Utilité d'un pack loch-sondeur-girouette pour petit trimaran ?

Bonjour,

Mon nouveau voilier est un petit tri que je vais utiliser principalement pour de la croisière côtière dans le sud manche : Chausey – anglo-normandes. La petite vidéo de ma prise en main :

Je me pose la question de la pertinence de m’équiper en électronique. Pour l’instant j’ai une VHF portable, un gps gpsmap 72H, un sondeur à main echotest et une tablette avec navionics.

Pas mal de petits tris sont équipés avec le pack tacktik loch-girouette/anémomètre-sondeur et j’hésite à sauter le pas pour cet hivers que ce soit en tacktik ou en Garmin qui font du sans fil.

Mon besoin :
• Connaitre le vent réel. J’ai lu et constaté que même si on règle les voiles par rapport à l’apparent sur un bateau qui va vite on peut « perdre ses repères », la girouette mécanique donnant quasiment toujours la même indication.
• Connaître ma vitesse instantanée. Mes gps sont mauvais avec des valeurs trop variables. J’ai testé en marchant bien droit dans la rue à pas constant, ça varie toutes les secondes du simple au double.
• Et pour du côtier tel que je le pratique, un sondeur serait un plus d’un point de vue sécu.

A ceux qui ont un retour d’expérience en la matière :
• Vous êtes content de votre pack loch-sondeur-vent ? Vous ne pourriez plus vous en passer ?
• Est-ce que l’affichage du vent réel vous est vraiment utile ?
• Ça m’ennuie de faire un trou pour le loch-sondeur pour un bateau qui en plus va sur remorque, est-ce quelqu’un a déjà essayé de mettre une sonde de tableau arrière ?
• Pour ceux qui ont fait le choix de ne pas s'équiper d'un pack complet, avez-trouvé des modèles de GPS dont les méthodes de calcul sont moins sujettes aux erreurs ? Les produits type velocitek ça à l’air mieux non ?
• Sinon pour la vitesse instantanée surface sans faire de trou il y a aussi speedwatch plutôt destiné aux petits dériveurs, quelqu’un a essayé ?

Nicolas.

L'équipage
28 sept. 2016
28 sept. 201628 sept. 2016

alors ne prends pas d'instrument Raymarine wind !
www.hisse-et-oh.com[...]60-wind

maintenant, je crois que c'est bien de passer en réseau NMEA 2000.
en capteur, le capteur à ultrasons LCJ CV7 a l'air performant et sans pièces mobiles, mais le prix, vers 600€ ...

28 sept. 2016

Tacktick c'est du NMEA 0183 et Garmin du NMEA 2000.

Oui le prix est bien la raison pour laquelle je me pose ces questions.

28 sept. 2016

Bonjour
J'ai un tri Corsair F 24 acheté d'occasion. Il était équipé d'un ensemble Tack tik.
La seule chose qui me semble indispensable est un sondeur, c'est utile mais c'est surtout un élément de sécurité (nav sans visi avec les lignes de sondes)
Le speedo est utile, avoir une vitesse instantanée (même si elle n'est pas exacte) est un plus évident pour les réglages.
Le problème reste le blocage de la roue à aubes avec les cochonneries et l'entrée d'eau dans le bateau si on veut nettoyer. S'il existe des sondes efficaces sans mécanique, ça serait vraiment un gros plus. Sur nos petits bateau on peut stratifier sur la coque une "bassine" de petit diamètre qui remonte au dessus de la flottaison avec le trou du speedo au fond. L'eau embarquée restera sur place et on peut nettoyer l'engin sans garder la main sur le trou.
Avoir l'anémo girouette est un luxe auquel on prend goût... D'autant que je ne connais pas encore bien mon bateau, ça sert à prendre, petit à petit, des repères.
On peut très bien installer une sonde de sondeur à l'intérieur de la coque sans faire de trou, j'avais ça sur mon précédent bateau avec du matos PVC plomberie. Un bout de tube collé sur la coque, j'avais noyé la sonde dans de l'huile de ricin + un bouchon étanche qui se visse dessus (avec le fil qui passe à travers étanchéité mastic genre Sika). Je devais perdre environ 20% de la puissance du sondeur pour un NASA premier prix qui me donnait les sondes jusqu'à 70m, largement suffisant pour mes besoins.
Cordialement
Yves

28 sept. 2016

Un speedo, ça aide accessoirement aussi à faire une estime, calculer un ETA...

28 sept. 201628 sept. 2016

Sur mon tri, Je suis également "dérouté" par le vent apparent . Et je me pose la méme question concernant la vitesse et la direction du vent réel. Dois je m'équiper avec un anemo girouette electronique.
Vos avis seront tres utiles pour moi aussi.
@Squid , merçi d'avoir posté sur ce sujet..

28 sept. 2016

Je n'ai pas l'expérience des trimarans mais la fonction vent réel aura toute son utilité si le pilote automatique l'accepte. (Le bateau accélère, le vent apparent va refuser et le pilote va corriger le cap s'il est réglé en fonction de l'apparent alors que le vent n'avait pas varié en direction.)
Mais on règle les voiles sur le vent apparent, comme le tri va vite le vent refuse bp plus vite que sur un croiseur classique .

29 sept. 2016

J'ai eu un Hobbie cat pendant 35 ans qui a les mêmes caractéristiques de vitesse/vent apparent. Sans instrument, on ressent assez vite les performances pour ne pas faire de grosses erreurs. Se "tirer la bourre" avec un autre voilier du même genre (ou de performances équivalentes) est sans doute la meilleure méthode pour voir immédiatement ce qui va ou ne va pas. Participer de temps en temps à des régates locales est une très bonne école.
Dans l'ordre d'importance voilà mon classement
- 1 sondeur
- 2 speedo
- 3 anémo
- 4 girouette
Le fonction loch pour de la nav à l'estime n'est pas d'une grande utilité sur de la petite croisière côtière mais comme elle va avec le speedo on pourra l'utiliser.
Les infos plus sophistiquées qui nécessitent un couplage avec GPS me semblent plus réservées à ceux qui font de la compétition avec régularité et objectif de classement.
Mais... avoir les yeux rivés sur des cadrans et des chiffres n'est pas le meilleur moyen de développer ses sensations et ressentis pour un plaisir "instinctif" qui va bien avec la voile. Jouer avec le vent me semble une notion qui s'accorde mieux avec la perception sensorielle des éléments.
Ces instruments sont toutefois bien utiles, je ne m'en passerais pas (1 - 2 - 3) même si je ne m'en sert qu'avec bcp de modération.
Cordialement
Yves

29 sept. 201629 sept. 2016

Après, la question "qui met tout le monde d'accord" pour se décider à investir...ou non...:
" - Mon trimaran a-t-il une emplanture de mât fixe, ou est-il doté d'un mât tournant ?"
.
Si le pied de mât est articulé sur des jumelles fixes lors du mâtage, et ne tourne pas en navigation (ce qui est ton cas, squid, sur ton Tricat 25) l'installation sera "classique"!
.
Si le mât est tournant, la girouette installée en tête de mât n'indiquera pas la direction du vent apparent par rapport à l'axe longitudinal du bateau, mais seulement sa direction par rapport à l'axe longitudinal du mât.....
L'électronique embarquée ne pourra alors calculer la direction du vent réel que si on lui adjoint un capteur de rotation du mât par rapport à l'axe de la coque...
.
Tout ceci commence à devenir d'une sympathique complexité dans le cas d'un bateau transportable sur remorque impliquant des démâtages-remâtages à chaque virée sur l'eau... ET.... en plus de devenir complexe, cela coûte un bras !...

Vous avez deviné...?
Le mât-aile en charbon de mon petit Winnie II est tournant ! ( j'ai gardé mes sous....)
.
Je me contente donc d'un afficheur GPS speedo (Nauteek SC200) indiquant cap et vitesse fond, et d'une girouette de dériveur basique en tête de mât.
J'utilise par contre la fonction VMG du SC200, qui est assez pertinente pour choisir sur quel bord on progresse le plus efficacement dans la direction de notre destination (en association avec une carto électronique sur tablette).
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PHIL

29 sept. 2016

Intéressant le Nauteek SC200. Je regarde le Velocitek Prostart comme alternative . Par contre Velocitek a fait le choix de ne pas afficher la VMG car apparemment peu utilisée en régate ( www.velocitek.com[...]rt/vmg/ ). Ils renvoient même vers un produit concurrent : l-36.com[...]box.php

29 sept. 2016

La petite start-up ayant développé et fabriqué les gps Nauteek a malheureusement dû cesser son activité il y a un moment déjà... Cette gamme n'est donc plus vendue, ni suivie en SAV...
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C'est (c'était...) un super produit, étanche, scratchable sur une paroi à l'aide d'un velcro 3M fourni.
Il comporte plein de fonctions spéciales pour les régatiers...que je n'utiliserai jamais.
.
Le seul souci que j'ai rencontré à ce jour : Faute d'une utilisation régulière, l'accu rechargeable m'avait lâché...
J'ai depuis monté le Nauteek encastré dans la paroi arrière verticale de mon roof.
La prise allume-cigare du câble qui servait à la recharge de la batterie contenant le petit composant électronique transformant le 12V batterie à la tension de fonctionnement du gps, j'ai donc supprimé la batterie, intégré le petit composant transfo dans le boitier du gps, et j'alimente maintenant directement le Nauteek avec le 12V du bord, depuis une ligne (avec inter et fusible...of course) de mon tableau électrique qui lui est spécialement dédiée.
Plus de souci d'autonomie de fonctionnement, donc... Je bascule l'interrupteur, et ça marche !
.
Il paraît solide (vu le nombre de gadins qu'il s'était pris lorsque je l'utilisais encore fixé sur scratch !)
Pourvu qu'il ne me lâche pas !
.
PHIL

29 sept. 2016

Sûr que sur un mât pivotant ça complique sérieux !
xxx
Je ne suis pas certain que l'intérêt de connaître la direction du vent réel soit très utile. Nous réglons les voiles de nos bateaux en fonction du vent apparent. Ensuite surtout au près, c'est en barrant qu'on va suivre les variations de vent apparent. C'est vrai sur un monocoque, c'est amplifié sur un multi mais la réaction du barreur doit être la même.
Si pour des raisons quelconques le bateau est très souvent sous pilote électrique, pour faire du près sur un tri il sera sans doute obligatoire d'avoir un pilote commandé par une petite girouette (sur le balcon en général ou petit mâtereau).
Pour les autres allures on suit un cap et on règle les voiles toujours en fonction du vent apparent.
Là encore les infos très complètes ne sont vraiment indispensables que pour celui qui cherche des bons classement en régate. Hors course, le VGM peut être utile surtout si on a des bords très très longs à tirer au large (pas utile de perdre du temps à cette allure inconfortable). Une fois encore , pour de la petite croisière critère c'est plus la géographie et profil des côtes qui va dire quel bord il faut tirer. Une vieille règle que j'applique : tirer en premier le bord qui rapproche le plus, en général pour ces navigation à vue on sait vite celui qu'il faut choisir.
Cordialement
Yves

29 sept. 2016

J'ai peu de recul pour l'instant sur l'utilisation de mon tri et je viens d'un monocoque lent. Si ça adonne au prés, le bateau va accélérer et on ne verra pas forcément de différence au niveau de l'axe du vent apparent.
Dans un cas au prés où j'avais besoin de privilégier le cap à la vitesse, je suis bêtement resté à regarder ma girouette qui me disait que j'étais au prés serré alors que je pouvais loffer encore au moins de 15 degrés avant d'être réellement au prés serré ..... Je manque encore de repère.

02 oct. 2016

J'ai étoilé par erreur.
En fait je voulais dire qu'un pilote calé sur girouette ne marche pas bien sur un multi rapide en raison des variations rapides du vent apparent.
De plus, je pense qu'il n'y a pas que le réglage en jeu. La connaissance du niveau réel de vent quand on est au portant dans un mistral qui monte par exemple, ça peut être assez utile...

01 oct. 2016

J'ai un mât tournant et l' électronique pour avoir le vent réel est pour le moment hors de portée.
Mais je pense que la connaissance du vent réel est importante en termes de sécurité et dès que je peux, je me paye la totale chez NKE.
Aujourd'hui je me débrouille très bien sans et sur mon tri précédent, y' avait à peine l' électricité...
Je vieillis ?

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