Capitaine, ya comme un trou !

Bon, pour ceux qui connaissaient, pas de surprise, mais personnellement, je découvre ce type de bateau... (Split Barge)
C'est marrant :D

L'équipage
25 mars 2019
25 mars 2019

J'ai vu ça au large de l'Afrique du sud, des trains de barges remplies de..... déchets en tous genre... Des trains de décharges vidés au large, tranquille, sans stress...

25 mars 2019

Dans la Royale, on appelait ces navires des " Marie Salope " :cheri:

25 mars 2019

Bonjour,
Il y a une "Marie Salope" en entretien depuis plusieurs mois sur le Slipway du Port de Pêche de Lorient.
Yann

25 mars 2019

Totor, un conseil ? :-D :-D :-D :jelaferme:
:acheval:

25 mars 2019

Apprendre comment on dit "Marie Salope " en breton.... :mdr:

25 mars 2019

Oui :
Mari loudourenn ;-)

27 mars 2019

A Calou :
Facile, faut mettre une bâche au fond des ports...
:reflechi:
( faut vraiment vous mâcher tout le travail, vous, hein! )
:acheval: également...
:-D :-D :-D

28 mars 2019

Ah ! Tu n'as pas résisté... mais j'ai failli attendre !
:-D :-D :-p

25 mars 2019

Bonjour,
La drague René Gibert de ce modèle a été utilisée sur La Loire entre Nantes et Saint Nazaire.
www.marine-marchande.net[...]-51.htm
Jac

25 mars 201925 mars 2019

Il me semble que durant la révolution française, ce genre d'engins était utilisé à Nantes.

25 mars 2019

@Polmar
Oui par un certain Carrier.
Attention, humour macabre.

25 mars 2019

Saloperie de bateaux.....

Si je tenais celui qui a inventé cela,....et surtout celui qui lui a demandé de l'inventer....
Grrrrr..... :-( :non:

25 mars 2019

Ah bon? Bin sans ces bateaux, tu fais quoi des sables et boues aspirés quand on drague ton port ou ton chenal d'entrée?

Des Marie Salope, il y en a des dizaines en Manche et Mer du Nord qui travaillent 24/7 pour que nos ports restent accessibles.

26 mars 2019

Ce sable, vase, boue... est déjà dans l'océan. Ce que l'on fait c'est le déplacer. Pour laisser les ports accessibles.

Maintenant, si ne pas les déplacer est "écolo" as-tu une autre proposition de travail où laisse-t-on les ports se fermer?

25 mars 2019

Tu veux parmer des boues souillées?.... bin tu ne les mets pas dans l'ocean que tu dis respecter.

Ces machines ont été créées poir une seule et unique raison: faciliter les rejets en mer.

Cela devrait etre interdit. Point.

26 mars 2019

Non, ces boues nauséabondes sont plus ou moins circonscrites tant qu'elles restent dans les ports.
Elles sont au contraire dispersées, ventilées une fois relachées par ces bateaux.

Mais ce concept n'a pas l'air de te toucher.

25 mars 2019

J'ai longtemps vu ça à Rouen. De telles barges étaient chagées de phosphogypse (une saloperie résidu de l'industrie des engrais) et allaient les claper dans l'estuaire.
Maintenant, ils les épandent à terre, les recouvrent de terre végétale où ils aménagent ensuite un parc et des terrains de jeu. Est-ce mieux ?

25 mars 2019

Ben pour moi, les barges étaient simplement vidées avec une sorte de pompe ou de convoyeur ... Je n'ai jamais vu de barge qui s'ouvre en deux, je reste même encore étonné que ce soit possible

25 mars 201916 juin 2020

Devant La Rochelle, la drague "cap d'aunis" est de ce type :

video.sudouest.fr[...]j1a.php

Très impressionnant de la voir s'ouvrir en 2 ! :lavache:

25 mars 2019

Jusqu'aux années 1980, il y avait une drague (à vapeur) qui officiait dans le port militaire de Lorient, la Laborieuse. Deux barges à clapets allaient claper les vases en mer.

Maintenant, avec la protection de l'environnement, il n'est plus possible de rejeter en mer ce qui est récupéré au fond car c'est pollué! Alors on le met à terre, mais cela ne plait pas!

Une solution pour garder une hauteur d'eau suffisante dans ces ports construits n'importe où qui s'envasent à vitesse grand V?

26 mars 2019

@Micmarin
"Ce sable, vase, boue... est déjà dans l'océan"

Je suis un peu surpris par ce que tu écris.

D'une part, il faudrait distinguer les boues stockées dans les ports fermés et ceux des estuaires déposées par les fleuves qui dépendent de la quantité et de la qualité du traitement des eaux usées en amont.

Mais pour les uns comme pour les autres il ne s'agit pas seulement de sable, de vase et de boue.

Ces boues sont chargées à des doses variables mais parfois très importantes (selon les régions) de métaux, de métalloïdes (arsenic, zinc, plomb, mercure ...), de pesticides et autres micropolluants provenant d’activités industrielles, domestiques ou agricoles : HAP, PCB, TBT, produits benzéniques, solvants, plastifiants, cosmétiques, détergents, médicaments ....
C'est sûr qu'un port du golfe du Morbihan n'a pas la même charge de polluants au m3 qu'un port industriel comme Rotterdam, Anvers, Le Havre ou Marseille.

On pourrait aussi évoquer des ports qui n'ont pas été dragués depuis plusieurs décennies alors que les normes en matière de rejets était faibles voire inexistantes.

Pour info, 100 000 produits chimiques sont inscrits à l’inventaire européen, 30 000 à 70 000 sont d’usage régulier,
plus de 800 sont présents dans les cours d'eau et on trouve environ 500 molécules différentes dans les eaux souterraines.

Ca n'est donc pas anodin quand on les dépose au large.
L'impact sur la vie marine est considérable.

Reste à savoir si c'est vraiment grave d'aller souiller les sacs en plastique qui gisent au fond des mers avec ces cochonneries domestiques et industrielles.

26 mars 2019

@Yves(.)
Mon propos n'est pas de rentrer dans un débat sur la pollution des boues littorales.

Je répondais juste à quelqu'un, qui probablement sans réfléchir, veut tout à coup faire interdire une sorte de bateau qui existe depuis des centaines d'années. Je voulais seulement le faire répondre à la question "qu'est-ce qu'on fait dès lors demain matin pour maintenir l'accès aux ports?"

Mais quand on veut finir un débat par "cela devrait être interdit. Point." , cela ne me donne pas envie de continuer la discussion! :langue2:

26 mars 2019

Oui on peut réfléchir.

Les marie-salopes sont des bateaux qui ramène au large le sable amené par les courants afin de maintenir un accès à un port. Dans un mouvement perpétuel. Au large comme dans les mers intérieures, les courants naturels déplacent les bancs de sable. Rien de polluant là-dedans.

Le sable au contraire des rochers se déplace. Et si l'on veut maintenir un port on fait comme la nature, on déplace du sable qui est dans la mer vers un autre endroit de la mer. Toujours rien de polluant.

Maintenant si le sable, la boue, la vase de ton port est pollué, cela n'a rien à voir avec la raison d'être des marie-salopes. Et si cela te pose problème, ce que je comprends, plutôt que de vouloir interdire ces bateaux et laisser ton port se boucher de ces matières polluées et bien les garder autour de ton bateau amarré, je pense qu'il serait plutôt utile (et intelligent) de s'attaquer à ce qui crée cette pollution.

Sur ce, je crois deviner que nous ne sommes pas d'accord. J'en resterai là dans cette discussion.

26 mars 2019

Bien sûr, mais le fait que cette technique soit appliquée depuis des lustres ne signifie pas qu'elle soit vertueuse.

Depuis cent ans, des recherches ont été faites et des normes ont été mises en place.
Sauf que l'impératif économique a pris le pas sur l'impératif écologique et le but du jeu aujourd'hui est de tout faire pour s'affranchir de ces normes.
Le clapage est la solution économique idéale.

Je ne sais pas comment ça se passe en Belgique ou aux Pays-Bas.
J'ai juste entendu dire que le projet de draguer l'Escaut à 18 mètres, il y a une dizaine d'années, avait soulevé l'émoi et déclenché une contestation vive.
Pour quel résultat ?

Sans aller jusqu'à interdire le clapage et laisser les ports s'envaser au point de les rendre inaccessibles on tente ici et là de trouver des solutions mais aucune ne semblent faire l'unanimité.

En France, on a le même problème avec la Seine qu'on voudrait faire passer de 10 à 11 mètres jusqu'à Rouen.
Quoi faire ?
Stocker à terre ?
Pour les traiter ? Trop cher.
Pour les recycler dans les remblais de route ou dans du béton ? Trop peu de débouchés, moins de 5%.

Et on tente de nous rassurer en sélectionnant méticuleusement les boues à traiter : on pratiquera le clapage pour les boues superficielles issues de l'entretien régulier du chenal et on traitera à terre celles issues de l'approfondissement, des boues vieilles de plus de 60 ans qui sont de véritables bombes à retardement.

Mais personne n'en veut au fond de son jardin.

26 mars 2019

Reflechi un peu micmarin.....

Draguer les fonds de ports?.... bien sur, mais pourquoi envoyer toutes nos merdes au fond des oceans plutot que de les déposer à terre dans des sites de stockage, qui ne seront jamais parfaits, mais mille fois plus ecolo que cette methode.
Methode dont l'outil principal est ce type.de bateau, développé uniquement pour cela.

27 mars 2019

De toute manière, s'attaquer aux sources de toutes les pollutions est une évidence, même si on n'arrivera jamais à toutes les supprimer. Mais mon petit doigt me dit que celles qu'on retrouve dans les boues au fond des ports ne sont pas les plus difficiles à éliminer...

27 mars 201927 mars 2019

A micmarin, Je pense surtout que tu fais tout pour qu'on ne soit jamais d'accord sur rien.

Pourtant, nous sommes plusieurs sur ce fil a t'expliquer ce que font ces engins.

Pas grave.

Fin de discu aussi.

26 mars 2019

Lors des dragages pour Port 2000 au Havre, de grandes quantités de boue ont été déplacées. Elles contenaient notamment des métaux lourds qui ont été remis en circulation. Du coup, la consommation de poissons d'une partie de la Manche a été longtemps interdite.

26 mars 201916 juin 2020

Pour ce qui est du Cork Sand, sujet de ce fil, après tout on s'en tape : ce n'est pas dans notre jardin et les courants s'arrêtent aux frontières.

Et je suis sûr que le Mexique est d'une vigilance extrême et d'une sévérité sans failles quant à ce qui est rejeté en mer !

Gardons confiance.

26 mars 2019

Sur la Gironde, tu as un comme cela aussi.

26 mars 2019

Lorsqu'il a fallu draguer une partie du port militaire de Brest, interdiction de claper au large.
Une solution avait été envisagée pour s'affranchir du dragage: des bactéries friandes de pollution et de vase.
Solution finalement abandonnée devant les impondérables calendaires et le faible rendement théorique, de plus incertain.
Pourtant dans un tube à essais au laboratoire cela fonctionnait bien! :pouce:

26 mars 2019

Trés faible rendement, ça j'en doute pas car une fois rassasiées les bactéries meurent et deviennent...des boues...bien chargées de tout ce qu'elles ont avalées...Comme dans les stations d'épuration...

26 mars 2019

Bon alors :reflechi: que fait-on ?

On sort les boues du fond des ports, on les stocke à terre ... et il pleut ???

Il ne reste plus qu'à les envoyer sur la Lune pour être tranquille ! :oups:

26 mars 2019

Bon, ce n'était pas l'objet initial du fil, mais c'est vrai que cette histoire semble étrange... A quoi cela rime-t-il de vider les ports pour les mettre sur la terre ?

Mais il faut remettre les choses dans leur contexte : un port est effectivement une zone d'activité industrielle plutôt polluée.

Imaginons que l'on ait à creuser un site industriel terrestre (genre, un ancien centre de tri des déchets de démolition), et que l'on veuille mettre la terre extraite n'importe où ailleurs ... Selon "où" se trouve le "ailleurs", ca va râler.
Maintenant, imaginons qu'en plus, ils larguent cette terre depuis le ciel, et que la poussière arrose toute une zone ... Quand elle ne reste pas en suspension dans l'air. Là, les gens vont trouver cela franchement dégueulasse.

Du coup, je pense qu'il faudrait quand même remettre les boues à l'eau, mais de faire un effort pour les enfouir (ou au moins les déposer au fond proprement)

28 mars 2019

Pour larguer les boues du ciel, le vecteur existe déjà.
On recycle les Canadairs.
:goodbye:

26 mars 2019

les boues c'est trop tard...C'est à la source qu'il faut trouver des solutions moins polluantes...

26 mars 201926 mars 2019

Le jardin public de Honfleur à été réalisé en grande partie sur des remblais gagnés sur la mer constitués des boues de dragage du chenal de Seine. Ces boues ne sont pas particulierement toxiques (contrairement aux phosphogypses que de citais plus haut, qui sont radioactifs).

Québec, le cap Gaspé

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