Voiliers à la cote / tempetes de decembre/ Rade de Toulon

Sur les 5 voiliers au moins qui ont fini du coté de Tamaris, 2 ont été gruté à Pin Rolland, un Sun Odyssey - 37 a vue de nez - avec un trou important sous la flottaison à 2 mètres de l'étrave, safran amoché, mais réparable d'après le pro qui bossait dessus (il avait ouvert les vannes pour le vider)

Le folie douce n' a pas été percé et restait sur son ber plein d'eau, un désastre ( je m'en suis rendu compte car j'ai du passer par ce bateau pour rejoindre le mien)

Dans les 2 cas des coques montrant que les bateaux étaient à l'eau depuis au moins un an pour le sun , 2 ou 3 pour le folie douce

Un bien triste spectacle mais pas de mort d'hommes

:-(

Commentaires du grutier, au moins avec les voiliers il y a toujours un morceau qui dépasse, les moteurs eux sont au fonds et y restent

Sur le fond, je n'imagine pas une seconde que ces bateaux se retrouvent abandonnés par des proprios insouciants et irresponsables, il doit y avoir des histoires humaines pas gaies derrière, des décès, des maladies, qui sait. Le sun était en très bon état.

L'équipage
06 jan. 2009
06 jan. 2009

A Bandol
Il y en a eu 6 qui sont allés à terre durant l'année 2008, sur trente corps morts, et sur une dizaine de bateaux qui hivernent effectivement sur ces corps mort.

Bateaux abandonnés ? Non, enfin pas seulement.

Il y a eu différents cas, et encore je suis loin de connaitre toutes les histoires. Effectivement au moins un bateau abandonné, dont le propriétaire, contacté alors que le bateau dérivait dans la pétole, n'a rien fait et a envoyé ballader ceux qui l'appelaient. Un Océanis de loc, surveillé par son propriétaire qui habite là. Un Louisiane, dont le proprio est arrivé rapidement. Un monocoque dont je ne suis pas arrivé à identifier le modèle, dont le proprio est aussi arrivé rapidement pour le vider pendant qu'il se disloquait, et dont la voiture était en 83.

Donc, non, pas abandonnés en général.

J'en ai tiré une leçon évidente. Hiverner au mouillage ici est un suicide.

Il reste aujourd'hui pourtant 2 bateaux encore au mouillage.

C'est vrai que c'est tentant. Ces jours ci, la mer est quasi d'huile et c'est le cas d'une bonne moitié des jours d'hiver. Il y a aussi quasiment le reste du temps du mistral qui ne provoque normalement pas de gros dégats (encore que deux des 6 ont été perdus par mistral). Et il reste une dizaine de jours de larguade, où il est quasi certain que cela se terminera mal. 10 jours sur un semestre...

Mais cela reste du suicide, sauf a regarder la météo tous les jours et a être dispo pour rentrer au port à chaque alerte.

Le problème me semble évidement le prix dément des places de port. Il y a bien 200 places libres dans le port de Bandol (sur 1.800 places). Mais à quel prix ? Je m'en prend pour 400 € par mois pour Erendil, et je comprend bien que cela peut poser un vrai problème de budget.

Ce qui explique que tu puisse être obligé de courrir le risque de perdre ton bateau devant un port vide.

Cela fait pourtant bien longtemps que je répéte à la capitainerie que même la Sncf a fini par comprendre que rien ne coute plus cher qu'une place vide, et qu'il vaut mieux les remplir, même en les soldant.

Jacques

et le gin fizz
coulé a tamaris ,tu l'as vu jean ?

06 jan. 2009

J'aime vraiment pas....
... voir ça.... :-(

06 jan. 200916 juin 2020

Il est là,
J'ai fais quelques photos la semaine dernière,il y a eu beaucoups de dégâts.Je connais certains des bateaux qui ce sont échoués, c'était des bateaux trés entrenus et surveillés .Comme quoi l'hivernage au mouillage ,même avec des propriétaires vigilants,est trés risqué.
JD

06 jan. 2009

ça doit etre
terrible de retrouver son bateau ainsi
beaucoups de temps pour construire un reve
et si peu de temps pour le voir partir :-(

06 jan. 2009

3 fois à la voile et j'ai pris la navette une dizaine de fois
j'ai vu des voileirs coulés mais parfois de trop loin, à Tamaris c'était le sun odyssey, il y a eu aussi un voilier plus petit dont le mat était au dessus de la route avant le fort napoleon; le folie douce à l'arrivée de la navette, un autre pres de la grande tente blanche, un voilier vert en ketchaussi que j'ai vu arriver par ses propres moyens, pet etre le gin fizz
:-(

Farol do Arnel, Sao Miguel, Acores

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