Virement de bord en solo

Bonjour aux solitaires endurcis et aux autres!

quels sont vos trucs et recettes pour un virement de bord en solo réussi ?Avec les variantes : enchainement des manoeuvres avec et sans pilote ...

L'équipage
21 mai 2012
21 mai 2012

la manière de procédé dépend beaucoup du type de bateau.
Avec mon déplacement lourd, je fais comme ça :
1. barre à fond
2. changement de bord du génois
3. mettre la barre droite
4. régler le génois
5. ajuster le cap

mais cette manière n'est pas envisageable sur un bateau très réactif

Dans mon cas, pas besoin du pilote

21 mai 2012

Idem bateauPegase,
dans une mer délicate (formée) il m'arrive aussi de border la gv progressivement
juste avant le passage du genois (ou foc) ça à l'avantage de retrouver plus rapidement un appuis du vent et limite les refus de virer,... dès fois que le genois mette un peu trop de temps à passer ! :heu:

21 mai 2012

bonjour, j'appuie sur les deux boutons du pilote, j'attends que cela vire et je reprends ma bière !!!!
Plus sérieusement je remonte au plus près, je vire avec le pilote (100°), j'attends bien que la grand voile soit passée et seulement lorsque le génois commence à se regonfler je lache l'écoute pour reprendre l'autre bord. Si tout se passe bien OK sinon je remet 20 de + au pilote afin d'éviter de revirer.
Gilles

21 mai 2012

Tout comme mes petits camarades.
Je serre le vent au max, gv et génois bordés. Et ensuite j'envoie la manœuvre, soit avec le pilote, soit sans...

21 mai 2012

Souvent je mets mon génois a contre un court instant pour accelerer la manoeuvre.............

21 mai 2012

Bonjour à tous,
Virement à partir du près avec le pilote, généralement 100° et comme Rachid un peu de génois à contre avant d'embraquer. J'oubliais : la manivelle de winch est déjà à poste sur l'autre bord.
Bon vent à tous.

21 mai 2012

a peu près cela, MAIS JAMAIS DE MANIVELLE SUR LE WINCH ! un bon moyen de faire des noeuds !

23 mai 201223 mai 2012

...de faire des noeuds et d'envoyer la manivelle à la baille.

21 mai 2012

Et vous avez quoi comme taquet après le winch?
Je me demandais si un taquet coinçeur ne simplifierai pas la manoeuvre?

21 mai 2012

J'ai des taquets, pas que ça soit plus compliqué, c'est surtout qu'il est difficile de border le génois avec une seule main (ce qui serait à peu près faisable avec un st). Si je dois virer à répétition (en fleuve, quand on a pas de bol), je réduis mon génois (à 150% il passe mal d'un bord sur l'autre, d'abord), pour pouvoir le border à peu près correctement à la main.... Mais pour ça, faut un piti bateau :-)

21 mai 2012

sur le First 30 une solution toujours excellente hors self tailing. le taquet coinceur est avant le winch et en ar d'icelui.
quand on est bordé on coince et ça libère le winch pour le spi pour ceux qui n'avaient pas l'option winch de spi (j'ai)

21 mai 2012

pas de taquet, un winch ST ...

21 mai 2012

Merci Presspurée.
Bil56, tu ne gère donc qu'avec le Winch?
J'ai appris à mon insu, bien que je l'avais lu auparavant sur ici même, qu'il était conseillé de faire un noeud en bout d'écoute pour éviter qu'elle ne "parte" dans la manoeuvre... :oups:

Du coup, je me dis que je pourrais bloquer l'écoute au plus loin pour éviter ça :non:
Un simple tour sur le taquet suffirait, non? Vous le faites aussi? ou mon idée est idiote? :litjournal:

21 mai 2012

panne de moteur.. bateau 37'.. en solo

à tirer des bords entre une piste d'atterrissage (Gibraltar) et un quai.

Ecoute sous le vent prête à être larguée.

A pousser la barre avec les fesses, larguer l'écoute vite fait, reprise de l'autre côté à la volée, en se dépêchant. Pas le temps de wincher !

Arrivée au quai à la voile.

Ca l'a fait .. :-p:

21 mai 2012

idem dans le raz blanchard:panne moteur,un 15 aout,entre minuit et 2h,25-28 nds NE,mais là il y a de la place,je serrai quand même les fesses;et bien content de poser la pioche devant la digue ds la petite rade.
le virement à la volée, génois réduit,

21 mai 2012

Voici un extrait de mon récit de ma virée à Bordeaux de l'année dernière au sujet du virement de bord sur mon Trisbal, cotre à deux dérives.
"Et pour virer sur un cotre, pour que passe le génois d’un bord à l’autre, il faut l’enrouler afin que la voile se glisse ensuite dans l’espace réduit entre l’étai de foc et l’étai de trinquette.
Sur Jaoul, c’est tout une affaire.
Je reprends la barre et relève la dérive arrière sinon Jaoul ne vire pas. Je maintiens la barre avec les fesses tandis que je saisis l’écoute sous le vent. Un coup de fesse et hop, la barre va sous le vent. Dès que ça fasèye, je lâche l’écoute en grand et brasse de toutes mes forces la drosse d’enrouleur jusqu’à ce que le génois soit de la taille d’un tourmentin pour pouvoir passer devant l’étai de trinquette. Je reprends de l’écoute pour qu’il porte un peu à contre pour aider à virer. Puis je la lâche pour saisir l’écoute du bord opposé et déroule la toile d’une main tout en maintenant en tension la drosse d’enrouleur qui file dans l’autre main. Le temps de veiller au bon enroulement de la drosse sur sa bobine, sinon elle fait un paquet qui bloque le déroulement du génois, et Jaoul a déjà trop abattu. Il se retrouve à retourner d’où il vient, la voile si gonflée qu’il faut de la force pour la border. Et c’est de coup de barre en brassage d’écoute que progressivement je reviens sur ma route. Puis je baisse la dérive et finis la manœuvre en grimpant à califourchon sur l’hiloire tribord de manière à avoir de la force pour border la voile au winch jusqu’à ce qu’elle soit bien plate pour faire le meilleur cap.
Enfin je règle mon angle de barre avec le vérin du pilote et j’éteins le pilote. Jaoul du près au largue, tient sa route tout seul.
L’effort a été intense. J’ai envie de me reposer. Je descends à la table à carte, note mon cap et mon point sur le carnet de bord puis remonte et c’est seulement après avoir jeté un coup d’œil sous le vent pour m’assurer qu’il y a de l’eau à courir qu’enfin je me cale en long sur les coussins du banc sous le vent qui fait, avec l’hiloire, une sorte de berceau..
Je ne suis pas satisfait de ma manœuvre : c’est long, laborieux, épuisant. J’ai beau repasser tous mes gestes dans ma tête, réfléchir à ce qui pourrait être amélioré, je ne trouve pas. Je pourrais lâcher l’affaire en me disant que j’ai fait pour le mieux, mais non. Je me dis que j’ai dû bâcler quelque chose et ça m’agace."

Imbranlable , n'est-ce pas? Laborieux en tout cas, mais j'ai fait le choix d'une stabilité de route incomparable.
Je pourrais améliorer en remplaçant l'étai de trinquette par un étai volant. Oui, un jour peut-être!
Régis

21 mai 2012

Voilier 28', mode solo 99% du temps, sans pilote, j'ai tout ramené à l'arrière sur 2 winchs ST accessibles depuis la barre.

Ma procédure

1 - bateau au près serré
2 - choquer un peu de GV pour éviter de partir au lof en sortie de virement, ça c'est lié à mon bateau qui est très ardent.
3 - envoi du virement à la barre
4 - choquer écoute sous le vent
5 - attacher la barre légèrement au vent avec le bout adhoc
6 - border à la volée
7 - finir au self
8 - reprendre la barre et corriger le cap
9 - reborder GV

Si peu de vent, je fais tout ça debout la barre entre les jambes.

A faire et refaire, plus ça va mieux ça passe...

21 mai 2012

Pénible de louvoyer, même s'il y a ne bonne brise qui vous fait cavaler....

Vous êtes bien installé dans votre fauteuil de veille, à bouquiner un roman passionnant ou à regarder un film à la télé une duvel bien fraiche à la main...

Lorsque soudain BIP-BIP-BIP..., ce con de programme de routage vous sort de votre activité d'un air de dire « hé connard, tu vires ou tu vires pas ?
Il est temps que tu te bouges sinon ton timing va s'en ressentir...

Pfffffffffff, jamais tranquille, si c'est pas le chef, c'est ce brol de bazar qui vous emmerde...

Bon y a rien à faire, car vous savez pertinemment que comme le chef, ce machin a presque toujours raison...(Puisque bien entendu, vous l'avez bien paramètré...) (Le bazar, pas le chef, elle c'est impossible...)

Donc, résigné, vous attrapez d'un geste précis la télécommande du pilote qui vous sert de cravate, vous enfoncer avec conviction un des deux boutons virement de bord, et vous reprenez vos activités absorbantes.
Vous êtes tranquille jusqu'au prochain épisode...

Dur dur, la vie de plaisantin... :tesur:

pfffzzzz

21 mai 201221 mai 2012

Avec mon (ex) Karaté, j'avais réussi avec la pratique à repérer le point précis du bon réglage de l'écoute de génois.
Ce super bateau virait avec puissance et le génois était bordé du premier coup -à un micro poil près- sur la nouvelle amure, car sur ce diable de bateau, le génois étant énorme, je peinais comme un Turc pour remouliner à reborder le génois, et pendant ce temps, je perdais en vitesse.
J'avais donc tout simplement marqué l'écoute au feutre indélébile et je me retrouvais à chaque fois bien réglé sur le nouveau bord.
Par contre, si l'abattée était un peu trop forte, je ne retouchais "que" le palan de G.V. et lorsque la vitesse était retrouvée, je bordais la GV et l'effort était réduit au minimum. Quel super bateau ce Karaté, j'en rêve encore, mais bon...

21 mai 2012

Ben avec mon KARATE Sport, le génois passe difficilement, soit il accroche le mat, soit il accroche les haubants, et tres souvent de doit faire le guignol sur l'avant pour aider le génois, je navigue toujours seul, et avec mon KARATE depuis 1981. Il est vrai que ce bateau vire de bord tres tres facilement meme sans etre au pres. Peut etre meme trop rapidement qq fois.

22 mai 2012

donc tu as marqué l'écoute pour le bon réglage pres serré mais ça règle en rien le passage du genoa et l'effort à faire. pour ma part, je reste quelques secondes juste après être passé bout au vent et je mouline, je reprends de la vitesse et je refais le coup ...

22 mai 2012

non non c'était krabadin, la réponse ne s'est pas mise là ou je le pensais

"J'avais donc tout simplement marqué l'écoute au feutre indélébile et je me retrouvais à chaque fois bien réglé sur le nouveau bord."

22 mai 2012

Je ne sait pas si votre réponse m'est destinée, mais en ce qui me concerne, je n'ai pas marqué l'écoute, je n'en vois pas la nécéssité. Mais comme vous le dite, le problème du passage du génois est un autre problème. Lorsque le génois est passé sur l'autre amure, je dois faire vite pour reprendre l'écoute sinon, si le vent est >10-15N, il m'est difficile de le border. J'ai installé des winchers d'écoutes en juillet 2011, cela facilite les virements de bord.

21 mai 2012

Bonjour,

J'utilise rarement le pilote. Le bateau étant trés évolutif, je me place devant la barre à roue, à hauteur des winchs, je donne un peu de barre de manière à virer lentement ce qui me permet de libérer l'écoute au bon moment et de reprendre progressivement sur l'autre bord et d'éviter que les écoutes ne battent trop. L'avantage de virer lentement est aussi de pouvoir réagir en cas de problème.

21 mai 2012

Je crois que je vais gagner au concours du "plaisancier à voile le plus paresseux".
Je règle le bateau sur son bord.
Sous pilote, j'appuie sur la touche "TURN" et indique au pilote s'il doit faire ses 100° à tribord ou à babord.
Ensuite... je regarde faire le foc autovireur...

Un jour, dans un endroit étroit, j'ai fait 40 virements en trois heures comme cela en sirotant un boisson fraiche. Les amis qui naviguait en même temps était nettement moins frais à l'arrivée (et encore, pour l'enchainement virement - relance, l'autovireur est plus efficace qu'un équipage non sportif et réduit; le bateau relance de suite et ne perd rien pendant que les autres s'acharnent sur leurs winches à border).

Seule contrainte, en dessous de 10-12 noeuds, ça va nettement moins bien.

Je sais... je n'ai pas de mérite.

21 mai 2012

Tout dépend des voiles qui sont établies, mais le plus simple, c'est avec le solent autovireur:
Je pousse la barre, je change mon c.l de coté, et quand le bateau a repris sa vitesse, je loffe juste ce qu'il faut. Le tout en quelque secondes.
C'est évidemment un peu plus compliqué sous génois (là je fais comme les copains) genaker (il faut l'enrouler, border la GV, reprendre la bastaque sous le vent, virer, choquer l'autre bastaque, dérouler le genak, et le border), ou spi (là je préfère empanner!)

22 mai 2012

Avec double bastaque et trinquette, tu es souvent en t-shirt...

22 mai 2012

Ben vouais, la plaisance ça peut être un sport aussi, pas seulement un passe-temps "presse-bouton" !

Pour ma part, faut que je laisse le foc à contre sinon je risque le manque à virer, faut que je choque le palan de GV ainsi que le chariot passke la grand-voile à corne est puissante donc un risque supplémentaire de finir bout; évidement l'écoute du foc se coincera dans les différents taquets du pied de mât que j'ai eu la flemme de déplacer, et enfin, j'irai sur le flotteur remonter la dérive au vent parce que je prends exemple sur les pros :+).
Ah bah oui, j'ai oublié de dire que je commençais l'opération à abaissant la dérive au vent....
Pfff, c'est pas de tout repos le trimaran, et même si on fait des efforts, ça va trop vite pour naviguer en T-shirt!

22 mai 201222 mai 2012

...fleuve, la Charente est un fleuve :-p C'est comme ça pendant 10 miles, pour tous les Rochefortais qui sortent (heureusement, le fleuve contourne la ville, on passe un peu toutes les allures à 200° du vent) ;-)

...d'où mon attachement à pas trop galérer sur les virements de bord à la queue leu leu (génois réduit)

22 mai 2012

Merci, mais beaucoup moins de travail que sur le tien, manifestement! Et en plus un certain confort.

22 mai 2012

pour moi, c'est essentiel un bateau ergonomique pour le solitaire, et le D pour ça est parfait ou presque

22 mai 2012

ça me fait penser que Clarivoile a publié une jolie vidéo (voir la version longue) dans laquelle il régate "en rivière" en enchaînant les virements; par habitude du solo, il a confiné son équipière dans la descente (pour pas l'avoir dans les pieds :+) et il s'active! juste pour pimenter l'histoire, comme le vent est faible il doit aussi se préoccuper de faire passer ses lattes du bon côté avant de reborder la GV !
Bref, du grand art, du grand Clari!

22 mai 201222 mai 2012

Oups! Mea culpa....
Et donc les ptits gars de Rochefort sont des puristes? z'ont tous des purs voiliers sans moteur?

22 mai 2012

J'ai un peu noirci le tableau :+)
ça dépend des circonstances; quand je suis en ballade solo, je m'embête pas à remonter les dérives et il n'y a pas assez de vent pour que les écoutes de foc s'embrouillent en pied de mât et pour que la voile restée trop bordée m'empêche d'abattre ss la nvelle amure...
Mais clairement, mon bateau, lui, n'est pas optimisé pour le solitaire; faudrait que je noie mon équipière pour en arriver là.

22 mai 2012

Puriste ? Non, mais supporter un HB 2 temps pendant 3 heures, si j'ai le choix, je préfère encore tirer des bords :lavache:

...puis franchement, c'est super agréable à faire sous voile, quand ça va bien :-)

22 mai 2012

suivant le bateau, une solution, abattre très légèrement en choquant un peu de GV et Foc ou génois, de cette façon le bateau aura un meilleur appui et accélerera un peu donc plus d'inertie pour virer de bord, on se prépare à choquer avec ecoute bien éclaircie, on pousse la barre ou au pilote on envoie, dès que le foc/génois est limite à contre on borde l'écoute le plus vite possible à la main avec environ 2/3 tours sur le winch suivant le vent voir 4 puis on manivelle, en essayant de redresser la barre puis on ajuste foc et Gv. Normalement tout devrait bien se passer et le bateau reprends sa vitesse, donc je pense que c'est très important d'avoir un max d'inertie surtout avec de la mer ou du clapot.
On peu aussi, laisser libre le rail de GV plutot que choquer la GV de cette façon il ira d'un bord sur l'autre sans trop de pression. Si mer formée je recule le rail de foc de façon a libérer la puissance du foc dans le virement puis on réajuste
De cette manière on est à environ 100° ou 90° suivant le bateau puis on reprends les caps voulus en fin de virement sans pression du virement.
Autre astuce importante suivant la mer sur le bord, on cherche à plus capé sur le bord où le bateau passe mieux et on cherche un meilleur appui sur le bord plus chaotique...
Bon virement... de bord...

22 mai 2012

Sur le fleuve Charente (5 ème de France, par sa longueur ??), tt faire sous voile est quasi impossible, trop de méandre, mais très beau, attention au cargo, pour Vital, j'ai aussi un tri, et j'avais oublié l'angulation du mat-aile et bien sur parfois un peu a contre pour aider a virer

22 mai 2012

jusqu'à Rochefort pas de souci

23 mai 201223 mai 2012

Pour le tri, je n'en suis pas encore là! La première coque vient juste de sortir du moule, en NZ, et le moule du pont n'est pas commencé. Peut-être que je l'aurai pour Noël?

Je parlais plus haut de mon Bepox. Je dois reconnaître que le solent autovireur est bien pratique pour remonter un chenal étroit!

22 mai 2012

Tonnay-Charente (pontons, et effort réussi de la ville pour mettre en valeur les quais), après, il faudra démâter (grue à Rochefort) pour aller plus haut ou avoir un bateau à moteur et la Charente est naviguable jusqu'à Angoulême !

"Charente navigable
La Charente navigable comporte 21 écluses qui régulent son cours et permettent la
navigation fluviale à l'amont de Saint Savinien. À l'aval de l'écluse de Saint Savinien, la
navigation est fluvio-maritime jusqu'à Rochefort.
Le tirant d'air est de 3,50 m aux Plus Hautes Eaux Navigables (PHEN).
Le tirant d'eau est de 80 cm entre Angoulême et Châteauneuf sur Charente, 1 mètre jusqu'à
Cognac, 1,80 mètres jusqu'à Port du Lys. En l'aval, la rivière est soumise au régime des
marées."

tiré de www.fleuve-charente.net[...]g-part6

23 mai 2012

Ail, je n'ai pas suivi le débat... Sorry.
Je disais que lors du virement de bord, pendant que les écoutes battent, je largue l'écoute au vent, et dès que je le peux, je borde à la main (avec les tours nécessaires autour du winch) sous le vent. J'amène la marque de l'écoute sur la poulie d'avale tout, je coinçe l'écoute et quand le génois porte, il est réglé au près. Que dire d'autre?
Sur mon Karaté (cabine arrière) je m'étais arrangé pour que l'écoute passe sans se prendre les pédales dans le haubanage. J'avais une surliure sur écoute (en point milieu) et le point d'écoute sur la voile était saisi avec une herse à bouton textile, le génois passait sans accrocher quoi que ce soit.

23 mai 2012

Sur mon First 310 au pres serre:
1. je preregle de chariot de GV pour qu'en sortie de virement il soit legerement sous le vent de sa position finale (pour mieux relancer)
2.je vais sous le vent en avant de la barre a roue. j'ai la contre ecoute sur les genous, trois tours au winch au vent.
3.je lance le virement a la barre doucement d'abord (ca fait du gain au vent, puis plus rapidement
4. j'attend que le foc (110%) soit legerement a contre pour choquer.
5. je reste assis la ou je suis (je me retrouve alors au vent, donc bon pour la gite). Le bateau vire encore et je reprend en grand l'ecoute (que j'avais sur les genous) pour faire rentrer le foc a l'interieur des filieres.
6. Je remets la barre dans l'axe, je garde l'ecoute en tension
7. je finis le reglage du foc au winch ST
8. je remonte a la gite et je finis de relancer le bateau en remontant le chariot de GV a sa position optimale. je suis dans ma position optimale au pres avec une main sur l'ecoute et le chariot.
Pas besion de toucher la barre, si le bateau est equilibre, il se met a la bonne allure. mais ca depend bien sur du vent et de la mer.

Phare du monde

  • 4.5 (179)

2022