Votre avis éclairé sur la responsabilité lors d'une manœuvre de port

Bonjour à tous,
Tout d'abord je me présente je m'appelle Francis, je navigue sur un voilier de 45 pieds et mon port d'attache est à la Rochelle.
Je n'étais pas inscrit jusqu'à présent sur HEO mais je viens régulièrement y consulter les forums, pour m'informer, découvrir, rigoler, rêver un peu.
Je sais que ce comportement va faire grincer les dents d'un certain nombre d'entre vous et va certainement être sujet à une nouvelle polémique mais je tente le coup quand même de vous poser une question.
Ce dimanche ma manœuvre d'amarrage à tourner à la cata. Plutôt qu'un long discours je vous poste le document que je compte envoyer à mon assureur.
Ma question est de savoir si j'ai une chance de pouvoir me retourner contre le bateau B, qu'en est il de la responsabilité de chacun ? Que dit le RIPAM à ce sujet (je n'ai rien trouvé de vraiment concret) ?
Je vous remercie par avance pour vos réponses éclairées.

L'équipage
10 juil. 2017
10 juil. 201710 juil. 2017

Une première remarque sur ton document : aux minimes, comme dans toutes les régions civilisées, on ne se gare pas "à cul", comme chez les sauvages, mais a l'endroit : proue au ponton.

Secondairement, il est en effet d'usage que le bateau qui manoeuvre soit privilégié.

11 juil. 2017

Je ne sais pas si on est plus ou moins civilisés qu'ailleurs mais dans cette partie du port toutes les places ou au moins 90% des places paires ont leur bateau avec l'étrave nez au vent. Peut être est ce différent ailleurs ??? mais en ce qui me concerne je préfère rentrer en marche arrière et descendre directement sur le ponton par la passerelle.

11 juil. 2017

en med ce qui est civilisé est de se mettre "cul" à quai, c'est à dire de dire bonjour à ceux qui passent, c'est aussi plus pratique pour les amarrages avec pendille, passer le fil électrique le tuyau d'eau etc, charger les courses, monter et descendre bateau plutôt qu'au bout d'un "finger dock" instable mébon des gouts et des couleurs !
:mdr:

C'est vrai que les sauvages ont des goûts et des couleurs curieux... :cheri:

11 juil. 2017

On se gare proue à quai quand il y a des cateways.
Sinon c'est bien plus pratique de se garer cul à quai comme dans de nombreux endroits et pas qu'en méd. De plus moi ça ne me dérange pas que des personnes me voient déguster mon T-punch dans mon cockpit. A l'occasion je leur propose de partager si la bouteille le permet.

11 juil. 2017

En Baltique, souvent il n'y a pas de catways, juste 2 poteaux bois ou une bouée sur corps-mort, et on s'amarre proue au quai; d'ailleurs, les balcons des bateaux de ces régions ont ouverts, et équipés d'un marche-pied.

@Huma
Et là : il y a des catways...

Moi, en fait, ce qui me gêne poupe au ponton, c'est que tout le monde peut voir que je n'ai pas d'écran plasma :-(

10 juil. 2017

Malheureusement, d'un point de vue assurance il aurait mieux valu continuer la manœuvre pour entrer dans ta place et que lui vienne te percuter; à mon avis il aurait été entièrement responsable. Dans le descriptif que tu fais, même s'il t'a gêné, il n'est pas entré en contact avec ton bateau; c'est toi qui a changé de manœuvre et qui es venu percuter les autres bateaux. Encore un indélicat qui oblige les plaisanciers responsables à prendre des risques et à se mettre dans des situations délicates et lui s'en sort sans rien. Vraiment désolé.

10 juil. 201710 juil. 2017

Sauf si "l'autre" existe (à accepté d'exister) et est identifié.

11 juil. 2017

C'est aussi mon sentiment. Mais c'est vrai que sur l'instant on pense surtout à ne pas casser son bateau

10 juil. 2017

comment le bateau B pouvait-il savoir que tu allais faire marche arriere et te mettre en travers de son chemin ??? ..

il aurait eté plus judicieux d'attendre qu'il soit passé pour faire ta manoeuvre

Pour faire une manoeuvre inhabituelle. ..

10 juil. 201710 juil. 2017

"Comment le bateau B pouvait-il savoir que tu allais faire marche arrière et te mettre en travers de son chemin ???"
L'un ou l'autre des deux bateaux aurait pu donner 5 coups de trompe : je m'interroge sur vos intentions.
Le bateau A aurait pu donner 3 coups de trompe : je bat arrière
Puis 1 coup : je viens sur tribord.

11 juil. 2017

Le bateau B venait de faire un demi tour sur lui même et était arrêté. Au port des Minimes dans le bassin des Tamaris, les catways et pontons sont très longs, le bateau B était au moins à 100 m de moi et je le précise à nouveau, il était stoppé, donc je pouvais aussi penser de mon côté qu'il s’apprêtait à manœuvrer pour rentrer dans sa place.

12 juil. 201716 juin 2020

"Qui a une trompe à portée de la main ..."
Perso, j'ai toujours la trompe à portée delà main lors des manoeuvres de port. Justement pour ce type de situation.
La trompe n'est pas un Klaxon, mais un mode de communication codée entre navires. Cf. Le RIPAM qu'aucun skipper ne devrait ignorer.

10 juil. 2017

Erreur : 2 coups : je viens sur bâbord, et non 1 coup ...

11 juil. 2017

Je n'ai pas toujours (en fait jamais) la corne de brume à portée de main, et dans ce type de manœuvre j'ai besoin de mes deux mains...
Maintenant s'engager entre les pontons et amorcer la manoeuvre de rentre au catway en marche arrière alors que le bateau B arrivait en face... était peut-être un précipité...

11 juil. 2017

dans le doute on s'abstient...on attend un peu avant d'entreprendre une manoeuvre qui vous met en travers de la route éventuelle d'un autre bateau

11 juil. 2017

Oui c'est vrai, j'aurai du "corner" plutôt que faire des gestes de la main.

12 juil. 2017

Faut être retraité de la marchande pour imaginer ce mode de communication...
Qui a une trompe à porté de main quand on rentre dans sa place de port ?

Déjà que je gueule quand on klaxonne en ville, alors si c'est pour retrouver les mêmes au port ?!#

11 juil. 2017

Parce qu'il est au fond de la panne, qu'il vient de faire demi tour en constatant qu'il n'était pas à son ponton.
Alors plutôt que d'avancer vers un bateau qui semble arrêter et prêt à manœuvrer, je pense qu'à sa place j'aurai attendu de voir ce qui se passe plutôt que de filer directement à contresens.
Mais la logique des choses n'est pas forcément le bon sens pour tous.

10 juil. 2017

As tu beaucoup de degâts sur ton bateau ?

Moi aussi je pratique la marche arrière, et je comprends tout a fait ce qui s'est passé. Pour ma part je n'aurai pas interrompu ma manoeuvre car avec un vent de travers le risque de se retrouver poussé sur les autres bateaux est très important.

Quand ma manoeuvre est lancée, je compte sur le bon sens des personnes qui me voient manoeuvrer et je continue. Rien de pire que de se retrouver sans erre. Le propulseur n'est que de peu d'aide.

Compte tenu du fait que l'autre bateau n'a pas été impliqué dans le choc, ta responsabilité sera malheureusement entière.

10 juil. 2017

Le bateau B aurait du laisser la place pour ta manoeuvre et ne pas avancer.
Pour autant, tu es rentré entre les deux pontons alors qu'il était en circulation que ce soit dans un sens ou dans un autre. Le principe est ne pas s'engager sans que l'autre ait fini de maneuvrer.

11 juil. 2017

le bateau A aurait du attendre avant d'entreprendre sa manoeuvre...

10 juil. 2017

les règles du ripam sont claires, il fait d'ailleurs partie des documents obligatoire à bord, inclus souvent dans les almanachs/
règles 9 chenaux étroit et 14 concernant le croisement de navires faisant une route opposée. ta manœuvre lui coupe la route, tu es en tort dés le début. Vous deviez serrer à droite et vous croiser par babord. il est que l'on ralenti quand on voit un bateau qui manœuvre, mais il est également vrai qu'avant d'entammer une manœuvre on s'assure que l'on peut sans gêner. c'est comme sur la route, celui qui change de direction doit le faire sans gêner et en s'assurant que sa manœuvre est visible et compréhensible. en avant tu aurais sans doute eu le temps de passer, en arrière il fallait soit avancer un peu plus pour le laisser passer puis reculer plus, soit ressortir en arrière. Sinon, l'avertir même d'un coup de trompe, même non réglementaire, en appelant pour qu'il stoppe le temps que tu passe.
Après, derrière un bureau, sur shéma c'est si simple ! et les manœuvre de port c'est toujours un risque, il y a des bateaux partout, en allant on prend le risque de ne pas s'arrêter, d'être surpris, et trop doucement de déraper et de ne pas être assez manoeuvrant.
Une solution aurait peut être été de mettre en arrière plus tôt quand tu t'es retrouvé prés de touche les deux navires... mais ce n'est pas évident.
mais là tu es pleinement responsable.

11 juil. 2017

règles 9 chenaux étroit et 14 concernant le croisement de navires faisant une route opposée.
Ta manœuvre lui coupe la route, tu es en tort dés le début.
Vous deviez serrer à droite et vous croiser par babord.
Il est habituel de ralentir quand on voit un bateau qui manœuvre, mais il est également vrai qu'avant d'entamer une manœuvre on s'assure que l'on peut le faire sans gêner ni dans l'espace, ni dans le temps.

10 juil. 201710 juil. 2017

Bienvenue forticho sur le forum !!! Domage pour cette merde !!
Je suis pas assureur mais quand je vois ton schéma tu te plantes tout seul en faite !! Je pense en voulant bien faire malheureusement tu t es mis dans l erreur et tu aurais du continuer ta manoeuvre ou attendre que l autre bateau sorte ou !!je sais c est dure mais te laisser rentrer dedans !! Au moins la il était en tort !!
Bon courage pour la suite
Tony

10 juil. 2017

Euh ...en " tort " ;-)

10 juil. 2017

J ai corrigé :oups: :oups: :oups:

10 juil. 2017

B n'était pas en tort, y compris en cas d'abordage :il ne fallait pas lui couper la route, même en marche arrière ! on se croise par babord. il fallait le laisser sortir et manœuvrer après son passage, ou s'assurer qu'il le laisser effectuer sa manœuvre.

10 juil. 2017

La rêgle 8 est que l'on ne doit engager une manoeuvre si et et seulement si cela ne risque pas de conduire à un abordage.

Dans le cas d'espèce, les deux bateaux étant en face à face, il fallait soit stopper soit poursuivre tout droit en gardant un espace suffisant avec l'autre bateau.

En aucun cas, il ne fallait forcer le passage.

11 juil. 2017

Je précise à nouveau. Les bateaux étaient face à face l'un à l'entrée des catways l'autre au fond des catways distants de plus de 100m. Les deux bateaux étaient à l'arrêt. Je ne pouvais pas savoir si le bateau B manœuvrait pour rentrer dans sa place.
Par contre lorsqu'il s'est mis en marche avant, moi je commençais à reculer. Cela aurait du, à mon sens l'alerter et lui indiquer que je manœuvrais. Il aurait du ralentir et me laisser terminer ma manœuvre plutôt que de mettre les gaz pour tenter de passer au plus vite.

12 juil. 2017

je plussoie... lui a fait une route normale, toi non, tu t'es mis en travers du chenal empêchant tout passage. avant une telle manœuvre, il faut s'assurer que tu pouvais l'exécuter sans gêne pour les autres usagers. face à face, à l'arrêt, cela a du durer très peu, une seconde maxi. il est au fond du chenal, la logique en te faisant face est qu'il en sorte, en tout cas, c'était sa route normal, tu aurais du attendre une ou deux secondes pour voir s'il prenait aussi une place en marche arrière et alors entamer ta manœuvre et en voyant qu'il sortait lui laisser le passage.
peut être un manque d'habitude, nous voyons en atlantique encore peu de bateau se mettre cul au ponton, de se fait dans cette situation le reflex est qu'il sort, ce qui correspond aux règles du ripam, habitué à l'inverse on doute.

11 juil. 2017

il aurait du, mais il ne l'a pas fait,

il est cependant resté dans ses droits et a manoeuvré pour éviter l'abordage ,
tu lui coupais la route normale, et est remonté à gauche du chenal en accélérant pour gagner au vent (15 noeuds de travers), pendant que tu reculais.

10 juil. 2017

à la place de B, j'aurais attendu que tu aies fini ta manœuvre, je suis d'accord avec polak; sans vitesse, avec ce vent de travers, tu ne pouvais que dériver vers le ponton 52.

11 juil. 2017

C'est ce que moi j'aurai fait en tout cas.

11 juil. 2017

et B sous le vent dans le chenal et à l'arrêt se serait vautré sur les bateau sous le vent en dérivant....

10 juil. 2017

Désolé pour toi. C'est rageant. .. J"ai eu un cas similaire il y a 1 semaine, heureusement sans gravité (je n'ai touché personne ). Quand on quitte sa place de port, il me semble de bon usage de regarder que personne n'arrive, sinon on attend 30s. C'est pas le cas de tout le monde et je me suis retrouvé a vouloir rentrer sur ma place (toujours en marche avant c'est plus facile et pourquoi chercher les difficultés ? ) et un voisin quelques places à côté était pressé de sortir. .. Malgrés mes signes il est sorti quand même de sa place et m'a empêché de prendre mon virage croisant ma route devant ma place. J'ai dépassé ma place et raté le virage, bref retrouvé en travers de l"allée , occupé à ni trop avancer et ni trop reculer pour éviter les voisins de ponton. .. Je suis ressorti de l'allée pour le deuxième essai. Je ne rate jamais normalement ou c'est très rare, comme quoi un élément inattendu peut tout faire rater. J'ai quand même râlé mais cette personne bien qu'elle aurait dû attendre ne pouvait pas connaître ma manoeuvre. Le mieux c'est encore de sortir hors saison quand on est tranquille, ou prendre vite le large... Peut être ai-je tord? Mais je ne suis jamais sorti de ma place quand un bateau se présentait dans l'allée.

11 juil. 2017

"le mieux c'est de sortir hors saison quand on est tranquille" . :mdr: :mdr: :mdr: :mdr:si on fait tous ça ,on va déplacer la haute saison..!!

11 juil. 2017

Les assurances, avec les documents et témoignages que tu leur fournis, vont déterminer les responsabilités, ils savent très bien faire, ce n'est pas à toi d'aller discuter avec le bateau "B".

11 juil. 2017

1 - Tu ne devais pas t'engager alors qu'un bateau sortait
2 - Tu lui a coupé la route alors qu'il longeait des bateaux sur tribord avec vent latéral bâbord. S'il s'arrêtait il allait toucher à tribord.

C'est mal barré pour toi.

11 juil. 201711 juil. 2017

Bjr Forticho

J’ai bien peur moi aussi d'être d'accord avec mes petit camarades !

Allez haut les cœurs, c'est que du matos pas de vie en jeux ! Ton assureur fera la gueule, tu as appris que les cons sortes aussi leurs bateaux les mêmes jours que toi ! Tes voisins de pontons comprendrons et ne t'en tiendrons pas rigueur et tu te souviendras que toutes manœuvres est risqué !
Bon courage pour la suite !!!
Et reste prudent !

;-)

11 juil. 2017

Les voisins ont bien compris ce qui s'est passé et savent comment je manœuvre. Les dommages ne sont pas très importants : mon balcon arrière est tordu et le davier des 2 voisins sont tordus aussi.
Je n'ai pas eu de soucis avec eux.
Le bateau d'en face s'est porté témoin et m'a donné le nom du bateau B, la capitainerie m'a donné l'emplacement du bateau B. J'ai été voir son capitaine et il m'a laissé ses coordonnées.
Maintenant mon assureur m'a effectivement indiqué qu'il aurait été préférable que je me laisse aborder, car en l'absence de sinistre avec le bateau B, on considère que c'est moi qui me suit planté tout seul.
Donc à moins que le capitaine de bateau B reconnaisse les faits, vis à vis des assurances c'est moi qui suis en tort.

11 juil. 2017

Je trouve ça presque culotté d'incriminer le capitaine du bateau B.
Je ne sais pas si il a bien ou mal réagi mais tu es pour le moins à l'origine de l'accident.

12 juil. 2017

il vaut mieux que tu n'aies pas été abordé par B car tu étais aussi en tort vis à vis de lui.... regardes bien le ripam et penses aussi à une allée de garage ou de stationnement dans un parking pour voitures, là c'est très similaire : une voiture sors de l'allée alors que tu coupe l'allée pour te stationner, la politesse veux que si tu as commencer il t'abandonne sa priorité, mais il n'en est pas moins prioritaire, et c'était à celui qui manœuvre de laisser passer celui qui est en route normale que ce soit en voiture ou en bateau !

12 juil. 2017

"mon assureur m'a effectivement indiqué qu'il aurait été préférable que je me laisse aborder"

Ton assureur ne connait pas les règles de navigation.... Il faut tout faire pour éviter l'abordage...

Le conseil de ton assureur a pour objet de ne pas avoir de sinistre à régler ...

11 juil. 2017

On ne manoeuvre pas en arriére ! Le cul à quai, c'est bon pour les mokos qui veulent s'exhiber a l'apéro dans le coquepitte. En Atlantique, ça ne se fait pas, c'est une question d'etiquette maritime (comme le linge qui séche ou les défenses en place en mer...).
Sur le dessin, tous le bateaux sont montrés cul à quai, sur Google earth il n'en est rien !
Ps : je plaisante, mais il y a un fond pudeur bretonne qui ne veut pas que les gens regardent dans le coquepitte...:acheval:
Sinon, effectivement tu l'as dans l'os (un peu comme quand tu rentre dans la bagnole qui vient de freiner pour rien devant toi...) :non:

11 juil. 2017

:lavache: :lavache: :lavache:
On ne doit pas avoir la m^me version de google earth ?
:heu:

11 juil. 201711 juil. 2017

Si tes dessins sont justes tu es quasi en bout de ponton.

Pourquoi avoir été lancer ta manoeuvre entre les pontons alors que c'était si simple de faire ton demi tour et engager ta marche arrière dans le chenal.

Concernant ton cas tel que tu le décris et le dessines.

A et B aurait dut se croiser chacun en faisant route sur tribord.
A de part sa manoeuvre a contraint B à venir sur bâbord.
A a perdu le contrôle de sa barque et finit dans les bateaux amarrés au ponton

on reproche quoi a B au juste ?

De plus en regardant tes dessins ça donne vraiment l'impressions que si A avait simplement continué sa manoeuvre B avait la place de passer.

Pour moi tu es en tord sur toute la ligne
1° tu aurais dut attendre le croisement pour engager ta manoeuvre.
2° une fois ta manoeuvre lancée il fallait aller au bout

11 juil. 2017

Si tu connais les Minimes et notamment le bassin des Tamaris, tu devrait savoir que le chenal c'est comme le périph. Il y passe des bateaux en permanence. Donc faire la manœuvre dans le chenal coupe le passage aux navires dans les 2 sens ce qui à mon humble avis n'est pas une bonne solution.
En tant normal, B aurait pu passer sur le devant de mon étrave quitte à dévier sur babord. Mais ce jour là, à cause du vent je m'étais placé un peu plus haut (proche du ponton 51) à cause du vent qui allait me faire déraper.
Il y a le dessin certes, mais aussi les impondérables à gérer au cas par cas, selon, le vent, le courant et le trafic.

12 juil. 2017

Les conditions de manoeuvre doivent prendre en compte tous les facteurs, y compris les circulations dans le chenal.
Le facteur vent t'a demandé de te présenter au vent du chenal pour entrer en marche arrière, c'est normal

tu a vu le bateau B, il ne pouvait stopper sous peine de dériver et de se trouver sur les bateaux de ton ponton. Il ne pouvait sortir normalement, parce que tu faisais ta manoeuvre en lui coupant la route.Il a vu ta manoeuvre et a évité l'abordage en manoeuvrant...

Je ne vois pas ce qui peut lui être reprocher, c'est toi qui as interrompu ta manoeuvre... et t'es fait surprendre par l'autre bateau et par le vent...

Naviguer, c'est prévoir, y compris l'evolution de l'environnement...

11 juil. 201711 juil. 2017

@ Rigil:Bien si Forticho tord les daviers de ses 2 voisins c'est bien que ces bateaux étaient aussi cul à quai.
Après chacun fait comme il veut, selon les bateaux et les hauteurs de franc bord il est parfois plus facile d'embarquer par l'ar selon l'équipage (enfants, des pas souples, un chien, etc)

11 juil. 2017

Tu voulais que ce soit le bateau B qui se mette à l'arrêt pour te laisser manœuvrer ?
C'est lui qui aurait alors dérivé sur le ponton 52 !
Moi j'aurai fait comme lui, c'était à toi d'avancer jusqu'à l'avoir croisé quitte à faire une marche arrière un peu plus longue ...
On ne se met pas en travers de la route d'un autre bateau quand il y a du vent !

11 juil. 2017

Même sans vent ;-)

11 juil. 2017

Pour moi la responsabilité est clairement à imputer au port des minimes et au placement des bateaux. Nombreux sont les ports qui pour des raisons purement mercantiles augmentent le nombre de pannes en réduisant les espaces de manoeuvre. C'est le cas aux Minimes ou cerise sur le gateau, le marinero explique s'il y a problème, que les skippers cherchent toujours de bonnes excuses. J'ai vécu cela il y a un mois. Un bateau qui pour entrer ou sortir d'une place n'a pas sa longueur fait courir un danger à lui et aux autres. C'est le cas aux Minimes. La responsabilité du port dans le placement des bateaux est donc pleinement engagée.

11 juil. 201716 juin 2020

Je viens de visualiser sur gougueulehersse la configuration des lieux (image en PJ, le Nord est en haut).

Avec le bateau "à cul", le vent dominant d'Ouest, c'est une place dans laquelle on accède toujours poussé par le vent.

Je vois mal enfiler la chicane depuis l'avant port en marche arrière, avec le vent traversier ce serait un peu Rock'n roll et la place disponible pour manoeuvrer est "limite".

Pour moi, c'est une place destinée à être prise en marche avant et quittée en marche arrière : à l'endroit. d'autant que les catways sont plus larges côté ponton ce qui n'est pas compatible (ou, du moins, pas pratique) quand on est stationné "à cul".

11 juil. 2017

SI j'avais cette place et devait me mettre en marche arrière je ferais ça.

11 juil. 2017

si tu vas à Paimpol en pleine saison , dans le petit bassin les bateaux parfois ne peuvent même pas se croiser! quand aux manoeuvres, un 10 m à tout juste la place pour tourner pour se garer pônton visiteur. le port n'y est pour rien.si tu y vas tu sais à quoi t'attendre.(et ça se bouscule pour aller dans cette magnifique escale!!) :pouce: :pouce:

11 juil. 2017

Il y a d'autres ports où les manœuvres demandent une certaine maestria. Soit parce qu'ils sont surchargés soit parce qu'il y a peu de place. Pour les plus proches de chez moi : St martin de Ré, bateaux à couple sur plusieurs rangées et plusieurs épaisseurs. L'ile d'Yeu où mon bateau prend quasiment toute la largeur du chenal. Il faut juste être cool sur la manette de gaz. :mdr:

11 juil. 2017

@ Gradlon, à cet endroit précis du port on a largement la place de manœuvrer, je ne pense pas que l'on puisse incriminer les Minimes sur ce coup là.

12 juil. 2017

aux Bassin des Tamaris à LR, il y a pas mal d'espace entre les pannes
bien plus qu'à Saint denis d'oleron par exemple

12 juil. 2017

Si il y a pas mal d'espace c'est incident est d'autant plus anormal !

12 juil. 2017

L'espace libre de manoeuvre ou de circulation entre les bateaux amarrés en vis avis sur deux pannes doit être au minimum égal a 1.5fois la longueur hors tout du bateau le plus long amené à s'y amarrer. C'est une préconisation...que beaucoup de capitainerie essaie de mettre en oeuvre.

Mais quand les plaisanciers prônent une facturation sur la longueur de signalement et que le port n'a pas vérifie la longueur hors tout, il peut y avoir problème: fausse déclaration ou placement ne correspondant pas au bateau

Un juge tranchera de la responsabilité du port ou du plaisancier...

Se mettre l'avant à quai est plus pratique par vent traversier aux pannes:
1-l'équilibre d'un bateau est facile à tenir au moteur l'arrière au vent
2-le barreur d'un bateau amarré l'avant à quai peut voir ce qui se passe dans le chenal et entreprendre sa manoeuvre de sortie quand il le peut
3 un bateau se manoeuvre par l'arrière, c'est là que se trouve l'hélice et son pas, le safran.

mais chacun fait comme il veut (peut, surtout avec un propulseur d'étrave)

11 juil. 2017

Je serais juste ressorti de la panne, pour reprendre à mon aise une fois que le copain en était sorti, c'est la meilleure chose à faire quand le plan A ne se passe pas comme prévu...

Regarde la configuration des lieux, sortir de la panne ne te donne pas plus de place pour manoeuvrer.

11 juil. 2017

Ok Némo, mais ça permet en tout état de cause de prendre du recul et attendre que la voie soit libre, non?

Cezembres: j'aurais fait pareil, histoire de partir de bien loin et assurer un bon contrôle en marche arrière, sentir vent et courant et ne pas de voir chipoter entre les pannes, au moment ou je casse mon ère entre pour me faire éventuellement surprendre par vent ou courant à cet instant sensible.

11 juil. 2017

En tout cas merci pour toutes vos réponses, c'est intéressant de voir comment chacun pense qu'il aurait agit.
Bien sûr dans l'action tout cela va très vite et comme dans tous les accidents c'est souvent la conjonction de plusieurs facteurs imprévisibles qui amènent au crash et jamais qu'une seule cause.
- Certains auraient joué la prudence
- Certains auraient préféré le bon sens ou la courtoisie
- D'autres semblent penser qu'il n'y avait qu'une seule solution "se laisser aborder"
- En fait je me rends compte qu'il est difficile de juger d'une situation sans avoir vu comment cela s'est passé, sans connaître la configuration des lieux, sans savoir comment était le plan d'eau ce jour là.
J'aurai certainement réagi comme vous en lisant les choses plutôt qu'en les ayant vécues.
Une chose est quasiment acquise … je l'ai dans le baba :-(

11 juil. 2017

Bonjour Francis ,
Dommage avant les vacances , mais cela fait partie des expériences malheureuses , il me semble que ta responsabilité soit engagée dans la mesure ou tu ne dois engager une manœuvre que lorsque tout est clair , hors ce n'était pas le cas , vous deux bateaux auraient du se croiser avant que tu n'engages ta manœuvre (comme en voiture en somme) , une fois les 2 bateaux croisés alors tu bats arriere.
Bon courage et a bientôt.

11 juil. 2017

Mithril.
Bonjour. je suis au Minimes et la place pour manœuvrer est juste. Le débat entre arrière ou étrave à quai je le laisse de coté. je préfère la liberté de choix. Par contre je préfère placer mon étrave face aux vents dominants, à chacun ses gouts.

Malheureusement pour toi, je crains que ta seule responsabilité soit engagée. je suis d'accord qu'il te faille t'engager entre les deux pannes aux "heures de pointes" mais perso j'aurais attendu la sortie de B.
Bon courage

11 juil. 2017

"je préfère placer mon étrave face aux vents dominants,"
en manoeuvrant je fais juste l'inverse sachant du'en marche AR et cul face au vant tu ne risque pas de voir partir ton étrave au bon vouloir dudit vent.

Cela dit, j'ai toujours engagé ma manoeuvre à ma place en fonction du vent (qui varie de 180°) donc soit de dépasse ma place et cule ensuite soit je cule avant...
Où j'étais avant (à port Napoléon) j eloupais systématiquement ma manoeuvre si je faisais pas comme ça.

Je mets l'étrave à quai que quand je dois arriver façon bourrin dans du vent très fort sinon galère pour débarque mon chien, voire impossible en med car pas de catway - le me vois pas le jeter par dessus le balcon AV

11 juil. 2017

Petite précision pour tous.
Je pense que mes croquis expliquent un certain nombre d'enchainement de manœuvres, mais malheureusement ce n'est pas un film et la question de timing semble échapper à un certain nombre d'entre vous. Notamment à tous ceux qui font référence au fait que les bateaux se croisent et font route, ce qui n'est pas le cas.
Ce qui apparait dans les faits c'est qu'il y a 2 bateaux immobiles chacun à un bout de la panne.
A ne sait pas si B manœuvre pour rentrer dans sa place et le contraire est aussi valable pour B. Bien que voyant un bateau entrer dans la panne, B aurait pu imaginer que A ne venait pas pour y faire du tourisme.
Lorsque A entame sa marche arrière le premier et commence à tourner sa poupe vers le ponton, B ne démarre qu'à ce moment là et fait route pour rejoindre la sortie de la panne.
C'est seulement à partir de ce moment là que l'on pourrait estimer que je lui coupe la route, mais on peut aussi imaginer que B quitte la panne et doit être vigilant au trafic et manœuvre qui sont en cours.
Je ne cherche pas d'excuses, je cherche juste à savoir si j'ai vraiment fait une erreur où si la situation est litigieuse.
Si vous aviez été dans le bateau B qu'auriez vous fait .
1 - Je fonce car de toute façon je suis prioritaire
2 - Oups ! j'ai mal évalué ma vitesse et j'arrive trop vite
3 - Un bateau où ça ? ah oui … je ne l'avais pas vu
4 - Prends ton temps pépère, je ne suis pas pressé
5 - Je vais lui raser les moustaches pour lui apprendre à vivre
6 - Un peu de courtoisie ne nuit pas, on fait de la plaisance.

11 juil. 201711 juil. 2017

Je suis un peu surpris que B soit à l'arrêt avec 15 nœuds de vend de travers ...
Pour se faire une opinion il faudrait avoir la version du capitaine de B.
Alors demande lui de venir témoigner !
Tu te demande si tu as fait une erreur ? Surement puisque tu as touché deux bateaux!
Loin de moi l'idée de vouloir t'accabler, nous faisons tous des erreurs, mais il faut savoir le reconnaitre ...

11 juil. 2017

Il est en fond de panne et protégé par les bateaux des autres pontons, je suis en bordure de chenal et je prends tout le vent.

11 juil. 201711 juil. 2017

la reponse est le 6 mais dans pour les deux bateaux toi y compris ...

si chacun avait été courtois l'un envers l'autre tout se serait bien passé , mais il semble que personne n'ait voulu céder sa petite prérogative...

et le grand coup de propulseur comme tout acceleration brutale n'apporte que des problèmes ,il est fort probable que c'est principalement cette forte accelération qui a entrainé ton bateau dans les autres

11 juil. 2017

surement ...mais le gros coup du propulseur ,comme les gros coup d'accelération ,ce n'est jamais bien bon çalà se termine souvent mal

11 juil. 2017

Pas de prérogatives, je pense que pour la plupart vous auriez agit comme moi dans ces circonstances.
Difficile de vous expliquer et surtout vous faire visualiser les choses. Je suis vraiment un type cool et courtois, respectueux des lois et réglements, soucieux de la sécurité. je ne pense pas avoir agit de façon prétentieuse et insouciante. C'est juste la faute à pas de chance.

12 juil. 2017

Ta question initiale était par rapport aux règles juridiques du ripam.
pour qui les connais, tu es clairement en tort et B a ait conformément à celle-ci, toi aussi en essayant d'éviter l'abordage ce qui est également prévu, mais pas en lui coupant la route !
ensuite ce que l'on aurait fait sur le coup, ce n'est pas du droit, pour ma part je pense que j'aurai reculer à la place de B pour rester manoeuvrant avant de repartir en avant tout en ralant fortement mais avec un sourire et un salut en te croisant après ta manœuvre !

11 juil. 2017

6, sans hésiter ! 4, sans abuser.

Effectivement en voyant que tu manoeuvres pour prendre ta place, B aurait du patienter les 10 ou 15 secondes nécessaires avant de s'engager plus avant. Ensuite, c'est la faute à pas de chance et à la mécompréhension des intentions de "l'autre".
J'espère que ça ne t'empêchera pas d'aller naviguer.

11 juil. 2017

comme Duduche Braz
6,sans hésiter ! et 4 , en saluant au passage ! on sait tous qu'une manœuvre peut être délicats à gérer suivant le bateau , le vent, le courant ,le nombre d'équiper, l'heure de l'apéros ,l'âges du capitaine,... !
;-)

11 juil. 2017

la grande question est : vous vous êtes dit quoi ?
il t'a gueulé dessus? s'est excusé?
tu lui as gueulé dessus? t'es excusé ?

11 juil. 2017

6 et 4
Sauf si le vent pose problème pour faire du surplace, B aurait pu patienter. Pour ma part je tends toujours le bras pour indiquer ma future manœuvre dès fois qu'elle ne soit pas claire ou évidente. Il y a manque de concertation-communication des intentions de chacun... mais facile à dire avec vent nul et fauteuil arrimé devant l'écran.

11 juil. 2017

Bonjour,

Selon moi, et vraisemblablement l'assurance, tu es 100% responsable, et ce pour une excellente raison: il n'y a aucun contact avec le bateau B. Ce dernier n'est donc absolument pas impliqué / implicable.
C'est pareil en voiture, si tu te mets tout seul dans le fossé pour éviter un contact avec autre véhicule, tu seras 100% responsable, quelque ait été la manœuvre de l'autre véhicule.

11 juil. 2017

si tu es à vélo c'est la voiture la responsable même si sans contact . piéton pareil. si tu tombes en reculant car une voiture arrive et s'arrete sans te toucher à 3 m de toi ,le conducteur est responsable à cent pour cent.
donc pas comparable..

11 juil. 2017

C'est pour ça qu'on a introduit dans la législation française la notion de "comportement dangereux" pour lequel on peut porter plainte. Introduit à l'origine pour les accidents de voitures sans "contact", et étendu ensuite à d'autres domaines (comme la chasse).
On peut être condamné pour comportement dangereux sans avoir "participé" à l'accident...
Après, dans ce cas particulier, il y a conjonction d'incompréhension mutuelle et de non-communication. Personne n'a tort mais l'assurance va payer :-)

11 juil. 2017

B fait une manœuvre pour passer sur ton tribord.
Tu continues ta marche arriere sans te soucier de B qui passe, puis tu modifies ta manœuvre pour éviter l'accrochage.
C'est un peu comme si pour te garer en épis en voiture tu empiétais sur la chaussée inverse sans prendre gare aux véhicules qui viennent en face.
Tu es malheureusement responsable du résultat meme si en peu de patience et de cordialité auraient éviter l'incident final.
Une seule régle prévaut a mon sens , vous vous croiser d'abord par tribord et ensuite du effectues ta manœuvre d'accostage.

11 juil. 2017

Le bateau B est dans son tord, il aurait du attendre la fin de ta manœuvre pour passer. En voiture les automobilistes doivent te laisser faire ton créneau avant de passer. Mais comme vous n'avez pas fait de constat amiable et qu'en plus il n'y a pas eu contact, ton adversaire dira que c'est toi qui n'a pas maîtrisé ta manœuvre en allant percuter d'autres bateaux. Donc "qui ne tente rien" n'a rien mais j'ai l'impression que tu n'auras pas gain de cause.

11 juil. 2017

"En voiture les automobilistes doivent te laisser faire ton créneau avant de passer."
Bizarre, j'ai appris le contraire... attendre qu'il n'y ait plus de véhicules avant d'entamer le créneau...

12 juil. 201712 juil. 2017

Ok pour débuter mais si un gars arrive après il doit attendre, d'autant plus que sur une une voie par sens il ne peut passer si d'autres arrivent en face.

11 juil. 201711 juil. 2017

Bonsoir,
déjà, @ Nemo, tu sais ce qu'ils te disent les sauvages qui se garent à cul dans les régions pas civilisées ???
Ensuite, Forticho va avoir du mal à expliquer à son assureur pourquoi il n'a pas laissé passer un bateau venant face à lui avant de manoeuvrer en lui coupant la route.
De surcroît, il n'a pas eu de contact avec ce bateau mais est allé se vautrer sur des bateaux amarrés qui ne demandaient rien à personne.
Cela ressemble fort à une manoeuvre ratée par quelqu'un qui maîtrise mal son bateau et qui essaie d'invoquer des excuses bidon pour justifier sa maladresse, et ça va être compliqué à défendre...

:mdr: :langue2:

12 juil. 2017

J'aurai bien envie de répondre que Mr Hoolof est bien prétentieux de prétendre de telles choses, et que son commentaire n'est en fait qu'un sujet à polémique. Sachez Monsieur que jusqu'à présent je n'ai jamais râté une manœuvre de port et que le jour où cela m'arrivera (car cela finira bien par m'arriver), je n'irai pas le claironner sur un forum et surtout pas ici.

Si tu considères que cette manoeuvre n'est pas ratée, je comprends que tu penses n'en avoir jamais raté auparavant.

C'est le résultat qui fait la réussite. ..

12 juil. 2017

Je ne vois pas en quoi mon commentaire serait prétentieux, simplement réaliste.

11 juil. 2017

100 m à 3 noeuds = 64 secondes (non compris la phase d'accélération).
C'est long pour se glisser dans sa place!

Quand je dois prendre ma place par l'arrière, je me mets en route arrière de très loin, là où il y a de l'eau claire. Cela permet d'être parfaitement manœuvrant sans craindre de voir la poupe ou la proue partir du mauvais côté; très gênant en zone très restreinte.

11 juil. 2017

La notion de priorité n'existe pas dans le RIPAM. Il y a la notion de navire privilégié.

Ensuite, il existe des règles de route qui s'appliquent.

Dans le cas qui nous occupe, 2 bateaux se font face. La règle est que chaque bateau doit manoeuvrer sur son tribord de manière à croiser l'autre sur babord.

Règle 14 : a) Lorsque deux navires à propulsion mécanique font des routes directement opposées ou à peu près opposées de telle sorte qu’il existe un risque d’abordage, chacun d’eux doit venir sur tribord pour passer par bâbord l’un de l’autre

Il n'y a pas le droit de couper la route de l'autre bateau. La seule façon de faire était de passer derrière.

Il ne sert à rien d'essayer de faire de grandes discussions :le RIPAM se veut le plus simple possible pour être applicable dans le monde entier.

Règle 8 :
e) Si cela est nécessaire pour éviter un abordage ou pour laisser plus de temps pour apprécier la situation, un navire doit réduire sa vitesse ou casser son erre en arrêtant son appareil propulsif ou en battant en arrière au moyen de cet appareil.

11 juil. 2017

On peut aller plus loin : comme Forticho est en marche arrière ( son arrière est donc son devant par rapport au sens de la marche ) on peut considerer que B est un navire rattrapant et que c'est sa responsabilité d'éviter tout abordage.

S'il y avait eu abordage il serait en tort...mais l'abordage a été évité.

Il va falloir appeler legiplaisance. :-p

11 juil. 2017

le problème est que forticho coupe la route par sa manoeuvre.

Après la responsabilité d'éviter un abordage incombe aux 2 navires (RIPAM là encore).

Si on veut pousser plus loin la réflexion : la manoeuvre d'évitement du bateau B réussit puisqu'il n'entre pas en collision avec le bateau A. Le problème après c'est que Forticho perd le contrôle de sa manoeuvre et va taper dans les navires au mouillage...

C'est pour cela que Forticho voit sa responsabilité engagée.

Mais laissons faire les spécialistes dans les assurances.

@Forticho : il serait intéressant que tu nous communiques - lorsque tu l'auras - l'analyse de l'assureur.

11 juil. 2017

J'ai été expert pendant 15 ans sur des sinistres en responsabilité civile (tous types de sinistres).
Tu n'a pas touché le bateau B et celui-ci ne t'a pas touché.
N'importe quel expert du bateau B dira: Prouvez que c'est nous qui vous avons poussé vers les autres bateaux puisqu'on ne vous a pas touché !
Tu ne peux pas le prouver matériellement et physiquement (même si tu l'expliques très clairement).
Ce fut simplement votre choix inapproprié dira l'expert du bateau B.
Donc l'expert du bateau B refusera toute responsabilité.
C'est une position de C.... je te l'accorde, mais c'est hélas comme ça que se traite ce type de dossier.
En gestion amiable entre assurances, aucune solution favorable pour toi à mon sens.
Mon expérience me permet de te dire qu'en procédure juficiaire la probabilité qu'un Expert judiciaire te désigne comme non responsable est plus qu'aléatoire.
Au mieux c'est 50 % de responsabilité que tu garderas à ta charge et par voie de conséquence les frais judiciaires que tu auras engagés resteront à ta charge sauf si tu as une assurance protection juridique qui accepte d'intervenir, mais j'en doute.
Bon courage.

11 juil. 2017

Je n'étais pas là et ne peux donc donner aucun avis sur les responsabilités, mais les assurances, par convention entre elles, tranchent au plus facile, donc pour elles au moins cher : pas de collision, pas de tiers responsable, et on clôt le dossier.
En revanche, je ne comprends pas trop la polémique sur l'amarrage proue ou poupe à quai… Personnellement, je m'amarre face au vent dominant, question de confort dans le cockpit (vent) et dans les cabines arrière (clapot sous les jupes).

11 juil. 201716 juin 2020

@Forticho : sur le plan des mesures, entre ton schéma 1, peut-être approximatif, tu diras, et la visualisation google maps, les distances que tu indiques sont étonnantes.
Tu indiques environ 100m entre les deux bateaux au premier dessin, qui est la distance totale réelle du ponton, d'un bout à l'autre.
Hors ton bateau est entre le 2eme et 3eme catway, quand le bateau B est à peine à 4 catways de toi. Ce qui fait 50 mètres au plus.
Je dis ça pour que tes mesures soient le plus exactes possibles dans ton rapport ; si l'assureur voit que tu galèges, que tu vois 100 quand il y a 50, il risque de classer l'affaire entre mauvaise foi et mauvaise appréciation.
Bon courage,
Pierre
:litjournal:

12 juil. 2017

Il s'agit d'un schéma, je n'ai pas fait tout le ponton avec tous les bateaux. Sinon il m'aurait fallu toute la largeur de la page.
Maintenant il y a un élément que vous avez tous occultés, c'est le bateau "témoin".
Ils étaient tous dans leur cockpit et cela s'est passé devant leur bateau. D'ailleurs c'est eux qui ont relevé le nom et le modèle du bateau.

11 juil. 2017

Bonjour,
Le bateau B ne c'est peut être pas comporté correctement mais vous êtes le seul à avoir eu un accident. Point à la ligne pour son assureur.
Le but est de ne pas payer, pour tout le monde... Désolé pour vous mais aucune chance pour vous.

12 juil. 2017

Je ne sais pas si ç'a aurait évité le distribil , je rentre toujours en marche AR dans les pannes, pas besoin de casser l'erre et partir plus ou moins ou la bateau veut au début de la marche AR

12 juil. 2017

@subversion c'est en voyant ce genre de commentaires que je comprends aussi pourquoi il arrive des choses comme celles qui me sont arrivées. Il y a des bourrins partout.
Quand on ne sait pas ce qui s'est réellement passé et que l'on a rien vu il faut rester modéré ou la fermer.
C'est aussi pour ça que je n'avais jamais eu envie de m'inscrire sur ce forum ou quelques ayatollahs à la science infuse, qui ont tout vu et tout connu, se permettent d'insulter les gens.
J'étais venu chercher des informations, avoir des avis. Je n'incriminais personne, pas même le bateau qui est la cause de mon problème. Je pensais juste qu'il avait fait une erreur d'appréciation au même titre que je n'ai jamais contredit dans mes échanges les personnes qui pensaient que j'étais en tort et que c'était moi qui avait fait une erreur d'appréciation. J'étais prêt à recevoir les critiques et à les accepter si elles étaient fondées, je ne me cherche pas d'excuses.

12 juil. 2017

@subversion c'est un troll, localisé en Belgique ?

12 juil. 2017

on peut dire à quelqu'un qu'il a tort sans être grossier. quand je lis cela je comprend pourquoi je préfère ma bouée à un ponton !

12 juil. 201712 juil. 2017

Pour mettre un terme à ce post, voici les conclusions de l'assureur.
Compte tenu que je n'ai jamais eu de sinistres, je n'aurai pas de franchise à payer. Compte tenu que c'est mon premier sinistre déclaré, je n'aurai pas de malus.
Etant donné qu'il y a un témoin occulaire attestant que les choses se sont déroulées telles que décrites et dans le timing décrit dans ma déclaration. Que la personne à l'origine du problème sur le bateau B m'a laissé ses coordonnées, l'assurance va tenter un recours pour le partage des responsabilités.
Peut être ce post servira t'il à d'autres navigateurs qui se sont penchés sérieusement et avec intérêt sur mon post et qui se retrouveront peut être un jour dans le même cas de figure. Merci à eux pour leur avis honnête et sans parti pris.
Quant aux autres, les grincheux, les "monsieur je sais tout", les donneurs de leçons, les impolis, les jaloux, je vous souhaite "bon vent" et surtout restez le plus loin possible de moi car vous êtes vraiment puant de prétention.

13 juil. 2017

c'est une histoire de gros sous qui n'a rien à voir avec les règles de navigation, Hélas!

"Quant aux autres, les grincheux, les "monsieur je sais tout", les donneurs de leçons, les impolis, les jaloux, je vous souhaite "bon vent" et surtout restez le plus loin possible de moi car vous êtes vraiment puant de prétention."

C'est vraiment pas sympath de traiter de la sorte ceux qui souhaitent que le bon sens et l'application des règles l'emportent et soient empreints de la plus grande courtoisie.

13 juil. 2017

Malheureusement il ne demande pas de l'aide, il demande l'approbation de ses pairs dans sa démarche de faire payer son erreur par son voisin.

13 juil. 2017

Je ne pense pas que cela s'adresse à tout le monde, seulement à une minorité qui n'ont pas été très bienveillants dans leurs propos, et il y en a plus hauts. Il a d'ailleurs remercié la plupart.

Dommage qu'il se soit désinscrit suite à cela, mais je comprends, il a pris quelques claques dans ce post qui ne donnent pas très envie de revenir demander de l'aide ou partager une expérience...

13 juil. 2017

C'est bien comme je le pensais, c'est un litige à régler entre assureurs.

13 juil. 2017

Il n'y a pas de malus dans le domaine de l'assurance de navires de plaisance.

"En France, le code des assurances définit que les contrats d'assurance concernant les véhicules terrestres à moteur doivent comporter une clause de réduction ou de majoration des primes ou cotisations. Ce coefficient de réduction majoration (CRM) est justifié grâce à un document que l'on appelle le relevé d'informations ou relevé de situation ; l'assuré en suit aussi l'évolution chaque année sur son échéancier. Ce document est établi par la compagnie d'assurances pour la période couverte."

12 juil. 2017

Un beau geste commercial, bravo à l'assureur !

13 juil. 2017

Forticho, encore un anonyme...

13 juil. 2017

non, simplement un désinscrit, ce n'est pas pareil.

13 juil. 2017

ah bon! les Minimes panne 52, 3 ème place extrémité coté panne 51

c'est une info pour tous afin de "rester le plus loin possible de moi"(@Forticho)

13 juil. 2017

Je regrette de m'être fait censurer (mais je le comprends) pour avoir brusqué Mr Forticho (qui a en effet supprimé son compte, peut-être par ma faute, peut-être après avoir eu les infos dont il avait besoin, peut-être d'avoir lu des avis qu'il ne voulait pas entendre).

  • Pourquoi j'ai été désagréable:
  • Car Forticho refusait d'entendre ce que nous tentions de lui faire comprendre, alors qu'il n'a pas l'air d'être un imbecile. Donc quand on a essayé d'être diplomate, patient et rationnel, il ne reste pas 36 solutions pour se faire comprendre...or si l'on relit bien son post de départ, Mr Forticho a un souhait: être conforté dans l'idée qu'il va pouvoir abuser de l'assureur et du bon vouloir de son voisin qui n'a (lui) pas commis d'erreur.

  • J'ai été impoli? Oui, par choix. Suis-je mal éduqué pour autant? Sans doute pas autant que quelqu'un qui a les moyens de s'offrir un 45 pieds et tente de faire payer par quelqu'un d'autre les conséquences de ses propres erreurs, à l'aide d'improbables raisonnements qu'il tente de faire passer pour arguments rationnels. En psychologie, on assimile d'aileurs ce genre de comportements à un certain type de personnalité. En cherchant un peu vous verrez de quoi je parle.

J'espère sincèrement n'avoir brusqué personne et je serai plus consensuel dans l'avenir (dans les limites de mon éducation, de mon intelligence et de ma volonté).

Amicalement

13 juil. 2017

Encore une mauvaise lecture de ce qu'est une discussion sur un forum...

Nulle part il est avéré que Forticho n'écoute pas les arguments des uns et des autres, mais il se trouve seul à défendre une position face à de nombreux arguments qui ne sont pas tous les même. De fait, ça donne le sentiment qu'il ne démord pas de sa position, mais c'est une impression, mas forcément une réalité.

Par contre Subversion, après deux posts qui ne répondent même pas à Forticho, et donc sans avoir donné l'impression qu'il se donnait du mal pour contre-argumenter, sort tout à coup un post carrément insultant (et pas seulement impoli, la différence est loin d'être négligeable) comme s'il avait passionnément participé au débat. Cherchez l'erreur.

Bref, on assiste en direct à l'art de foutre en l'air une discussion qui avait pourtant de vraies vertus pédagogiques...

13 juil. 2017

Salut,

Il posait juste une question...

C'est dommage d'être dans l'excès et irrespectueux avec la remarque de 45 pieds donc riche.

Je ne lui jetterai pas la pierre car cela peut arriver à tout le monde de commettre une erreur d'appréciation, de se dire qu'on a le temps pour faire une manœuvre en sous estimant le risque qu'un autre bateau change de vitesse. Pas de chance, dans son cas il y a eu casse. Sans vent travers il n'y aurait peut être rien eu. Et je peux comprendre le raisonnement même s'il n'est peut être pas correct d'un point de vue légal / assurance : l'autre bateau accélère alors que s'il avait ralenti, sans pour autant s'arrêter et perdre en manœuvrabilité, tout se serait bien passé, dans ce raisonnement l'autre bateau partage la responsabilité.

Content pour lui qu'il s'en sorte bien avec son assurance.

13 juil. 2017

Grace aux temoins, le navire a l'origine du stress et de la mauvaise maneuvre de Forticho pourrait etre partiellement implique dans les responsabilites.
Je trouve cela plus que raisonnable comme conclusion.

14 juil. 2017

négatif

15 juil. 2017

En cas de manoeuvre hasardeuse comme celle-ci, est-ce qu'un plaisancier peut envoyer 2 boules noires avec un bicône au milieu signifiant selon le règlement RIPAM: Navire à capacité de manoeuvre restreinte?
Avec cela, les bateaux (s'ils savent ce que cela veut dire....) se méfieraient et attendraient la fin de manoeuvre pour s'engager.....

17 juil. 2017

Encore une belle preuve d'intolérance sur ce forum ou un forumer pose une question et se fait lyncher par un ensemble d'individus dont la plupart se contente de répondre au post précédent sans vraiment répondre à la question d'origine.
J'ai relu l'ensemble des interventions de Forticho. Je trouve que son questionnement est légitime et je pense qu'il a présenté les choses honnêtement et objectivement. Il aurait pu présenter les choses tout autrement et je suis sûr qu'une majorité lui aurait donné raison.

Le constat de mauvaise foi aurait été le suivant :
Je rentre dans ma panne afin d'effectuer ma manœuvre d'amarrage (bateau A).
Devant moi un bateau arrive en en bout de panne (bateau B) et subitement fait demi tour pour repartir en sens inverse.
Ma manœuvre est déjà engagée et compte tenu du vent je ne peux la modifier sans risque d'en perdre le contrôle.
Le bateau B fait route vers moi et lorsqu'il voit mon étrave se redresser et se mettre en travers de sa route, plutôt que de ralentir il accélère pour tenter un passage en force.
etc … etc …
Le problème devient tout autre :
1 - le bateau A suivait le bateau B à distance
2 - Le bateau B change de direction et repart en sens inverse
3 - Le bateau A n'a pas changé sa direction et à commencer à manœuvrer
Qui est responsable d'après vous ?

Maintenant au sujet du lynchage : @ subversion : tu es le seul à parler d'argent je ne vois nulle part Forticho en parler et surtout je ne vois pas le rapport avec le fait d'être propriétaire d'un 45 pieds.
Est ce une démangeaison machiste qui te fait réagir comme cela ? C'est parce que tu en as une plus petite que lui (embarcation) que cela te rends hargneux ?
"Suis-je mal éduqué pour autant? Sans doute pas autant que quelqu'un qui a les moyens de s'offrir un 45 pieds et tente de faire payer par quelqu'un d'autre les conséquences de ses propres erreurs"
Oui tu es mal éduqué et surtout je ne vois pas ce qui te permets d'avancer de tels propos qui sont purement gratuits et totalement infondés.

C'est à cause de ce type de raisonnement et de propos que ce forum finira par se tarir, il y aura de plus en plus de lecteurs anonymes, et de moins en moins de personnes qui oseront poser de vrais questions par crainte de se faire lapider. Car comme le dit Forticho, il y a bien des ayatollahs sur ce site qui tentent de faire régner leur loi en ayant un avis sur tout et surtout en imposant verbalement leur vision de la manière la plus violente.

Phare de Saint Mathieu Plougonvelin Finistère

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