À quand les systèmes airbags dans nos bateaux ?

Évidement pas le système automobile , mais peut être un système adapte à nos bateaux ?

L'équipage
26 jan. 2013
26 jan. 2013

T'as des sous en trop ? :heu: :mdr:

:litjournal:

26 jan. 2013

Je vois vraiment pas l'intérêt de se retrouver coincé par un airbag dans le carré si ça chahute très fort ? ? ?

26 jan. 2013

L'idée c'est d'avoir un bateau insubmersible sans bouffe le volume qui n'est déjà pas si grand . Pour l'argent en trop ,c'est de se passer d'un bip ,donc économie .
Je me suis mal exprimé sans doute , c'était pas un système anti talus dont j'aurais souhaité parlé

26 jan. 2013

suffit de mettre de vieux gilets 50 ou 100 newtons dans tes coffres ou dans la baille à mouillage, c'est tout !

26 jan. 2013

ou encore de re gonffler les bibs vidés pendant la ballade... :acheval: :acheval: :acheval:

26 jan. 2013

Je crois que les Glénans avaient essayé ce genre de gadget.

26 jan. 2013

rigolez, rigolez, ...

On m'a raconté (donc aucun moyen de savoir si c'est vrai) qu'un petit bateau de peche à été renfloué style "Mac Gyver" de la façon suivante par son propriétaire :

Le bateau avait coulé en eau peu profonde dans un port suite à une connerie, peu importe laquelle.

La méthode a consisté à :

1) mettre un tube de PVC enquillé à l'interieur de chaque cale du bateau, les panneau étant à peu près fixés.

2) collecter plusieurs milliers de bouteilles plastique dans la région.

3) enfiler les bouteilles fermées, les une derrière les autres par le tube en PVC.

Chaque bouteille arrivant à l'extrémité du tube remontait donc à l'intérieur de la cale, delestant petit à petit le bateau qui a pu ensuite être remorqué jusqu'à une cale.

27 jan. 2013

Les vieux gilets c'est trop volumineux.
AMHA pour maintenir le bateau à flot dans de bonnes condition il faut compter sur un volume de deux fois son déplacement. 7 m3 pour un bateau de 3,5T par exemple.
Le plus simple serait peut-être de tapisser le fond de tous les coffres (intérieur et extérieur) avec des dispositifs gonflables de taille adaptée à chaque compartiment et solidement arrimés au fond..En cas de voie d'eau, la procédure serait de vider les coffres et de déclencher le gonflement des ballons.
Pour compléter le besoin de volume, on peut aussi imaginer d'équiper de la même manière les fonds sous les planchers du carré.
Qu'en pensez-vous ?

27 jan. 2013

Et cela coûterait combien? Quelle fiabilité (les fonds de coffre!) dans le temps?
La meilleure solution pour que cela ne fonctionne pas le jour où on en a besoin, après "x" années de non utilisation...

27 jan. 2013

Cela demande réflexion: l'idée est bonne ,ce qui me gêne un peu c.est le fait d'avoir à vider les coffres ,trop fastidieux et long donc en terme de sécu ,on peut améliorer ,en tout cas on avance .
Ma réflexion est d'adapter le système bip à l.interieur du bateau en au moins 4 endroits différents ,avec un accès à la bobonne de déclenchement très accessible .
Le bémol par contre , c'est en cas d'incendie ,échec et mat .

27 jan. 2013

Il ne faut pas confondre les airbags connus en automobile qui sont des sacs ouverts dans lesquels on contrôle une explosion pyrotechnique pendant quelques milisecondes et un système de flotabilité constitué d'une enveloppe étanche (et solide) gonflée à partir d'un gaz comprimé.
Les deux systèmes n'ont rien à voir techniquement, ni en coût, ni en encombrement ni en poids.
D'aure part, une fois l'intérieur rempli par les "ballons", il faut encore étudier sur qoui on les attachent car le pont et sa liaison avec la coque ne sont pas a priori conçu pour supporter le poids du bateau rempli d'eau...

27 jan. 2013

il ne faut pas oublier que la pression sur la coque est en principe de 1 bar (atmo) et qu'il suffit d'occuper le volume par un ballon qui ne dépasse pas ou très peu cette pression et ça devrait flotter.
Il y a un moment que je voulais ouvrir un fil sur ce sujet, merci cargo de l'avoir fait.
Maintenant brufan si un bateau ne tient pas une compensation de pression atmo au niveau de la liaison coque pont je serais curieux de savoir comment il a été calculé pour résister à une mer formée, avec la traction du gréement et le reste j'ai quand même quelques doutes sur la pertinence de tes propos.
Peut-être que je me trompe.

"Ça y est Soïk a gagné le VDG" :pouce: :pouce: :pouce: :pouce: :pouce: :pouce:

Cdlt

27 jan. 2013

Pour ce qui est de la fiabilité dans le temps, çà doit dépendre de la qualité du tissus. On peut en trouver du durable.
Pour gonfler en revanche, il faudra bien orévoir une inspection régulière des bouteilles de gaz mais on peut aussi prévoir gonfleurs électriques et aussi manuel en secours.
Dans le cas évoqué, en général une voie d'eau n'entraîne pas une coulée à pic. Donc on a un peu de temps pour réagir. Et puis surtout, on a bien mis en place la procédure pompes de cales à fond, y compris la manuelle à confier à celui qui a le plus peur. Ca occupe l'esprit.
S'agissant des coffres, je pense que les vider n'est pas forcément très long. Par contre, peut-être avoir prévu de tout fourer en vrac dans une cabine fermée pour éviter le nuage de projectiles.

28 jan. 2013

Il vaudrait mieux faire sortir l'équipage dans le cockpit pour lui éviter d'être étouffé à l'intérieur. :heu: :oups:

27 jan. 2013

Je n'avais pas vu la très juste remarque de brufan et je crois l'avoir dit plus haut :il faut absolument que les sacs gonflables soient solidement ammarés sur des points structurels du bateau, c'est à dire membrures ou varangues.
Il y aurait en tout cas deux avantages importants à pouvoir disposer d'un tel système : durée allongée et pénibilité réduite de la périiode de survie, mais aussi sauvegarde du bateau.

27 jan. 2013

J'avais vu au Nautic il y a 4 ou 5 ans, une démonstrations avec un vieux voilier de 6.5m dans une piscine, et avec un tel équipement de ballons intérieurs qui se gonflaient pour démontrer le retour à une flottabilité correcte.
Évidemment, avec un peu de mer, c'est sans doute moins simple.
Je n'ai pas retenu le nom de l'exposant.
Par contre, je ne les ai pas revus les années suivantes.

27 jan. 2013

l'idée de flottabilités gonflables à l'intérieur du bateau est à étudier, parallélement à l'obligation d'avoir une (minimum, plutôt 2) cloison + porte étanche

Une autre idée à piocher, assez simple au demeurant : sachant que le poids à vide d'un bateau est à maintenir "flottant" (non naviguant) et que environ 50 % dudit poids est constitué par la quille, serait-il possible d'envisager la libération de la quille par des boulons à rupture pyrotechnique ?

La combinaison des ces différents dispositifs pourrait conduire à des bateaux réellement insubmersibles permettant d'attendre les secours.

27 jan. 2013

attention il faut aussi prévoir des boulons explosifs à la base du mat !

car sinon sans quille le bateau va peut être flotter mais à l'envers

au final avec ces airbags qui vont se gonfler et prendre la place et les boulons explosifs permettez moi de préférer mon gilet, mon radeau et de descendre tout de suite ;-)

27 jan. 2013

Les portes étanches sont efficaces sur les navires assez important à minimum 3 ou 4 tranches . Sur 2 même si cela existe , je suis sur d'être en déséquilibre .
Et la quille je préfère également la garder ,les loopings en mer c'est moyen .
Ce n'est qu'un avis ,on est souvent surpris dans certaines galères .

28 jan. 2013

Et si plutôt qu'intérieur on raisonnait extérieur.
Par exemple deux boudins solidaires par une sangle dans leur longueur et d'une dimension permettant de ceinturer le voilier à hauteur de sa ligne de flottaison. Quelques bouts capelés entre cette ceinture et le rail de fargue pour éviter de la perdre par le bas à l'occasion d'une embardée.
Une fois gonflée, la ceinture est solidaire du bateau du fait que la ligne de flottaison est plus courte que les lignes supérieures et que les les bouts frappés sur le rail l'empêchent de descendre.
Bien sûr il faut penser au système de mise en place. Il faut faire simple et particulièrement solide au niveau du verrou permettant de fermer la ceinture.
Qu'en pensez-vous ?
A part l'incendie évidemment, qui est sans parade au delà de fuir le navire mais qui est un cas de figure qui concerne surtout les bateaux à moteur.

28 jan. 2013

Voir le déjà ancien Challenger kid de j. Gaubert: boudins gonflables extérieurs et latéraux.

29 jan. 2013

Exact, je ne connaissais pas ce bareau.
D'autres exemples ? Ou alors des critiques quant à l'efficacité ? Pourquoi ce principe n'a-t-il pas été repris sur d'autres modèle ?

29 jan. 2013

les anciens canots de sauvetage avaient au niveau du liston un boudin de liège qui faisait le tour, pour augmenter la flottabilité ou rendre insubmersible ?...

29 jan. 2013

bonjour,
pourquoi mettre des volumes à l'interieur ,il faudrait prevoir dans la coque un volume qui en fait le tour de la coque sous le liston dans lequel on rentrerai un genre de pneumatique dont le gonflement serait commandé soit manuellement soit par declenchement hydrostatique situé à l'interieur ,voir l'annexe de pierre 2
et on a un semi-rigide

alain

29 jan. 201329 jan. 2013

c'est quand même bizarre, tous ces fils et toutes ces idées qui tournent toujours autour du plus de sécuritaire, à base de réglementations, d'interdictions, de bidulisme obligatoire ..

Jamais ce genre de questions ne se seraient posées auparavant !

A croire que les "plaisanciers" d'aujourd"hui sont vraiment formatés par le fameux slogan "pour votre sécurité" (!) dont la société actuelle nous abreuve jusqu'à plus soif ! :tesur:

29 jan. 2013

Nos réflexions partent de la base de l'obligation faite aux plaisanciers de se plier à la traite des vaches que constitue la présence à bord d'une survie dont beaucoup considèrent qu'elle n'est pas si fiable que cela. Le principe d'une sécurité à bord en cas de chavirrage est tout sauf une caractéristique des plaisanciers "d'aujourd'hui" puisqu'il me semble que le canot de sauvetage est vieux de plusieurs siècles.
Mais il esr vrai qu'Emma noys suggère une solution plus moderne et en tout cas d'actualité : inch'allah...

29 jan. 201316 juin 2020

C'est Emma "Jamais ce genre de questions ne se seraient posées auparavant !"

Oui mais ça...c'était avant !

29 jan. 2013

eh oui ! on naviguait sans trop se poser de questions, et surtout sans se prendre la tête avec le dernier bidule qui fait bien, et qu'il est "indispensable" d'avoir à bord.

Ce qui est crispant, c'est l'attitude du "tout sécuritaire", de la recherche du "risque zéro" en tous lieux et en toutes choses, le nautisme n'étant pas épargné.

Avec pour conséquence le frottement de mains des "professionnels de la profession", qui voient avec jubilation les pis gras de la plaisance se laisser traire sans meugler, et les moutons demander, de leur plein gré, à se faire tondre !

et même, ils en redemandent !

Pour moi, c'est parfois à pleurer.. :-(

29 jan. 2013

Ben tu as le choix contre le risque de perdre ton bateau :
- l'assurance
-le boudin gonflable
Apres le preventif bien sûr

29 jan. 2013

Et pour ce qui est de la recherche du risque 0, même si je suis d'accord avec toi sur son exploitation mercantile, j'estime que c'est mon DEVOIR quand j'emène àbord des amis, ma famille ou même des étrangers qui ne sont pas là pour valider des statistiques

29 jan. 2013

Je concède volontiers que le principe du "zéro risque" au prix du "tout sécuritaire" est une double erreur puisqu'il est parfaitement illusoire de croire que tout est maitrisable mais aussi parce-que le croire serait très dangereux.
Faut-il pour autant renoncer à tout progrès, à toute réflexion et à toute idée nouvelle ? Je ne le crois pas. Sinon nous en serions encore à scier des trons d'arbre pour traverser des bras de mer.
Le réflexion de ce fil, je crois n'est que de trouver une alternative à un système à la fous critiqué pour son efficacité, cher et quelquefois générateur de mauvaise décision. On a parfois retrouvé morts des naufragés dans leur survie alors que leur bateau flottait encore.
Pourquoi s'empêcher de réfléchir quand on pense qu'une solution n'est pas la bonne ?

Cap Otway  australie

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