détails pratiques TDM

En complément à ce que Gary t'indique.
Partout (ou presque) où il y a de l'argent à dépenser... il y a un distributeur ! ;-)
Corollaire : c'est souvent là où il n'y a pas de distributeur qu'il fait bon vivre... en bateau !

C'est encore vrai aujourd'hui : dans les territoires lointains français, il est possible de trouver du travail, en particulier dans le domaine de l'enseignement : Guyane et Polynésie.
Mais PAS à la Martinique ni à la Guadeloupe, où même les enseignants locaux ont du mal.

Le site instructif d'un couple sur la fin de leur TDM (bateau à vendre) avec des moyens modestes :

aufildesmilles.free.fr[...]dex.php

Dans les pays occidentaux ( australie et NZ compris) les administrations ne sont pas chiantes avec les francais.. Dans tous les autres pays ils nous cassent pas mal les couilles, mais partout les francais sont assez bien vus ( enfin ca c'etait entre 94 et 2000)..
Mais a part l'EU il y a toujours des paperasses!

pour les depenses à prevoir ( ca doit etre aussi la question) , 1000 € par mois a deux c'est OK sauf en europe et a condition que le bateau soit vraiment pret au depart ( je ne parle donc que des depenses "normales")

pour bosser ( moi j'ai pas pu: veterinaire personne ne veut de moi):
enseignement sans doute
informatique
medical ( pour les hommes)
soudeur
conducteur de chantier genie civil
...

Pourquoi vouloir construire un abri à terre?
L'endroit choisi appartient toujours à quelqu'un.
C'est nettement moins confortable que le bateau. ( Sauf gros moyens)
Les insectes sont beaucoup plus nombreux. L'étanchéité du toit et des murs est bien moins bon!
Quant à vivre sur le terrain, c'est possible dans certains coins mais c'est plus difficile que ca ne le parait!
J'ai essayé et j'ai perdu rapidement du poids !
Il y a les jours avec et les jours sans! ( Les sans étant les plus nombreux...)
Pourtant des locaux m'avaient montré comment faire pour se débrouiller mais entre savoir ce qu'il faut faire et le réussir, il y a un monde!
Bonne chance pour le projet!

Moitessier était sur l atoll d Ahé , son faré a été détruit par un cyclone quand je suis passé il y a 15 ans a Ahé
il y a un an , sur une goélette qui ralié un atoll des tuamotus a Tahiti , je voyageais avec un pasteur qui voulait me laisser un motu a lui sur un atoll que j ai vu , sublime mais rien a faire ....

Pour ma part, je n'ai jamais trop eu le "fantasme" de l'île déserte et de robinson (même si certains cotés sont pas mal); Je préfère encore le bateau, qui est une île mobile... à son grès!
Une île c'est bien... si tu as un bateau ou autre moyen de la quitter quand tu veux;
Dans le cas contraire, ça peut vite devenir plus une prison dorée, un isolement entourée d'eau qu'autre chose, mais à voir, en cas de suropulation ou pour avoir vraiment la paix, ça peut être interessant
Compter aussi sur le réchauffement climatique et la montée du niveau des mers, qui fait déjà disparaitre certaines îles basses, cotes ou atolls...

Pour ma part, m'installer en "robinson" me plairait plutot dans les terres canadiennes, ou en ardèche moins loin de france, pour ne citer que ces lieux ! donc un endroit où l'espace autour est accessible facilement aussi

Moitessier avait aussi connu Tom neale, le "robinson des mers du sud" sur l'atoll de Suvarov je crois (tout une vie ou presque dessus en ermite, solitaire) avec son poulailler, la pêche sur le platier, le compost pour un potager sommaire, la machette, la "pelle et la pioche", les cocos de l'atoll toujours à disposition, et une citerne pour l'eau de pluie, pas ou peu d'électricité (pas de panneaux solaires à son époque je crois !) Un livre existe sur Tom neal aussi

je crois qu'avec nos moyen actuelle de navigation , de confort et de manoeuvre il est plus enrichissant de voyager quitte a s'arreter quelques mois ici ou la..on prut faire robinson sur le bateau aux chagos aux aves a juan fernadez ou a l'ile de paque , en patagonie ou que sais encore....une vie ne suffit pas

et, euh, t'as une adresse postale?