute une fois qui m'a brulé le dos.
Mal anticipé le pilote n'avait pas suivi...
Une autre fois une rafale scélérate,j'étais occupé à me changer le haut du ciré,la barre entre les jambes,avec un vent fort arrière perturbé par le relief,c'était très limite...
On fait tous des conneries,l'essentiel c'est qu'elles nous servent dans la vie pour ne pas les refaire,hi hi hi

Il y a un aussi le fait que avec pas mal de grains a nos latitudes, en particulier en Mediterranee, on n a souvent aucune idee en avance de quel sera le pic de vent en rafale. En Adriatique par exemple les lignes de grain sont tres frequentes (nevera, neverin), parfois tout devient totalement noir et il n y a que des pointes a 20-30 neuds, parfois avec un ciel moins impressionnant il y en a 50. Aujourd hui on les voit bien arriver avec les images radar meteo, il n y a rien qui indique quel genre de rafales on aura. Alors si on est en course, option 1. reduire au max avant, quitte a rester se balancer sur place si le vent violent finalement ne se manifeste pas pendant que les autres disparaissent a l avant, ou bien 2. on garde davantage de toile voir tout dessus (je ne garderais surement pas un code0 comme le monsieur plus bas) et on prend le risque: s'il y a du vent violent on se met grand large en esperant que le greement tienne et on fait des cavalcades a toute vitesse un peu dans n'importe quelle direction (ce qu'on faisait avec le bateau de course de l epoque), 10-20-30 minutes de folie avant que cela s arrete, parfois dans la petole. En croisiere plus ou moins pepere on aura une propension au risque differente.
Avec un equipage comme il apparait dans la video (souligne il apparait), je n enverrais absolument personne au mat, tout le monde derriere tete basse et on attend que cela passe.

6j6j

j'ai pas lu tous vos commentaires , car il est bientot l'heure de se coucher , je travaille a 4h
En tout cas ces mec sont des gros nul et vont tout casser et/ se blesser. Ils n'ont visiblement jamais vu de gros temps.
Dans une situation somme toute pas terrible et stable au protant comme celle ci..on affale la GV ( en temps pas a retardement) on met une petite trinquette ou un tourmentin ,ou un bout de genois si on est imprevoyant et qu'on a pas de voile lourde, on met le pilote et on rentre au chaud.
bref de nul qui risquent de mourir a tout instant et qui auraient mieux fait d'apprendre avant. La mer c'est dangereux encore plus depuis que vous avez decidé de polluer la planete, sans idée de retour..je vous jure que dans les années a venir ca va chier...

En lisant le fil tu aurais remarqué qu'ils sont en course (650 milles de Malte à Malte autour de la Sicile et ses îles autour) donc probablement avec des considérations différentes par rapport à rentrer au plus vite 🙂
HS mais des beaux souvenirs: avec le bateau de mon père on a gagné (de classe) la MSR en 1983, à l'époque c'était Martini Middle Sea Race, on est arrivés le 8 octobre j'ai été jeté à l'eau dans la rade car c'était mon 18e anniversaire. 😀

en course ???? avec une voile dans cet etat...il iraient de toute facon bien plus sainement sans GV...

Quel problème constate tu sur leur GV?

Sur cette vidéo d’un voilier de 40 pieds en course, l’erreur principale découle du barreur qui est incapable de garder un cap constant et embarde de 100° !

Sur un 40 pieds, avec un équipage entrainé, prendre un ris se fait en 30 secondes. Mais, beaucoup plus s’il n’y a pas de coordination et, ici parce que le hale-bas non choqué ne permet pas à l’équipier qui s’échine sur le winch de reprendre la bosse.

Sur cette vidéo d’un voilier de 40 pieds en course, l’erreur principale découle du barreur qui est incapable de garder un cap constant et embarde de 100° !

Sur un 40 pieds, avec un équipage entrainé, prendre un ris se fait en 30 secondes. Mais, beaucoup plus s’il n’y a pas de coordination et, ici parce que le hale-bas non choqué ne permet pas à l’équipier qui s’échine sur le winch de reprendre la bosse.

On ne prend pas les mêmes décisions sur un voilier en course ou en croisière familiale; selon que le grain est passager ou susceptible de durer.

Comme beaucoup d’entre nous, j’ai vécu des situations similaires avec des décisions différentes.

En croisière sur un Sun Fizz, avec un équipage cosmopolite peu aguerri, il m’est arrivé de faire affaler la GV entièrement en apercevant à un mille une zone de vent violente qui se rapprochait.

En course, avec un 40 pieds planant, j’aurai affalé le spi à 35 / 40 nds de vent réel et gardé la GV haute. Avec un Sun Odyssée 40 ou un Dufour 40, j’aurais affalé le spi à 27 / 33 nds de vent réel et pris un ris si le grain était susceptible de durer.

Et parfois, avec 50 nds réel, sous spi, cela ne le fait pas…

karibario.blogspot.com[...]ie.html

Ils sont en régate ou on se regarde et ou souvent on regarde celui qui joue le plus avec le feu (au c..) donc on est moins dans l'anticipation sécurité.
De plus c'est un grain on peut espérer que ce ne soit pas trop long (même si 1/2 heure peut paraitre interminable) c'est le barreur pour moi qui doit indiquer si ça peut 'tenir' comme ça.
En croisière, si on a pas anticipé, il serait urgent soit d'essayer de border pour affaler, soit de sortir un mouchoir devant pour lofer et affaler ou de se mettre à la cape...

Pour ce qui est plus spécifiquement de cette vidéo, a priori difficile de pour le barreur de tenir le cap, je ne suis pas à sa place pour savoir si c'est possible de faire beaucoup mieux, bateau/vagues/rafales/..
Par contre amha il y a une erreur dans le réglage de la gv, au départ on est sur une prise de ris au portant qui peut aboutir, après le premier départ au tas la gv est choquée en grand, voile dans les barres de flèches, je ne sais pas ce que vous en pensez mais pour moi comme ça c'est mort.

La mer n'est pas formée. Il est toujours possible de lofer à 90° du vent durant les 30 secondes nécessaires pour prendre un ris ; A condition de s’être entraîné, bien entendu.

Et de le vouloir. Parce que pendant que tu loffes pour prendre ton ris, les autres concurrents continuent d'avancer.

Cela prend moins de temps que de subir une manœuvre ratée.

Je ne pense pas que le voilier aille beaucoup plus vite avec la GV correctement arisée.

GV avec un ris n'est pas d'aller vite mais d'être plus serein si cela forcit.

Cap Béar .Méditerranée. Port-Vendres

Phare du monde

  • 4.5 (17)

Cap Béar .Méditerranée. Port-Vendres

2022