c'est fou de devoir en arriver a interdire les touristes....

L'article fait mention de touristes via des tours operators, pas de plaisanciers...
:litjournal:

"Permettre à à la nature de se regénerer suite aux dommages causés par le tourisme éffrené "
Je cautionne à 200 %

Un petit verre de Spyritus pur, un petit verre d'eau pour amortir et hop ! tu verras le monde différemment.
:mdr:

Ca s'appelle un décollage en Martinique...
:alavotre: :alavotre: :alavotre:

Attention !! par ces temps de restrictions annoncées ,tu pourrais le regretter par la suite :mdr: :alavotre: Les allumes feux marchent aussi et comme on peut rien en faire d'autre ..pas de risque d'avoir des regrets. Pour bibi c'est pomme de pin

Le tourisme, c'est des gens qui seraient mieux chez eux qui vont chez des gens qui seraient mieux sans eux...

mais qui les fait vivre ...

moi oui ...

Je ne vois pas le rapport entre un constructeur d'avions et les vacances lointaines.
Il est vrai que le coût du transport aérien a considérablement diminué par rapport çà cde qu'il était il y a 50 ans et plus. Souvenons nous qu'un Super Constellation, avec un équipage de 6 ou 8 personnes dans le cockpit accueillait... une trentaine de passagers! L'avion, comme des autres produits industriels a connu une baisse énorme des coûts.
VAu début des années 50, uine machine à laver très basique en fait coutait environ 45000F de l'époque, si je me souviens bien du premier achat de mes parents.
Mais en même temps, nous avons connu une élévation spectaculaire du niveau de vie.
Les constructeurs n'ont fait que répondre avec leurs moyens à une attente du marché.
Il est heureux que des personnes qui ne sont pas "riches", puissent accéder à des voyages lointains. C'est un enrichissement pour ces personnes. Mais il est vrai aussi que cela a des conséquences pour les populations "visitées".

Oui, à ce propos, en Normandie nous sommes complets pour cet été.

les migrations estivales ,je me demande comment nous faisons en hiver pour vivre...
il ne faut pas croire qu'en trois mois l'argent ramassé en escroquant les gens de passage permet de vivre tout l'année ...
il serait temps de limiter le nombre de touristes sur les îles d'or .....
par contre au niveau des bouées ces dernières années elles ont fleuri
dans les calanques et les baies ,pour les interdictions mais surtout les payantes . les matelas de plage itout mais pas les sanitaires ,ça engraisse la végétation le touriste avec caisse à eau noire je n'en ai jamais vu
c'est pourquoi mon bato est à terre pendant juillet et aout et que je sors très peu de chez moi ...
trop c'est trop ..
alain

Non, sans déconner, cela fait quelques dizaines d'années que je vais me balader régulièrement en Asie du Sud Est: Indonésie, Thailande, Myanmar, Laos, Vietnam, Cambodge, Corée, et s'il est indéniable que le tourisme apporte un revenu appréciable à ces pays, les dommages collatéraux sont aussi à prendre en compte. Le bétonnage des sites, la surexploitation des ressources qui fait que le village à côté des concentrations d'hôtels n'a plus accès à l'eau potable, la raréfaction des poissons dans le lac Inle du fait de la pollution engendrée par les nouvelles structures touristique, les marchés locaux où tu ne trouves plus que des saloperies chinoises, les jacinthes d'eau qui prolifèrent et empêchent les relations entre villages en bloquant les hélices des pirogues, enfin bref, année après année, on se rend compte des dégâts, et cela va de plus en plus vite. A Bornéo, cette année, on t'amène voir les orang-outangs manger à 10h du matin ce qu'on leur amène dans le coffre du 4x4. Ils deviennent trop cons pour se nourrir eux-mêmes jusqu'au lendemain matin 10h ou la nouvelle fournée de touristes arrive avec les bananes.
Perso, j'ai recours aux services de guides francophones, qui sont des universitaires dont les études les destinaient à devenir enseignants ou cadres administratifs. Au lieu d'être utiles à leur pays, ils préfèrent travailler dans le tourisme, leur salaire étant quatre fois plus élevé que celui d'un fonctionnaire. Le personnel des hôtels est recruté parmi des jeunes qui ne vont plus travailler dans les rizières, mais retournent quand même au village pendant la mousson bouffer le riz qui est compté du fait de leur absence au moment de le repiquer.
Alors je me dis que je suis un vrai bourrin, conscient de ma connerie mais incapable de renoncer à ma petite virée annuelle...

Et puis, faut pas trop se poser de questions, parce que sinon, ça servirait à quoi d'être nanti ??????

La bombe démographique a commencé à péter ! Tout problème actuel s'y réduit.
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