Comment travailler dans la maintenance nautique tout en voyageant ?

Salut la commu HEO !

Alors voilà, je m’adresse à vous en ce jour, car je suis en pleine réflexion sur mon parcours professionnel.
Pour vous faire simple, j’ai 27 ans, j’exerce la profession de paysagiste dans le Maine-et-Loire. Ce métier me plaît, mais m’éloigne de mon projet qui est d’acquérir un voilier et d’en faire mon logement principal. Comme tout le monde ici, je suis un passionné de la mer et des bateaux, c’est pourquoi je souhaiterais me reconvertir dans la maintenance nautique. Or, beaucoup de questions se sont révélées, auxquelles certaines restent sans réponse.

Pour faire dans les grandes lignes, j’aimerais exercer ce métier afin de pouvoir explorer le monde et de faire escale dans les ports français pour y travailler, dans le but de financer ce voyage. J’aimerais donc corréler un métier à un projet de tdm.
Cependant, je ne sais pas si on peut facilement trouver du travail dans ce domaine, en France ou dans les îles, si bosser de port à port est faisable et si c’est un projet viable.

J’ai fait quelques recherches pour se former à ce métier et j’ai retenu l’INB à Concarneau. Le CQP, maintenance nautique propose plusieurs modules relativement complet et délivre des compétences polyvalentes.
Mais j’aimerais quand même avoir des avis extérieurs ou des retours d’expériences. Est-il réellement professionnalisant ? Faut-il faire une formation complémentaire de spécialisation ? Faut-il que je me redirige plus vers un autre établissement ? Est-ce un domaine qui recrute ?

Donc voilà le topo. Je suis ouvert à toutes idées, informations ou conseils, donc lâchez vous ! 😊

Je précise que je n'ai pas de copine, pas de prêt et aucune responsabilité particulière sauf m’assumer moi-même et je me dis que s’il faut concrétiser un rêve perso, c’est le bon moment d’essayer.

Merci de votre lecture,

Kenavo

L'équipage
11 mars 2023
11 mars 2023

Très bonne idée, ça change des rêveurs mal informés qui voudraient vivre en skippant des bateaux. A ma connaissance, des compétences de maitre voiliers ou de frigoristes sont très demandés sur les pontons outre-mer, mécaniciens de marine aussi. Privilégier plutôt les stages AFPA spécialisés dans ces domaines plutôt que la formation de l'INB, trop généraliste.

11 mars 2023

Je ne sais si la formation à le niveau requis pour travailler seul. Voyage et travailler impose un arrêt assez long pour se faire connaître. Reste le problème épineux de l'outillage. Ne pas oublier que les bateaux partent super équipé, en neuf! Avec de la pièce détachée à revendre(en expression). Ce qui était possible il y a 20/30 ans, c'est fini.
Et après reste le problème de la concurrence local de ceux déjà installés sur leurs bateaux. Non compté les pros locaux, et souvent, voir toujours, le plaisancier préfère traiter avec un local, pour les facilités de langue, de réseau et de c'est 'chébran'!
Reste la machine à coudre, mais il y beaucoup trop de concurrence.

11 mars 2023

Ce post commence si bien ! Merci pour les infos, elles sont super utiles. Trimaran, c'est super intéressant de savoir qu'il paraît compliquer de bosser de façon indépendante et que dans le contexte actuel, la vente de biens ou de service est de plus en plus difficiles. J'y avais pensé et il y a beaucoup de contraintes, c'est pour ça que j'aimerai plutôt travailler de chantiers navals à chantier naval à court ou moyen terme.
Mais je me pose les questions si les chantiers recrute, si il y'a la possibilité de passer par une boite d'interim et si je peux continuer à vivre sur le bateau.
Holothurie, je te remercie d'avoir ton retour sur l'INB et c'est bien ce que je craignais. Je vais davantage approfondir mes recherches de formations dans des spécialisations qui sont recherchées.

Merci pour vos retours !

11 mars 2023

J'aurais plutôt tendance à être d'accord avec Trimaran, et à mon avis puisque tu as un métier, j'aurais plutôt tendance à te suggérer de continuer à l'exercer, de mettre un maximum de pognon de côté et ensuite seulement de partir te balader, et quand t'as plus de pognon, soit tu exerces ton métier là ou tu te trouves si tant est que ce soit possible (peu probable...), soit tu reviens, tu rebosses, tu refais le plein, et tu repart.

11 mars 2023

se spécialiser par des stages ,puis travailler dans un chantier comme employé ,ce qui permet de voir un peu comment ça se passe
à pâques pratiquement tous recrutent pour la saison qui dure jusqu'à octobre ,déjà ce sera une bonne approche du milieu et de la relation avec les plaisanciers .
après tu vois ce que tu peux faire.et moduler ton projet en conséquence

11 mars 2023

Juste une petite réflexion toute personnelle. J'ai toujours pensé que le meilleur moyen de ne pas avoir le temps de naviguer c'est de travailler dans le nautisme...

11 mars 2023

ça été mon cas ,mais comme j'ai monté trois affaires ,que j'ai bien vendu ,je suis partis entre chaque minimum un an avec un voilier bien préparé .

11 mars 2023

Après-midi embauche aux nauticales de la Ciotat. Cherche techniciens monteurs câbleurs stratifiées etc

11 mars 2023

Néanmoins, plus qu'un savoir général, une bonne spécialisation et un savoir faire certain dans un métier peut s'avérer payant. Soudeur, électronicien, frigoriste, électricien sont des compétences recherchées.
A mettre en parallèle avec un suréquipement des bateaux et à la multiplication des pannes potentielles. (Dessal, machines à laver, électronique, frigos/congel ...)

11 mars 202311 mars 2023

Hello,
Pour avoir pas mal réfléchi aussi il y a un bail aux possibilités de se financer en voyage en bateau, j'ai vu que tout n'était pas si facile dans la réalité, comparé à nos plans "revés" , forcément. Je rejoins pas mal d'avis sur le fait qu'un voyageur n'est pas attendu à l'escale, que ce soit pour un job salarié ou indépendant , sauf prestation tres spécifique et en demande sur place (du genre medecin dans des iles qui en ont besoin, and co).
Pour ma part, meme si je m entraine et navigue avec mon voilier au japon pour le moment, où je donne des cours de français, y compris par internet, et vente de créations en freelance entre autres, je pense justement que des prestations plus modestes (pas forcément liées au nautisme ) mais originales, plutot que de la maintenance ou "skipper, peut marcher ponctuellement plus facilement, en s'adaptant a chaque lieu.
Perso, ma preference en voile va vers des petits croiseurs minimaliste, de 8 metres grand max (en solo ou duo maxi), dont le budget mensuel en voyage est souvent tres raisonnable. Donc pour ma part si je decide de voyager plus loin un prochain jour, je me concentrerai d'abord sur dépenser le minimum (san me priver quand même ),pour ne pas avoir besoin de bosser beaucoup ni souvent, ce que j arrive deja a faire assez bien a terre. Bonne chance!

11 mars 2023

C'est une solution que plus personne ne pratique, à de rare exception prêt. Mais c'est une approche rationnelle, l'argent a ne pas gagné et plus simple à trouver. Ce fut mon cas.

11 mars 202311 mars 2023

C'est vrai que c'est, selon moi, la meilleure approche qui soit, et j'aime bien ta formule quand tu dis que l'argent à ne pas gagner est plus simple à trouver, et cette philosophie commence par le choix et la taille du bateau. Si on a peu de pognon, on part avec un bateau qui n'en nécessite que peu, donc un petit bateau, mais on part quand même, on fait avec ce qu'on a, et souvent on en fait autant que ceux qui sont mieux nantis, et/ou qui ont passés leur vie à bosser en attendant de pouvoir se libérer à la retraite...

11 mars 2023

je pas comprendre ?
l'argent a je pas gagné

11 mars 2023

Faire avec peu d'argent et plus simple et plus rapide pour partir en achetant un 'petit' voilier simple (pas de moteur ou HB), application téléphone etc..
Plutôt que de monter des entreprises et/où pouvoir partir en fin da carrière, où 1 an de temps en temps.

11 mars 2023

je suis dans le golf de St Tropez , quasi tout le monde cherche du personnel dans tous les domaines nautiques

11 mars 2023

Il faut faire la liste des spécialistes qui nous manquent où ont des listes d'attente interminables quand on est dans la mouise...
-mecanicien multimarque capable de changer un joint de culasse et de refaire un circuit de refroidissement moins cher que le concessionnaire
-frigoriste
-peleur/traiteur osmose (pour se faire embaucher dans les chantiers ou bosser à son compte)
Bon, ces boulots très recherchés nécessitent du matériel important, prévoir un bateau "atelier" en conséquence.
La soudure alu/inox, la compétence diesliste est un minimum je pense.

11 mars 2023

Ça c'est valable en Europe/France, si tu touches l'étranger ??

11 mars 2023

..."moins cher que le concessionnaire"...

Une partie du problème est là : notre ami veut gagner de l'argent pour payer son voyage, pas travailler gratos pour des nantis avec des oursins dans les poches...

11 mars 2023

35€/heure pour refaire la nacelle du cata, au mouillage, en 2018.
Plutôt 50/h par la suite, pour un électronicien ou électricien ou frigoriste.
Pas si mal, non?🙂

11 mars 2023

Oui mais refaire un joint de culasse au tarif "Volvo" c'est se faire prendre pour des cons aussi..

11 mars 202311 mars 2023

Un manque criant de compétence : le dépannage de l'électronique du bord.

Sinon, un membre de H&O pourra te faire part la vraie vie que tu sembles rechercher.
Le sujet du saut dans l'inconnu (je saute, ou pas ?) avait pas mal agité le site il y a quelque temps.
www.hisse-et-oh.com[...]nerante

11 mars 2023

on ne peut plus dépanner l'électronique du bord sans du matériel sophistiqué,le temps ou il suffisait d'un schéma ,d'un oscillo et d'un générateur hf ,c'est fini ,maintenant on jette et on change .
par contre les programmer ça pour moi c'est une sinécure !

11 mars 2023

Dans le dépannage je n'incluais pas d'intervention sur le "hard"; je pensais plus à de l'aide au paramétrage pour des marins pas très motivés pour se plonger dans un mode d'emploi très généralement abscons.

11 mars 2023

Hello,
Déjà du monde auc Antilles, mais toujours de la place pour quelqu'un de compétent.
Mais il faut le temps de se faire connaître...
Une fois la réputation faite, ce n'est pas le boulot qui manque!
Je me souviens avoir eu à faire à des gars trés compétents.Philippe(strateur, ancien de chez Beneteau, au Marin)Steven (électricité et maintenance dessal, au Marin aussi )Hervé(électronicien, à Marigot Baie )
Tous à bord de leurs bateaux, au mouillage.

11 mars 2023

Bonjour, travailler aux Antilles française, si contrôle des impôts et autre organisme, il y a l'octroi de mer à payer, 10% de la valeur du boat 😭, c'est à savoir!

11 mars 2023

salut,
tous ces avis son intéressant mais reprenant l'énoncé de Trimaran je poserai le problème d'une autre façon : étant seul sans charges, ayant déjà le petit boat qui tient la route, quel budget mensuel me faut-il pour voyager à travers le monde sans crever de faim ?
perso et d'après mon expérience et en choisissant mes destinations en fonction de ce critère, en 2023 je dirai 600€/mois mini en étant minimaliste et bon bricoleur.
reste plus qu'a trouver le job ou l'assistance pour assurer ce mini revenu.

11 mars 2023

Hello,
On peut prendre un statut d'auto entrepreneur, ça permet de travailler dans les iles françaises.
Dans les autres iles, très peu de risques dr contrôle, par contre, faudra se débrouiller un minimum en Anglais.

11 mars 2023

Salut,

Plus que de vouloir absolument travailler dans le nautisme, l'important est de développer des compétences. Il y aura toujours un besoin de personnes débrouillardes et polyglottes par exemple. Que ce soit pour des travaux de secrétariat, d'accueil ou de guide de voyage par exemple.

Le télétravail offre de nouvelles possibilités à beaucoup - j'en fais partie -, même si a priori comme paysagiste les chances sont plus limitées. Quoique : ce ne sont pas les riches propriétés qui manquent en bord de mer ou dans les îles et il y a aussi des jardins à entretenir. L'important, c'est d'être bon dans ce qu'on fait, de le savoir, de le faire savoir, et de le monnayer.

Bonne chance et bon vent.
Amitiés,
le Jef-les-opportunités-viennent-quand-on-est-en-route,-pas-à-l'arrêt... ;-)

12 mars 2023

En fait, ta question, que tu limites an nautisme, c'est un peu comment gagner sa vie en voyageant ?
Nous on n'a jamais travaillé dans le nautisme. Profs, vendeurs, cadre d'entreprise, on a bossé dans toutes les îles françaises. Martinique, Marquises, Réunion...
La difficulté, c'est quand tu gagnes bien ta vie et que tout se mets bien, t'as envie de continuer. Si tu ne gagnes rien, tu restes bloqué et ton bateau comme ta vie vire vite en épave (on en voit beaucoup, (Guyane, Antilles, Polynésie...). Je pense qu'il faut partir avec un matelas conséquent et le boulot sert surtout à le conserver.

12 mars 2023

Et sinon, la taille du bateau en navigation lointaine n'a aucun rapport avec les dépenses. Je dirais même qu'un gros bateau plus tolérant et robuste revient moins cher qu'un petit. L'important, c'est la simplicité. Réduire tout ce qui est mécanique, électrique, électronique, ou en diminuer l'importance, et tu vis tranquille. Je suis toujours impressionné par l'équipement pléthorique des sabbatiques dont les portiques débordent d'antennes de toutes sortes.

12 mars 2023

Je dirais que plus que la taille , en effet c'est d'abord la simplicité du bateau qui compte, et le style de vie/exigences des gens, pour diminuer les ennuis et les frais . Par contre ça me paraît logique et d'après l'expérience de beaucoup, dont la mienne, que plus le bateau est grand, plus les risques de frais augmentent, et il y a beaucoup de preuves a ces augmentations exponentielles . Si bien sûr on reste sur des bateaux relativement standards en matériaux et en gréement . J'ai vu des budget mensuels qui tournent parfois facilement sous les 600 euros pour des petits bateaux de 8 ou 9 m maximum, ou moins, et largement en dessous des budgets des 12 m et plus. Ce qui semble logique que ce soit pour l'achat initial comme pour l'entretien , places de port éventuelles, etc . Que ce soit le passage du hors-bord au inboard, a part de 8m ou environ, l accastillage a remplacer, le matériel, la quantité de peinture, voiles exetera, tout coûte plus cher le plus souvent pour un gros bateau comparé à un petit

12 mars 202312 mars 2023

Je ne partage pas du tout l'avis de ED850 en ce qui concerne le rapport coût/taille du bateau. On peut toujours prétendre le contraire, mais il n'e demeure pas moins que les coûts d'exploitation d'un bateau (entretien, maintenance, frais annexes, assurance, ports éventuels,etc) augmentent avec la taille.
TOUT coûte plus cher, L'antifouling, les voiles, la motorisation, les manutentions, les bouts,etc, etc...
Juste un petit exemple, il m'a fallu démâter mon bateau de 8m au mouillage à Dakar. Je me suis démerdé pour effectuer l'opération à couple d'un autre bateau, ce qui aurait été impossible avec un un bateau de 15m; il m'aurait fallu faire appel à des moyens de manutentions lourds, donc coûteux. Le coûts des ports aussi, et même si on les évites au maximum, il arrive quand même qu'on y aille de temps en temps.
Par contre, là ou je suis d'accord, c'est sur les coûts induits par la complexité et la surabondance d'équipements divers et variés, et c'est vrai que simplicité=économies, et ce, quelle que soit laz taille du bateau.

12 mars 2023

ED a complètement raison : si l'on part avec un bateau en bon état, un grand voilier ne coute pas plus cher en voyage. On va dans les marinas (lorsqu'elle existent!) uniquement pour faire de l'eau et du gaz oil, le reste du temps c'est mouillage, mouillage, mouillage. Pour l'entretien, on se débrouille parce qu'on a le temps, on ne change pas si souvent les gros postes (moteur, gréement, voile). l'exemple du matage à Dakar est amusant : suite à un dématage entre canaries et cap vert, je me suis fait livrer un nouveau mat au port de Dakar. La grue ne m'a rien couté..., les grutiers nous ayant trouvé sympa avec notre MA KASSé.

12 mars 2023

Bah, on a pas la même perception de ce que coûte un bateau, toujours est-il que les balades que je suis offert pendant quelques années n'auraient pas pu se faire avec un bateau plus grand du fait de moyens insuffisants, moyens que je juge nécessaire pour assumer l'entretien d'un grand voilier. Après ça dépend aussi de son degré d'exigence. Sinon, pour l'épisode du mâtage j'ai cité Dakar, mais en fait il s'agissait de la baie de Hann, et c'est là qu'un bateau sympa beaucoup plus grand que le mien m'a permis de démâter mon bateau à couple, ce qui a été un peu acrobatique puisque l'idéal aurait été de le faire entre deux bateaux, mais bon, ça l'a fait quand même.

13 mars 2023

Je rejoins ton avis là-dessus.
Mais comme toujours ou souvent avec les voiliers et leurs propriétaires , en général ils essayent de justifier leur propre choix de bateau en affirmant des choses parfois contraire à la réalité basique ou logique . Peut-être pour essayer de se convaincre qu'ils ont fait le bon choix, mais c'est valable dans tous les styles et tailles de bateaux bien sûr ;)
Au final, chacun ses choix et d'en assumer les conséquences

13 mars 202313 mars 2023

On s'est baladé quelques années sur un petit shellfish de 8.75m, puis sur un évasion 37 de 11,50m (1 tdm) puis sur notre C&N48. On a donc l'expérience de plusieurs tailles en voyage. Le cout de fonctionnement n'est pas très différent entre les 3.
Les 3 sont simples. On n'a jamais été assurés autre qu'au tiers, on va très rarement dans les ports.
L'avantage du plus gros, c'est qu'on peut stocker plus. Acheter dans les pays ou la marchandise est peu chère. Stocker plus d'eau (on est complétement autonomes avec nos tauds récupérateurs), avoir une annexe en dur sur le 48, ce qui nous évite le zodiac dégonflable des plus petits qu'il fallait changer plus souvent (Notre WB actuel a 22 ans)Comme on a la place, on peut stocker le mat et la voile et nous passer (le plus souvent) de moteur HB fragile et consommateur d'essence.
Enfin, l'usure est bien moindre sur un voilier tolérant et lourd aux mouvements doux. Les voiles durent plus, comme tous les bouts(juste un exemple, mon écoute de GV a 50 ans, 1 tdm et de multiples A/R sur les Antilles) et chaine.
Comme je peux comparer, je vois bien que notre manière de vivre est plus économique sur un voilier plus gros.
Il n'en serait sans doute pas du tout pareil si nous avions la multitude d'appareils électriques et électroniques qu'on peut voir sur le moindre sabbatique, si nous avions des assurances pour tout et si nous allions de marinas en marinas.

16 mars 2023

@ed850. Je suis plutôt d'accord avec toi. Un bateau de 12m souffre moins qu'un bateau de 8m s'il est bien conçu et mené raisonnablement.
On va pouvoir par exemple avancer raisonnablement dans du temps etabli avec un jeu de voile réduit et moins d'usure que sur un bateau plus petit.

15 mars 2023

@ Creek ecrit :" en général ils essayent de justifier leur propre choix de bateau en affirmant des choses parfois contraire à la réalité basique ou logique"
ce genre d'affirmations est toujours faite par des gens qui n'ont pas l'expérience d'un grand bateau, et qui manifestement, vu leur insistance, ont besoin de s'auto justifier leur auto-limitation.
Au contraire, Ed comme d'autres, témoigne de son expérience réelle (non fantasmée, comme ce que vous exprimez) de petit et grand bateau. Pourquoi ne pas l'écouter ?

12 mars 2023

Je suis pas spécialement inquiet, tu as l'air d'être qqun de raisonné. Combien de fois j'en ai vu partir à l'arrache pour finir épaves ou bloqués je ne sais où.

Perso le nautisme c'est une passion et je ne la mets pas de côté en bossant dedans pour que les autres en profitent à ma place. C'est ma vision, si je le fais c'est pour rendre service et par plaisir non par besoins.

Il faut de tout et je comprends tout à fait ta vision. Je peux te donner une idée de taf universel, gratifiant et humain si tu veux ... j'en ai fais l'expérience, je continue encore à le pratiquer et je pense pas de si tôt en changer 😅. Apres il est possible qu'il te rebute haha! A voir, tu me dis 😉.

En tt cas fonces, le plus dur est de partir, une fois fait, quand on a la gnaque et un peu de jugement, on trouve toujours!!!!

🤙🤙🤙

12 mars 2023

Dans tous les ports du monde, celui qui a de réelles compétences dans le domaine maritime trouvera de l’embauche. Les chantiers maritimes utilisent volontiers les compétences de marins en escale.
Sur les pontons j’ai aussi croisé beaucoup de ces gars ou filles disposant de matériel à leur bord (outils ou machine à coudre) qui vendaient leurs services auprès des autres voiliers.
La sellerie marche assez bien en général.
J’ai aussi connu un couple qui vivait sur un cata Wharram (un Tangaroa)
Lui était coiffeur, elle kiné. Ils réussissaient à gagner un petit pécule dans les ports mais aussi dans les mouillages (je les avais rencontrés aux Bahamas).
Quant à la formation INB, elle est intéressante mais très généraliste. Il faut la compléter avec des formations spécifiques.

12 mars 2023

Un métier 'simple', juste être bi-lingue minimum (surtout anglais), serveuse ou serveur.

12 mars 2023

Oui, mais fini les 35 ou 50€/heure...🙄

12 mars 2023

Certes Pat45, mais c'est beaucoup moins aléatoire, et donc plus rentable. Je dis cela d'observation, loin de moi l'idée de travail.

13 mars 2023

serveur serveuse tout à fait, Trimaran a parfaitement raison, cuistot aussi, dans tous les pays dans lesquels je suis passé (un wagon, l'asie je ne sais pas) il y a de l'embauche immédiate, ... au salaire local, nourri, et bien sur il faut parler la langue locale + anglais, il suffit de traverser la rue comme dirait l'autre abruti et faire du porte à porte.

13 mars 2023

Le type qui sait correctement parler anglais, espagnol et je rajouterais portugais il a de sacrés chances en plus c'est certain!

13 mars 2023

3$/ de l'heure en tant que serveur à Bocas del Toro, Panama...🙄

13 mars 2023

Pat45, je parle des serveurs de troquet de marina et autres restaurants pour yacht'm'en(sans oublier les who'swhomen), où aux tarifs sont prohibitifs.

13 mars 2023

c'est ce que je disais, serveur! Pat45 polyglotte gagne 3$ de l'heure à Bocas del Toro et paie 30$ jour de marina du coup comme il travaille 20h/jour il lui reste 30$ pour se payer un hamburger et un coke, c'est la solution !
Pat45 mets nous la tournée du serveur, cheers hi hi hi

13 mars 2023

🤣oui, ça pourrait être comme ça, vu mes compétences en bricolage !
Heureusement que je reste au mouillage, hein...
Mais j'ai déjà donné dans la restauration , durant 1 an quand j'étais plus jeune!
Au Kokoarum au Marin, les serveurs(ses)ne restaient pas bien longtemps.
Payés au lance-pierre, et souvent non déclarés...restaient les pourboires, mais bon?🙄

14 mars 2023

Peut être travailler dans le nautisme quelque temps pour apprendre au minimum comment entretenir un voilier...ensuite voir quoi décider !

14 mars 2023

Sinon vous faites comme moi, 3 ans d'études et vous devenez infirmier 🤣🤣🤣 vous verrez c'est sympa on voit de tout!!!

Je me suis spécialisé en bloc opératoire par la suite. De la bobologie aux accidents graves, malgré la dureté du taf en France, lorsque que je repars en voyage je me réconcilie automatiquement avec mon boulot!

De plus avec l'intérim on peut bosser partout. Pas simple tous les jours et si c'est pour rester en france je le déconseille question santé mentale, en revanche si l'on voyage on y retrouve du plaisir.

Ps: si vous voulez des anecdotes... demandez 🤦‍♂️😅

14 mars 2023

Ben... des anecdotes venant des urgences...ça reste pas secret...c'est fou ce que certains se mettent dans le cul...et reste coincés...sans parler des animaux ...

14 mars 2023

Xabia, un peu scato?

15 mars 2023

Hé mais tu vas chercher trop loin 🤣, ce n'est pas une légende ou mais ça se voit surtout à terre.

Là je parlais en bateau!

Style l'éolienne trop basse...hé raaaaaac! 30 agrafes!!!
Ou recoudre une arcade avec le mouvement des vagues 😅
Un tiroir de la table a carte pas fermé et une glissade dans la descente qui fait que le Tibia vient d'exploser sur l'angle du tiroir, un bout trou avec perte de substance et ligament extenseur qui te fait coucou ...

J'en passe!

Les animaux aussi a soigner tiens! Ca y'en a pas mal!

14 mars 2023

Un pote conducteur d'engins (bagage un CAP de mécano) a eu à l'occasion d'un stage chez un constructeur de pelleteuses de mettre le doigt dans l'engrenage des engins monstrueux et exceptionnels et de l'expatriation. Les grandes sociétés internationales de travaux à grande échelle ont un mal fou à trouver des volontaires pour ce genre de job, un poil aventurier et technique. Aujourd'hui, j'aimerais bien avoir juste son argent de poche.

14 mars 2023

Philippe Jeantot avait été plongeur pro sur les plateformes pétrolières pour chaluter un grand coup puis partir sur l'eau.

Les Eclaireurs près d'Ushuaia, Argentine.

Phare du monde

  • 4.5 (57)

Les Eclaireurs près d'Ushuaia, Argentine.

2022