VHF ou non?

Bonjour,
une petite question qui ouvre un débat avec un ami...mais qu'en pensez vous?
Mon ami possède une embarcation motorisée de 4,70 sous pavillon belge.
Bien que équipé moins de 6 milles..il ne possède pas de VHF..
perso je lui dis que pour la prudence et securité il vaudarit mieux...lui retorque qu'il possède son tph....
Outre le débat, quels sont les obligations dans ce cas??? VHF ou non??
merci...

L'équipage
20 mars 2009
20 mars 2009

Vhf...
Non.
Pas mème d'assurance vie.
Ni de savoir nager.

20 mars 2009

euh....
Donc la VHF n'est pas obligatoire??? je ne saisi pas tout....
est ce la pavillon belge qui prevoit cela??

20 mars 2009

pas obligatoire
mais hautement recommandé, explique à ton copain que la mer ce n'est pas la terre et demandes lui si son telephone est étanche et flotte

et qu'avec une VHF il pourra peut etre meme un jour repondre à une demande d'aide et sauver quelqu'un , ca s'appelle la solidarité des gens de mer
;-)

20 mars 2009

je suis ....
tout a fait d'accord avec vous pour la sécurité..mais c'est dingue alors...sous pavillon français, ils nous faut CRR+VHF et eux, apparemment rien?!?!
là je suis dubitatif...

20 mars 2009

non c'est un choix volontaire
sauf erreur de ma part en france c'est optionnel à moins de 6 milles et meme apres ?

pour les belges aucune idée

le crr est obligatoire pour utiliser la VHF en emission je crois

je l'ai passé en 2008

20 mars 2009

Pour la Belgique,
Etant sous pavillon Belge, la liste de l'équipement obligatoire est nettement moins longue qu'en France.

Déjà il n'y a pas de catégorie de navigation (plus en France non plus), et l'équipement obligatoire et le suivant :
un gilet par équipier, un kit de fusée et signaux de détresse, un compas magnétique, des feux de navigation, un marteau, une gaffe, une ancre, une pompe ou écope, des rames ou avirons, un filin de 20 m., une lampe torche, une corne de brume, une sonde à main.

La VHF n'est pas obligatoire.
Par contre si il en a une, il doit avoir le permis pour l'utiliser. L'utiliser selon l'IBPT (institut de régulation belge entre autre pour la VHF) c'est déjà pour pouvoir mettre sur ON et écouter !

20 mars 2009

attitude ambivalente des autorités
Personnellement, j'ai une VHF pour la météo. N'ayant pas de CRR, je ne l'utilise normalement pas en émission. Par deux fois l'été dernier, je me suis fait tancer par des autorités portuaires parce que je n'avais pas annoncé mon arrivée par VHF. Expliquant que je
n'osais émettre pour cause de non certificat, il m'a été répondu qu'on ne me dirai jamais rien tant qu'il s'agissait d'un message de détresse ou d'un avis d'entrée au port !

Je vous laisse juger...

20 mars 2009

hmmm.....
ouais...cela rest flou tout cela...perso, je preconise bien entendu la VHF....
Une clareté des textes en vigeurs seraient judiciaux...

20 mars 2009

Clareté des textes...
C'est pourtant clair et limpide.
En plaisance il n'y aucune obligation de détenir une VHF.

20 mars 2009

les textes sont clairs
En Belgique, pas obligatoires,

Mais si on choisit de l'avoir, il faut

1 pour le bateau une license (déclaration que l'on a à bord une VHF)

2 pour le skip un certificat.

Maintenant, sans license ou certificat, personne ne te demanderas jamais rien, ni au port, ni en mer,

SAUF la gendarmerie, douane et autre coast guard qui eux vérifient tes papiers. Là, amende et / ou saisie de la VHF si pas en ordre.

En tout cas, en Belgique, à ce sujet, les textes sont très clairs.

20 mars 2009

En france
la vhf n'est pas obligatoire

et suivant son lieu de navigation ce n'est même pas nécessaire à mon avis.

Certain coin de navigations sont tellement peuplé qu'en cas simultané de panne de portable (de tout les membres d'équipage) , et de problème sur le bateau il suffit de crié un coup pour voir s'arriver une flottille de plaisancier à ton secours, si ça ne marche pas et que l'incident est grave alors un petit fumigène et c'est l'ensemble de la zone qui rapplique.

Après si ton amis navigue l'hiver dans une zone ou il y a peu de navigation alors ouais la VHF peut être pratique.

J'ai navigué pendant de longues année l'été sur un capelant sans VHF et je n'en ai jamais ressentit le besoin, et même cet été sur l'arpège nous avons remorqué un bateau suite à une panne moteur et nous l'avons vu uniquement grâce à ses gestes de la main.

20 mars 2009

lire les textes

www.mer.gouv.fr[...]le.php3

maintenant il y a les textes et ce que l'on appel le bon sens marin.

20 mars 2009

...
oui bien sur ça fais aussi parti du bon sens marin de ne pas trop surcharger un petit bateau ;)

tout ça pour dire que non ce n'est pas obligatoire et que en fonction de ce que l'on va faire avec son bateau il peu être intéressant voir recommander d'en avoir une. Mais ça peu bien sur être aussi totalement inutile.

20 mars 2009

...
je suis d'accord avec toi, mais en suivant son bon sens il est aussi possible de se passer de VHF, je pense que par moment il faut arrêter d'être paranoïaque, avec un bateau bien entretenu pour de petites sortie (un bateau de 5 mètre ne fait pas de grandes traversés) on peut se passer de VHF et tout ça en étant pleins de bon sens marin.

20 mars 2009

en réalité
notre bon sens va dans le même sens :-)

20 mars 2009

Sans aucun doute la VHF!
A moins de 6 milles, le téléphone portable n'est pas hors de portée.
Mais, pour comuniquer avec d'autres bateaux, le CROSS etc... la VHF est le seul moyen efficace, mêm si pas obligatoire.
Le CRR est obligatoire par contre, pour l'utilisation. Etre simplement en écoute est déja utiliser.

Même sur un petit bateau, avec un bon équipage et tout ce qu'il faut, un équipier peut se blesser par exemple, on bien se déclarer une voie d'eau suite à collision avec un OFNI. Une simple panne de moteur, la nuit qui tombe, la météo qui se dégrade etc...

Certains diront que l'on peut appeler un numéro à terre avec le téléphone portable, mais aucune possibilité de géolocalisation,aucune possibilité de communiquer avec le canot de la SNSM ou l'hélico.

Quant aux signaux visuels, je doute de leur efficacité : il y a longtemps, j'ai perdu l'hélice du moteur hors bord de mon voilier.
Retour du Havre à Deauville par un beau dimanche après midi, un monde fou sur l'eau et plus de vent. J'ai essayé les cris,, la corne de brume etc... personne n'a daigné s'approcher de mon bateau.

Avec une VHF, si on lance un appel, il peut être capté par un bateau qui se trouve à un ou deux milels et qui viendra. Autrement, rien!

Une anecdote qui remonte à quelques années sur la côte : le CROSS reçoit un appel téléphonque "de détresse" à la tombée de la nuit, d'un pneumatique incapable de donner une position, même approximative. OLancement d'une opération avec canots SNSM et autres, hélico, sans succès. Le pneumatique fut retrouvé le lendemain matin, simple panne de moteur. Coût de l'opération pour la collectivité, plus de 400 000 F.

Alors, chacun choisit!

20 mars 2009

Pas d'accord, écumeur.
Pour le cross depuis un téléphone portable c'est direct par le 1616.

La localisation se fait de la même manière qu'avec une VHF avec un avantage au téléphone qui émet, lui, en permanence.

De plus en plus de ports ne répondent plus à la VHF en dehors de juillet/août mais, par contre, ils ont toujours le téléphone.

Je pense, comme toi, qu'une VHF (portable c'est bien suffisant) est utile. Il ne faut cependant pas négliger le téléphone qui, dans la grande majorité des cas rencontrés en navigation "côtière" est suffisant.

Je ne vois pas bien quel aurait été le bénéfice retiré à communiquer avec une VHF dans l'exemple que tu cites.

20 mars 2009

Ce n'est pas le cas.
Il ne s'agit pas de repérer ou, pire, d'écouter UN GSM particulier mais simplement de localiser un émetteur en 900 ou 1800 Mhz ce qui ne nécessite aucune autorisation.

Le nombre d'émetteur sur la zone sera très faible.

20 mars 2009

Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ?
Une VHF est un émetteur qui utilise les fréquences comprises entre 30 et 300 Mhz.

Pour repérer une VHF, on recherche avec un appareil idoine (radiogoniomètre mais sûrement avec un nom anglais pour que ça marche mieux...)la direction de l'émission.

Un GSM est un émetteur qui utilise les fréquences comprises de 900 ou 1800 Mhz.

Pour repérer un GSM, on recherche avec un appareil idoine (radiogoniomètre mais sûrement avec un nom anglais pour que ça marche mieux...)la direction de l'émission.

Tout ceci n'a rien a voir avec les protocoles d'identification, je ne parle du GSM Qu'en tant qu'émetteur radio, ce qu'il est.

C'est moins glamour que le roaming.

20 mars 2009

Téléphone cellulaire...
Deux possibilités de "repérer" un émetteur de téléphone cellulaire:
le premier est de localiser le relais qui traite la communication; c'est le repérage par cellule, qui dépend du bon vouloir de l'opérateur;
le deuxième est le repérage de l'émetteur par des techniques de goniométrie classique; le gros problème est que les émissions des GSM sont multiplexées, et qu'on ne peut individualiser l'émetteur recherché parmi tous les portables en émission...
Donc la localisation d'un téléphone cellulaire est très difficile, voire impossible.
Enfin la portée des téléphones cellulaires est plus faible, en conditions normales de propagation, que celles des VHF. D'une part à cause de la portée géométrique (hauteurs d'antenne), mais aussi à cause des puissances d'émission.

20 mars 2009

Vous êtes trop intelligent les gars...
Avant d'être un GSM avec toute la sophistication que vous étalez,un GSM est un simple émetteur radio dont l'émission est on ne peut plus détectable par tout le monde et qui, donc, peut être localisée par un radiogoniomètre.

En revanche, bien sûr, le contenu de la communication, lui est plus "confidentiel" et ne peut, en effet, être partagé.

Sur un plan technique, j'attire ton attention sur le fait que l'autonomie de ma VHF portable est de l'ordre de 10 H en veille et sensiblement une heure en émission. Celle de mon téléphone est de l'ordre de 240 h en veille (et il émet pendant cette période) et 7 à 8h en communication. Ma VHF est sensiblement aussi étanche qu'une passoire, comme mon téléphone.

Je n'ai jamais dit que le GSM apportait le même niveau de sécurité. J'ai dit, en répondant à écumeur : "Je pense, comme toi, qu'une VHF (portable c'est bien suffisant) est utile. Il ne faut cependant pas négliger le téléphone qui, dans la grande majorité des cas rencontrés en navigation "côtière" est suffisant".

Je t'invite, Steph, à relire cette phrase et, si son sens t'échappe encore, je suis à ta disposition pour expliquer les mots compliqués :-)

En résumé, je pense qu'il y a 4 niveaux d'équipement :

1°) le minimum obligatoire : rien
Conforme, mais impossible de communiquer

2°) le minimum obligatoire et un téléphone.
Conforme, économique. Possibilité d'appeler les secours en nav côtière. Communication avec les ports sans restriction sauf portée de l'émetteur GSM. Pas de communication "inter bateau" sauf sur réseau téléphonique.

3°) VHF
Impeccable pour communiquer avec les secours en nav côtière. Possible pour communiquer avec les ports quand ils répondent à la VHF et quand ils sont à portée. Possible inter bateau.

4°) VHF + GSM
Mieux que bien. On peut tout faire sous la seule restriction des portées radio. GSM ou VHF

Amha, oeuf corse.

20 mars 2009

Localisation des GSM
Je suis loin d'être un spécialiste de la question, mais j'avais cru comprendre que la localisation des GSM était basé sur la différence des temps de propagation vers plusieurs relais (système hyperbolique).

Un certain nombre de boîtes proposent aux opérateurs un service de localisation et de suivi des GSM. Libre à eux d'y souscrire et d'en faire profiter leurs clients ou d'autres services.

D'ailleurs, la norme UMTS oblige les opérateurs à fournir une information de localisation des mobiles.

20 mars 2009

Ne faut-il pas obligatoirement
une décision judiciaire (ce qui prend un certain temps) pour une localisation d'un GSM ?

pfffzzzz

20 mars 2009

Chè pas...

Localiser et repérer c'est kif kif et bourricot, enfin presque, et je crains que les opérateur GSM, ne soit pas si rapide à la détente...

Cela dit, j'ignore totalement mais il serait judicieux de confirmer la chose par instance officielle...

pfffzzzz

20 mars 2009

théorie vs. pratique
Il y a deux obstacles à ce que tu proposes :

  • l'état actuel de ce qui se pratique: un appel VHF peut (concrêtement) être triangulé par les services de sauvetage... tandis que ce dont tu parles, c'est de la possiblité de trianguler un GSM... entre les deux, il me semble plus sûr de compte sur ce qui se pratique : je me vois mal dire au CROSS d'aller faire équiper l'hélico en gonio 1800Mhz avant son décollage...
    ;-)

  • un localisation d'un GSM en tant qu'émetteur radio "simple" sans identification n'est possible qu'en local. Hors il arrive (souvent) que lors d'un appel de détresse, la personne en détresse ne sache pas précisément où elle se trouve... Une gonio sur l'appel VHF permet de lever cette inconnue.

A+
Stéphane

20 mars 2009

pourquoi pas mais les canots snsm sont ils equipés de
materiel pour faire du homing ? si oui comment peuvent ils s'assurer que c'est le bon portable ?

je suis sur par contre que les forces de l'otan reperent l'activité des mobiles en afgnahistan

20 mars 2009

Dans le meilleur des cas...
on parviendra, avec l'intervention de l'opérateur, à localiser l'antenne ou les antennes qui ont perçu le signal, encore faut-il connaître le numéro de l'émetteur (attention aux numéros masqués) et son opérateur. Au début, c'était relativement facile car chaque opérateur avait ses préfixes. plus difficile maintenant puisque l'on peut conserver son numéro lorsque l'on change d'opérateur.
Sur la terre ferme, on se situe nécessairement entre 3 antennes. Donc l'appelant sera dans tel ou tel triangle. Par contre, s'il est en mer, il ne sera pas dans un triangle,mais son appel aura été capté par une ou deux antennes près de la côte.

Pour localiser plus précisément par gonio, il faut un réseau d'antennes directionnelles, ce qui n'est pas le cas des antennes pour le GSM.

Evidemment, si on a un GSM, qu'on appelle le 1616, que l'on sait où on est (problème de navigateurs peu expérimentés pris dans le brouillard soudain), que l'on est à proximité de la côte, on peut imaginer que cela puisse fonctionner, mais, encore une fois, on se prive de l'aide de bateaux à proximité et ce peut être parfois vital, mais à moins de 6 milles.

Finalement, je pense que, dans la zone des 6 milles et sur un petit bateau dans le cas présent, une VHF portable est un minimum (une centaine d'€). Au delà, une VHF fixe s'impose. Personnellement, j'ai les deux.
La VHF fixe pour la veille permanente et l'usage courant. La VHF portable pour les entrées de ports et en sécurité, plus le cas d'évacuation du bord.

Aux dernières nouvelles, la SNSM équipe tous ses canots de l'AIS, important pour les localiser en permanence, surtout en cas d'intervention dans les zones à fort trafic.
Je ne pense pas qu'un quelconque système de relèvement gonio existe pour les téléphones GSM.

20 mars 2009

Pas d'accord, PYM
Le point concernant la localisation est FAUX.
Une localisation VHF se fait par relèvement gonio (on a donc le cap à suivre pour porter secours), les CROSS, les sémaphores de la marine, les canots SNSM, sont équipés pour ça.
Une localisation GSM est en revanche effectuée par l'opérateur téléphonique :
- il faut être capable de joindre cet opérateur, ce qui n'est pas toujours possible, cf. certaines interventions de sauvetage en mer durant lesquelles le CROSS n'a pas pu joindre l'opérateur pour avoir l'information (mentionné en particulier dans le tout dernier numéro de la revue Sauvetage de la SNSM). Dans tous les cas cela entraine un retard dans le positionnement.
- la localisation se fait par "cellule", et est donc moins précise qu'une triangulation Sémaphore X canot SNSM par exemple.

Un appel GSM ne sera jamais entendu par un bateau voisin. Plus généralement ce n'est pas adapté à la communication sur zone (entre hélico ou une vedette de sauvetage et navire en détresse par exemple, entre deux plaisanciers dont l'un remorque l'autre pour citer un exemple moins critique)

Si par hasard l'appel est effectué en numéro masqué, pas moyen de rappeler la personne en détresse.

Si on est en détresse, on peut éventuellement être non manœuvrant, et donc se trouver emmené vers le large... hors zone de couverture GSM même si au départ la navigation prévue y était.

Une VHF portable sera beaucoup moins sensible à l'eau qu'un téléphone.

Entre rien et un téléphone, il vaut mieux un téléphone, bien évidement (et c'est tout ce que j'avais sur mon ancien bateau!...)
Mais il n'est pas honnête de dire que cela apporte le même niveau de sécurité, ni même de praticité qu’une VHF.

Cordialement
Stéphane

20 mars 2009

Dans l'exemple que je cite....
Si l'équipage du pneumatique avait appelé avec une VHF, dans l'ignorance de sa position, le CROSS aurait connu cette position par triangulation gonio en quelques minutes tout au plus et aurait pu dérouter un bateau proche ou bien envoyer des secours (de l'assistance en l'espèce) directement sur les lieux au lieu de faire ratisser toue une zone avec des moyens lourds.
Egalement dans le cas d'un appel VHF, peut être que d'autres bateaux se trouvaient à une proximité plus u moins grande et auraient pu porter assistance.

20 mars 2009

ouffff
je savais que j'allais lancer un débat..mais toutes les réponses sont constructives et intéressantes...
Pour PYM....no souci, les mots ne me sont pas compliqués.....
:-)
Les autorités, devraient selon la nav et l'embarcation rendre obligatoire la VHF...

Cependant, j'ai ma reponse a ma question....MERCI.....

20 mars 2009

...
:-)

20 mars 2009

c'est au skipper
d'apprendre le minimum requis en terme de sécurité aux membres de l'équipage.

ex: mise à la cap, le 16 sur la vhf et lancer la bouée si Homme à la mer...

20 mars 2009

Cotier...
Et c'est justement en cotier que le danger est présent.
Beau temps, bronzette, pêche.
De toute façon on voit la cote? Je l'ai entendu souvent.

20 mars 2009

c'est pourquoi j'ai mis
des petites fiches platifiées accrochées à la VHF avec le canal et le message à émettre suivant le problème (surtout si c'est moi le problème), où lire la position sur le gps ou sur la carte...

STéphane

20 mars 2009

Bémol...
Encore faut-il savoir quel canal utiliser pour la vhf.
Le skipper sait mais le reste de l'équipage ?

20 mars 2009

Skipper et équipage...
Le skipper tombe à l'eau, qui c'est qui téléphone ?

20 mars 2009

c'est bien dit
et ce que tout skipper responsable devrait faire !

et une * !

20 mars 2009

Le GSM peut s'avérer essentiel
Je viens de lire ce fil avec attention et je voudrais juste porter à votre connaissance une petite anecdote.

L'an dernier, vers Pâques, je rentrais du Cap Creus avec un mauvais temps d'Est un peu musclé. La mer devenait très moche et en arrivant sur Saint Cyprien creusait de plus en plus. Je ne connais pas ce coin et je me méfie des entrées de ports. J'ai donc contacté la capitainerie par VHF sur canal 9 afin de savoir si l'entrée était praticable. Aucune réponse. J'ai alors émis un rapide appel sur le canal 16. Je me suis fait jeter comme un chien par un mec qui m'a demandé de filer illico sur le canal 9 (j'ai supposé que le simple fait de me fracasser sur des cailloux l'aurait rendu plus aimable). J'ai donc pris mon GSM et la capitainerie a répondu à la première sonnerie.
Première leçon : la VHF ne serait utile qu'en cas d'extrême urgence :doc:

Pour autant, le GSM peut s'avérer dangereux et la suite de l'histoire va vous le prouver.
- "Allo, ici capitainerie de Saint-Cyprien"
- "Bonjour Madame, ici le voilier Tagomago, nous arrivons à Saint Cyprien, la mer est très forte et je me demande si l'entrée est praticable."
-"C'est vrai que le vent est très fort mais il n'y a aucun problème"
-"Heu, vous êtes sûr ? peut-être que quelqu'un pourrait jeter un oeil"
-"Oui Monsieur, l'entrée ne pose pas de problème. Bonne journée".
J'ai continué à m'avancer, les creux devenaient franchement inquiétants, je voyais les vagues exploser sur la digue et la recouvrir ... j'étais de plus en plus blanc ... avec une petite voix intérieure qui hurlait au désastre. Et merde, je ne suis pas cinglé, demi-tour, face au vent avec 35 noeuds, le bourrin à fond, on se casse de cette merde. J'ai joué au sous-marin le temps de retrouver un peu plus de fond et de m'éloigner de cet enfer, ensuite j'ai fait un près moyen avec l'aide du moteur afin de prendre de la distance avec la côte ... quelques heures plus tard, on pouvait rentrer tranquille.
Un pratique local m'a ensuite indiqué qu'il était vraiment très dangereux de forcer l'entrée à ce moment. Il m'avait vu faire demi-tour et poussé un ouf de soulagement !

Moralité : la VHF peut servir à rien, le GSM peut vous mettre en relation avec des incompétents. Reste le sens marin ou, plus modestement, la salutaire prudence.

Olivier

20 mars 2009

Vent d'est
Y a juste port vendres dans le coin.
Sinon rien et surtout pas canet...

Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

Phare du monde

  • 4.5 (95)

Le phare du Creac'h à Ouessant, un soir d'automne (1985, image argentique, ce qui explique le grain)

2022