Votre avis d'experts en coque bois m'intéresse !

Bonsoir,

Comme ça sur les photos, je ne vois rien de choquant, les boulons de quille on l'air dans un état correcte.
Mais je ne connais pas bien les pointus, et c'est surtout au touché qu'on repère la pourriture.

Pas de secret il faut passer ses mains partout ou avec un couteau a bout rond (pour ne pas trop effrayer le vendeur).
Il faut prendre son temps.
Essayer un peu partout au niveau de la quille et de l'étambot.
Pour les varangues et membrures c'est souvent à la liaison avec la coque que ca commence à pourrir.

Bien regarder chaque barrot.
Et toute la serre bauquière et derrière si possible.

Il faut aussi ausculter le bateau hors de l'eau, particulièrement l'étambot et la liaison avec la quille.
Ceci dit, si il y a un peu de pourriture à un endroit pas vital ce n'est pas forcément très grave, le bois ca se répare ou se change, mais il faut analyser les conséquences et les couts.

J'en suis à mon deuxième bateau classique bois. Avant de me décider pour le deuxième j'en ai vu un certain nombre. Beaucoup avaient des problèmes, dont un, où dans un endroit bien caché je pouvais enfoncer entièrement le manche d'une cuillère dans la quille...

Bien à toi

Si l'on y connaît pas grand chose, mieux vaut se fier à un expert SPÉCIALISE dans les les voiliers en bois. Parceque effrayer un vendeur avec un couteau pointu, c'est pas véritablement un problème!... Et si c'est un problème...Laisser tomber! Ce n'est pas un couteau un peu pointu qui mettra le bateau en danger! Et s'il le mets... se sauver!

Quant aux boulons de quille on peut faire une radiographie sur place, comme une echographie, chose que j'ai fait faire sur mon colin archer avec une reponse positive, a mon grand soulagement...
Demander a une societe .specialisee dans les inspections non destructrices...

L'état des œuvres vives est certes primordial. Mais ce sont principalement les œuvres mortes qui se dégradent au fil du temps (pluie, soleil). Je conseille de les examiner avec autant d'attention, si ce n'est davantage, que les œuvres vives. Les infiltrations d'eau douce qui pourrissent tout commencent par là. Préter une attention particulière aux traces de coulure et aux dièdres rentrants.

Je ne peux qu'etre d'accord avec ce qui a été dit ci dessus. Les oeuvres mortes sont aussi importantes que les vives. En particulier la bauquiere et la serre de bauquiere.
Pour la coque surveiller le séchage, heure par heure, après la sortie de l'eau. Si une partie reste humide alors que le reste de la coque est sèche, c'est que cette zone est pourrie.
En tout état de cause faites passer un expert quand vous avez identifié un bateau qui vous intéresse vraiment

tout a été dit…..mais je tempère un peu ces recommandations car il faut aussi tenir compte du prix et des moyens (financier et/ou matériel) et de ses compétences dont on dispose, car acheter a petit prix un super bateau dont on a eu le coup de foudre peut être aussi finalement une bonne affaire, le tout est de limiter au maximum les mauvaises surprises...LECELTE