Dufour serait sauvé...

J'ai parcouru un article aujourd'hui dans un papier (Le Marin).
Celui-ci parle de Dufour qui échapperait à de gros problèmes financiers pour l'instant.
Une banque italienne aurait accepté d'effacer une partie de la dette détenue chez elle.
Des fonds (également au capital de Bavaria, lui aussi en difficulté), auraient accepté de modifier leurs parts du capital.

L'équipage
30 sept. 2013
30 sept. 2013

je leur souhaite bonne chance , nous on avais pas eu la même chance

30 sept. 2013

Avec des liens vers les articles, c'est mieux. Merci.

01 oct. 2013

Ca fait encore beaucoup d" argent injecté !
Si ca ne fini pas comme Heuliez ....

C'est dingue le pognon qu'on trouve pour sauver 400 emplois
alors que dans le même temps il y a x sociétés qui ferment par manque de trésorerie ou un refus de délais pour des IS ou ursaf et qui représentent bien plus d'emploi que ses 400 là

j"ai travaillé 25 ans en face d'eux j'ai jamais eu l'impression d'une entreprise florissante entre les parkings déserts pour chômage technique et les piquets de grève ....

j'espère quand même pour eux mais j'y crois pas

01 oct. 2013

4 millions d'euros injectés par la region
soit 10 000 euros par employé = a peine 7 mois de smic brut
si çà permet à l'entrprise de tenir au moins 1 an de plus, pourquoi pas ? çà coute mois cher que les avoirs tous au chomdu

01 oct. 201301 oct. 2013

j aurai bien voulue avoir ça chez nous .nous on avais un carnet de commande pourtant

01 oct. 2013

bien si ça marche, ce projet de reprise, mais je vois mal comment ils vont faire pr garder ts les emplois (ça a du faciliter les discussions avec les collectivités).

Et côté marketing, même si l'image de marque de Dufour me parait bonne (le principal actif peut être), je trouve qu'elle se différencie peu de celle de Bénéteau, et avec moins de diversification produits (Dufour ne fait "que" des voiliers à priori ?). L'impression qu'elles visent le même créneau (produit, prix, clients ciblés..), type voile plaisance grand public en simplifié (entre le low cost Bavaria et le ht de gamme Grand soleil ou X par ex.) avec peut-être un bonus qualité perçue pr Dufour;

La baisse du marché surtout sur ce créneau a été impressionnante (lu ds le dernier V&V: la production française a baissé de -70% entre 2002 et 2012 pr les voiliers de - de 12m!; seuls les + de 12m et multi résistent bien en fait).

01 oct. 201301 oct. 2013

La bonne image Dufour c'est pas sur tous les pontons. Rien que sur mon ponton, un a vendu le sien pour cause de trop de problèmes après 2 ans, et un autre qui met le sien en vente après 1 an pour le même motif.
:litjournal:

4 millions d'euros injectés par la region

il vient d'ou cet argent ?

03 oct. 2013

En partie ma poche !

01 oct. 2013

impôts impôts impôts impôts impôts

03 oct. 2013

Si je comprend bien pour réduire les impôts on met la clé sous le paillasson et on met tout le monde au chômage...et là on dira : chômage chômage chômage...

01 oct. 2013

et dette, dette, dette...

01 oct. 2013

D'après l'article, Dufour semble être viable.
Leur problème viendrait de la dette de 20M€ contractée lors de l'achat de la société par le fonds d'investissements. Cherchez l'erreur...

01 oct. 2013

Si il y eu besoin de 20M€ c'est que Dufour avait besoin d'investir pour rester compétitif
si le fond de pension est prêt à lacher la moitié de la valeur de Dufour c'est qu'il n'ont aucun espoir d'un retour sur l'investissement
ces groupes là ne donnent pas dans le sentiment

01 oct. 2013

Pas si trivial ... Ils juste avoir besoin de cash, et avoir déja gagné plus qu'il ne vont perdre ...

01 oct. 2013

rachat par endettement (LBO) à priori; assez classique; mais cela fonctionne à condition que la société soit rentable et puisse "cracher" régulièrement et longtemps du résultat pour rembourser l'emprunt (et intéressant ds ce cas car le remboursement de la dette permet de réduire les impôts). ça se corse qd la boîte ne crache pas autant voire est en perte...( la dette, elle, reste...); ptêt ce qui s'est passé avec la chute des marchés plaisance à partir de 2008.

01 oct. 2013

Elle est bien v'tre région...
4 000 000 € (avec les zéro c'est plus parlant !) pour sauver le soldat Dufour...
650 000 € pour le soldat Heuliez...
je comprends pourquoi les moules de bouchot et les huitres sont si chères !!
:alavotre:
Vous auriez pas 50m€ ou 100m€ à me filer ; j'envisage un p'tit tour de Med, ça me sauverait sûrement de cette morosité qui m'envahit ! :doc: :doc: :doc: :doc:

01 oct. 2013

Frédéric, j'allais le dire, tu m'as enlevé les moules de la bouche !

01 oct. 2013

si je ne me trompe pas la région avait déjà donné 5 M€ pour Heuliez

06 oct. 2013

Toutes les collectivités font ça, souvent dans ds conditions bien pires....Ici le plan est somme toute correct.
12.5 M€ abandonnés par les italiens contre 4 d'avances remboursables, ça va assez.

01 oct. 2013

Vive les fruits de mer de l'Etang de Thau ! :-D :-D :-D

01 oct. 2013

Avec du Picpoul de Pinet !

02 oct. 2013

pour notre part voici le coco qui nous a couler videos.tf1.fr[...]71.html et si on avais eu des débloquage de fric comme dufour aurai sauver des emploi .

02 oct. 2013

lui, s'est pris les pieds dans le tapis....il aurait mieux fait de monter la garde :heu:

03 oct. 2013

Edifiant. Je pense que l'affaire était pliée avant la rachat. Pour moi, ce Burthey est juste un pion pour détourner les scuds et faire supporter par la collectivité le coût de la liquidation. Et peut-être aussi récupérer les dernières gouttes de fric en retirant de la transaction des actifs vendables.

02 oct. 2013

Une fois de plus, on constate l'incapacité des financiers à régler les problèmes des sociétés industrielles!
Quand on me dit qu'un "fonds d'investissement" va reprendre une entreprise, je me dis, par expérience, que les pauvres ont du mouron à se faire...
On commence par virer les dirigeants (des incapables) pour mettre des "têtes d'oeuf" (des mecs supérieurement intelligents qui ont fait des études) à leur place.
On fait marner les autres en dévoilant un "plan social" (ça met bien la pression)....
On continue par un plan de relance (avec des subventions pour sauver l'emploi local)...
On fait "juter" un peu en utilisant des grosses ficelles de gestion de court terme (demandez à Tapie, il vous dira tout ce que vous voulez savoir)
Et on se désengage un ou deux ans après (en ayant pris sa bonne marge au passage) en laissant une entreprise au bord du gouffre...
Quand j'ai commencé à bosser, une marge nette de 5 à 8 % était bien vue car on passait beaucoup d'argent en investissements et R&D...
40 ans après, quand tu ne sors pas 15, voire 25%, t'est qu'un gros nul vis à vis de "l'actionnaire"!
La bourse est passée par là et les caisses de retraite américaines n'y sont pas pour rien!...
Dufour, je n'y croirais plus si j'étais vous, hélas..

02 oct. 2013

Belle analyse et je mets une étoile pour la qualité du raisonnement .
Dommage Dufour faisait des beaux bateaux

02 oct. 2013

Oui "faisait"...Et 100% d'accord avec Bigorneau.

03 oct. 2013

beaucoup de chantier sont reprit par des rigolos qui croient avoir la recette et il est la le problème, par-contre quand y a un vrai bosse qui mets ces couilles sur la bille de bois la ces différent , vive les marchés boursier et actionnaire, ce sont eux qui tu l emploi et les chantiers .

03 oct. 2013

D'accord avec Bigornot, Safioran (ça c'est habituel), Heriona. Hormis que nous avons un contre exemple, qui illustre le propos de Heriona, c'est Archambault.

03 oct. 2013

Archambault n'a pas été repris par un fonds sauf erreur (/entrepreneur du btp de mémoire, qui à priori est propriétaire d'un A35); donc parait plus rassurant. (et je ne pense pas que ce soit comparable à Dufour, en terme de taille et positionnement).
Mais au delà des questions de repreneur honnête/compétent ou pas, le problème de base est qd même pour moi la baisse de demande générale et prolongée sur le marché de la plaisance "généraliste" ( -12m en particulier), et la surabondance d'offres à mon avis (trop nbx chantiers).
Hormis un gros acteur bien diversifié type Bénéteau, je vois mal comment on peut résister à ça sauf à être petit&spécialisé sur un bon créneau, avec une forte image de marque et de faibles volumes de production.

03 oct. 2013

Le marché est énorme mais en dehors de la France et de l'Europe. Et là pour y aller, ça demande des compétences du temps et de l'argent ce que l'on a pas toujours anticipé.

Mais c'est juste de dire que les petits chantiers sont condamnés aux "niches". Ce qui n'est pas le cas de Dufour.

En France avec la crise acheter un bateau n'est pas une priorité surtout quand on a pas de place pour l'amarrer.

03 oct. 2013

PogoDjinn a raison sur l'ensemble mais j'y mettrais un bémol tout de même: les "marchés" évoluent en permanence, à la hausse comme à la baisse.
Un véritable entrepreneur prendra la mesure de ces paramètres et anticipera ses choix. C'est sans doute ce qu'on appelle le flair.
Ce qui est sûr, c'est qu'il en découle des choix douloureux quelque fois mais qui assurent la pérennité de l'entreprise. Si on les délègue à ces minus habens de gestionnaires de fonds de pension, on a toutes les chances qu'ils ne feront qu'aller au plus facile: le court terme (et la vente à la découpe).
En matière de construction de bateaux de plaisance, il ne fallait pas être grand clerc pour se douter que, pour plein de raisons, le marché allait se rétrécir, d’autant que ce qui s'est construit depuis ces trente dernières années est plutôt résistant et encombre les ports...
On a d'ailleurs la même chose avec les automobiles...
Je n'ai pas, heureusement, à me préoccuper personnellement de faire ces choix mais il est sûr que la maintenance, la lutte anti-pollution et la déconstruction me sembleraient plus porteuses que la constructions d'unités de 9/12 mètres...
Par contre, tu as raison, les marchés de "niche" permettrent toujours de se maintenir intelligemment, mais cela suppose une grande adaptabilité de l'outil de production et plein de R&D.
Dufour aurait surement un avenir dans tout ça mais il est évident que cela ne nourrira au mieux qu'une partie des employés et qu'il faudra que ses dirigeants fassent bouillir leur cervelle (s'ils en ont une) au lieu de se préoccuper de recueillir des subventions du conseil général...
Si Heuliez ne leur sert pas de leçon c'est à désespérer de tout!

03 oct. 2013

Heuliez est "un" exemple négatif mais il y en a d'autres ou les aides ont été profitables. Il ne faut pas généraliser. D'ailleurs si l'on supprimait les aides aux entreprises dans notre pays ce serait une révolution, car ce sont des milliards qui y sont injectés.

03 oct. 2013

Heuliez s'est à priori séparé de pas mal d'activités (bus notamment) avant d'en arriver là (coquille vide, on dirait). Ceci explique aussi peut être cela. A un autre niveau, Alstom est ptêt bien un bon cntre-exemple (valait 1€/Juppé, il n'y a pas si longtemps, de mémoire).
Davantage d'espoir pour Dufour je pense, mais je me demande si ce chantier a plutôt intérêt à se spécialiser sur une niche en réduisant fortement la taille, ou au contraire, tenter un modèle milieu de gamme, très large (diversité produits, gammes, pays) à la Bénéteau, qui demandera bien plus d'investissement b. sûr (et y a-t-il la place pr deux ?...)
rem: les ventes de bateaux à moteur, en France, - et à l'international ce doit être similaire -, sont très majoritaires, du genre 70 à 80% en volume, sauf erreur (sûr pour la Méd. en France, 80/20); donc ne pas faire de canot à moteur avec un chantier de 400 pers, ça me parait assez "étrange").
En tt cas l'option d'une évolution vers une niche/voilier ht de gamme ne devrait pas être possible vu la présence de Del Pardo (Grd Soleil) ds le même groupe (société mère de Dufour, si j'ai tt bien compris). Pas évident, mais sûr que l'espoir est plus à l"international qu'en France, marché qui parait bien saturé.

03 oct. 2013

Analyse juste mais bémol , Dufour aprés la cession par Mr Dufour est allé de charibde en scilla , et la reprise par Del Pardo puis l'insertion dans le groupe Bavaria était une utopie . Additionner les chevaux boiteux n'a jamais donné une écurie de course .Bavaria et son (ses ) PDG ont eu la folie des grandeurs , et vont par leur inconséquence , tuer deux marques qui faisaient de bons bateaux ( Del Pardo - Grand Soleil & Dufour ) et le groupe ne se relèvera pas car l'europe est gavée de bateaux ( à cause de Bavaria et de sa course à la productivité et au low cost ) , et les pays émergents n'ont pas la culture de la plaisance .
Un constat évident , mieux vaut être petit et bien géré , que grosse multinationale cherchant les synergies , et le low cost , Dufour en restant petit aurait pu être repris par un vrai entrepreneur et vivre mieux . Idem pour Grand Soleil , et , regardez X Yatch , toujours vivant et en bonne santé , alors le business model Bavaria + Dufour + Del Pardo etc ... c'est de la grande manip de fonds de pension Américains ..

04 oct. 2013

Low cost ne veut pas forcément dire mauvaise qualité effectivement; si bien fait, (je n'ai pas d'avis/qualité des Bavaria que je ne connais pas) ce doit être peu coûteux par définition, robuste-fiable, simple et très standard (à l'image de l'auto. par ex.).
Le pari est d'être capable de vendre assez de volume pour s'y retrouver en rentabilité, sachant que les marges unitaires doivent être bien limitées (logique grande distribution en résumé).

Et ce pari me parait bien plus osé sur la plaisance que sur l'auto, forcément plus démocratisée (le voilier n'est pas franchement un bien essentiel...) , avec des volumes incomparables, et plus d'économies d'échelle.
mais quand on voit l'importance des flottes de location ds les ventes, ce n'est pas forcément bête. suffisent-elles ? après je ne sais pas si Bavaria est rentable (?).ça me fait penser à BIC (planches à voile, SUP, kayaks...) sur ce créneau aussi, depuis longtemps, mais sur des produits bien + accessibles. on peut penser aux camping-car aussi.

Si le volume plaisance "low cost" est suffisant, le risque est plutôt pour des Dufour ou autres Bénéteau, en milieu de gamme, pris en sandwich entre du low cost à volume et du haut de gamme prestige (à l'image d'un Renault ou PSA ou Opel /auto par ex, coincés entre Kia, Dacia et les alldes). Mais apparemment la baisse de demande est générale sur l'entrée et milieu de gamme donc tt le monde souffre d'une saturation de ces marchés.

03 oct. 2013

j'imagine que l'idée était aussi de couvrir ts les niveaux de gamme avec les 3 marques logées ds un seul grand groupe de plaisance pour tenter de concurrencer un Bénéteau par ex. (low cost/Bavaria, + milieu/Dufour, + ht de gamme/grand Soleil; manque une marque de multi tant qu'on y est).

et théoriquement, on peut imaginer des synergies possibles intéressantes pour baisser les coûts, faciliter les sorties de nveaux modèles... (/outil de prod, voire "plateforme" commune, BE/conception, administratif, marketing/distri...);

donc ça ne me parait pas bête vu de loin, surtout si, tout en faisant des économies d'échelle, chaque marque réussit à garder une certaine autonomie de gestion, et une identité propre forte.
Mais on en revient à la saturation, baisse de la demande en UE en particulier, qui est peut être la ppale explication; et apparemment (cf Voiles et voiliers, table ronde /marché de la plaisance), il n'y aurait pas vraiment de marché de remplacement en France notamment; Hormis Bénéteau, on va sûrement revenir vers des petits chantiers de qualité, moins nombreux. (d'autant que les gros loueurs, type Sunsail, apparemment font construire leur propre canot', sous leur marque).

04 oct. 2013

j'ai un Bavaria et je n'ai pas l'impression d'avoir un bateau "low cost" au rabais ...
accastillage Selden, moteur Volvo, capots et hublots Lewmar, électronique Raymarine, coque en monolityque infusé...
quoi de moins que chez dufour et autres jeanetau ???
ha oui, il est fait en série, la belle affaire ...
la série, çà a l'avantage d'avoir des process reproductibles et une certaine constance dans la fabrication... pas de bateaux mauvais, ni de très exceptionnels...
juste ce qui me vas bien pour mon programme de Navigation

04 oct. 2013

Rien à ajouter , analyse pertinente et si les bavaria correspondent à un besoin , rien à dire sauf que le low cost est lié à une volume important et donc une "démocratisation" qui trouve sa limite .
Que le groupe survive à cette stratégie , est une autre chose .

03 oct. 2013

Donnez de l'argent,déjà c'est pas assez pour combler le trou ce qui à été donné ,mais avant tout il faut des clients sinon replouf

03 oct. 2013

Sans compter que l'on est pas à l'abris d'une création de chantier dans un pays émergeant qui pourrait faire de l'ombre aux exportations de nos chantiers
l'avenir n'est pas rose .....

03 oct. 2013

En auto : Porsche, Ferrari, Rolls, etc...n'ont jamais fait de si bonnes affaires. Ferrari a même réduit volontairement sa production pour offrir un produit rare...
Il y plus d'ouvertures dans les niches que de vouloir damner le pion à Beneteau.

03 oct. 2013

ok, mais ds le ht de gamme (réflexe qu'on souvent), il y a très peu de places, et ça prend des années pr ne pas dire des 10aines d'an. avant de se construire une telle image; (cf historique des marques de voitures citées); et il parait que Wally ne va pas si bien (et ce n'est pas un chantier...).

03 oct. 2013

Il faut quand même reconnaître que reprendre et relancer une activité industrielle demande des fonds que seuls des institutionnels ou des fonds d'investissement peuvent lever.
C'est autre chose de reprendre une activité industrielle avec des immobilisations importantes et beaucoup de personnel que de reprendre le petit artisan du coin et sa dizaine de salariés.

Le problème est qu'il y a de moins en moins de vrais entrepreneurs en capacité d'avoir et/ou de mobiliser des fonds importants. Ceux qui ont les moyens sont dissuadés (médiatiquement, fiscalement, socialement, ...) de les investir dans une activité industrielle locale dont la rentabilité sera plus faible et sera inversément proportionnelle à la source d'emme...s et de tracasseries en tout genre qu'il va récolter. Au bout de l'opération, si ça se passe mal, même s'il y a perdu une fortune, ce sera toujours le salaud de patron qui ferme l'entreprise et si ça se passe bien, ce sera le salaud de patron qui abandonne l'entreprise. Je comprends que certains n'aient pas envie. Restent alors quelques fonds d'investissment totalement insensibles à ce genre de critiques et de responsabilités.

03 oct. 2013

J'aime beaucoup ton analyse "Brufan"... :pouce:

06 oct. 2013

"ceux qui ont les moyens sont dissuadés,médiatiquement,fiscalement,socialement"tout ceci parait tenir la route....mais est ce "exact"??
1/ainsi "un qui a les moyens" serait dissuadé?médiatiquement comme tu dis,certainement pas??on vante partout l'esprit d'entreprise,on veut libérer les "initiatives",les étudiants en économie sont formatés" à l'air du temps"....on pourrait argumenter et developper.....il n'y a bien que le MEDEF pour se plaindre à ce propos.....Fiscalement?là c'est exact...mais renvoi aux problèmes du dumping fiscal et social intra europe et mondial..mais meme!les investissements directs étrangers en france sont loin d'etre ridicules,voire trés bons....
mais alors meme dans ce contexte(dont tu noirci le tableau),pourquoi les"fonds " y vont tout de meme!Eux,qui sont affamés de rentabilité.....
2/"si ça se passe bien ce sera le salaud de patron qui abandonne l'entreprise"
mais si ça se passe bien,l'entreprise ne "peut pas etre abandonnéé"!elle trouve un(des)repreneurs...tout au plus dans ces cas le personnel va éventuellement regretter son"patron" et craindre que le,les,nouveaux ne fassent pas aussi bien..

06 oct. 2013

Je suis navré que tu l'aies pris pour toi.
Une entreprise qui marche (j'en connais pas mal, heureusement), c'est un tripode: la technique, le commercial et le financier.
Il y a toujours une pré-éminence d'un des trois mais, si ce dernier ne compose pas avec les deux autres, rien ne se fera de pérenne. Ce que je voulais dire, c'est que le financier est devenu pour beaucoup l'éminence alors qu'il ne devrait être que l'huile dans les rouages. Important, pas essentiel...
De plus, la "motivation" des troupes est aussi à prendre en compte, et telle organisation idéale ne pourra se développer que s'il existe un "esprit d’entreprise".
Cependant, après 40 ans passés avec des chefs d'entreprise de tout poil, patrons de PME, artisans comme directeurs régionaux de grands groupes, je trouve réellement qu'il y en a de moins en moins qui prennent leur responsabilités en ce sens.
Note tout de même que je n'ai pas dit que les syndicalistes étaient des gens fréquentables... ce sont plutôt des "Saint Jean Bouche d'or" qui ont, surtout pour ceux dont c'est devenu le métier (les pires), perdu tout sens commun. Il en reste aussi, j'en ai rencontré, qui ont réellement envie de représenter les salariés et, ainsi, se remettent en question.
En dernier, il me semble que cette fiscalité honnie n'intervient pas dans le gestion quotidienne de l'entreprise mais sur ses résultats, non? Comme le sport national de certains est de les planquer plutôt que les ré-investir dans leur outil, on obtient grâce à eux le résultat suivant: le patronat se décrédibilise...
Alors, excuse moi, mais, si tu es un tant soit peu réceptif, ne prononce pas ces mots...

07 oct. 2013

Il y aurait, c'est sûr, une réforme en profondeur à envisager, tant dans la fiscalité que dans le droit du travail.
Ne serait-ce que supprimer les seuils en deçà / au delà desquels il est nécessaire de payer beaucoup plus, d'avoir des délégués à temps plein, etc...et supprimer le distinguo entre Intérim/stage/CDD/CDI.
Un glissement progressif me serait apparu bien plus cohérent...
Mais, là, on sort définitivement du post.
Mais, si tu peux courir avec 50 kg sur le dos, continues, ça prouve que tu es le plus fort...
Non, je rigole, je te comprends bien, on a un peu l'impression d'être surnommé Sisyphe.
Bonne journée

07 oct. 2013

peut etre que le problème(tes 50ks sur le dos/c'est à dire les "charges",les "impots")est plus compliqué que la simple dénonciation...et (l'apparente)simplicité de la solution....a savoir "diminuez voire annulez toute charge"et....vous allez voir ce dont les entrepreneurs sont capables!
vaste probléme(s!) dont il est difficile de débattre ici....
qqes remarques
au niveau des "charges" du "droit du travail" de" la fiscalité",des salaires....rien de sert de courir aprés les pays à "bas couts" et à basse fiscalité...cette course au moins disant social,fiscal,salarial,syndical....entraine tout vers le bas et la récéssion..c'est par l'autre bout qu'il faudrait attaquer ...à savoir remonter(progressivement afin de laisser du temps d'adaptation..)ceux qui sont les moins disants(pas de SMIC/peu ou pas de droit du travail/peu ou pas de protection sociale/peu ou pas d'impots...)Sinon dans cette course à la compétitivité ...on sera tous compétitifs en récéssion!
ainsi il est curieux(le mot est faible!) que l'Europe tolère un dumping fiscal et social entre ses états membres..c'est encore pire à l'échelle mondiale!
plus l'optimisation fiscale(bel euphémisme)et les paradis fiscaux utilisés par les grands groupes et banques pour se soustraire à ces exigences sociales...
par contre,il serait urgent(et des solutions existent)de ne plus asseoir les "cotisations" surtout sur le" travail"et d'alléger les PME

06 oct. 201306 oct. 2013

Brufan disait:
"Le problème est qu'il y a de moins en moins de vrais entrepreneurs en capacité..."
Le problème est qu'il y a effectivement de moins en moins d'entrepreneurs TOUT COURT!
Le chefs d'entreprise d'aujourd'hui sont formés à la bouillie concoctée par nos financiers et les grandes écoles de gestion.
Ils ne parlent plus produits, clients, machines, ouvriers, etc...
ils parlent Return-On-Invest, Besoin en Fonds de Roulement, Marketing, Business plan, ratios, etc...
On ne se retrousse plus les manches, on tapote sur son terminal connecté au monde par la Toile...
Et on finira virtuellement perdus dans un océan virtuel...

06 oct. 201306 oct. 2013

Tu ne te rends pas compte de la violence de tes propos pour un "patron" qui te lit.

J'en ai raz le bol de voir débouler des "conseillés" syndicaux, extérieur à l'entreprise, me demander si j'ai bien envisagé toutes les possibilités avant de licencier, alors que j'ai hésité pendant 3 mois et que j'ai payé le gars à rien faire dans l’intervalle.

Pose-toi la question d'à qui profite le plus le système. A moi, ou au syndicaliste payé en heure de délégation pour pérorer sous mon nez au lieu de bosser ?

Je ne force personne à travailler avec moi. J'arrive le premier et je pars le dernier la plupart du temps. Je ne pense pas à vendre ma boite, mais arrivera bien le jour ou le problème se posera. Vu notre fiscalité, les seules options réalistes seront l’absorption par un grand groupe ou une LBO. Dans les 2 cas, être à l'équilibre ne suffira plus. L'entreprise sera fragilisée. Mais ce sera la faute de ces salauds de dirigeants, et en aucun cas celle de notre magnifique fiscalité, bien entendu.

Je ne sais pas si notre fiscalité fait fuir les entreprises, mais des discours comme le tiens me donne une furieuse envie d'ailleurs.

07 oct. 2013

Est-ce qu'on peut arreter de m'expliquer comment courrir avec 50kg sur le dos, et alleger un peu mon sac a la place ? Ca parait si delirant que ca ?

Ca vaut pour ma boite. Ca vaut pour Dufour. On a prefere leur donner des bequilles. J'espere que ca suffira.

03 oct. 2013

Ton message va être censuré Frédéric, pourtant c'est pas faux ce que tu dis ! :mdr:

03 oct. 2013

+1 fredau13...! et Frablo évidemment!!

03 oct. 2013

moi je pense au contraire que les patrons d'industrie se foutent bien de savoir ce que pensent d'eux les prolos et verseront en priorité les dividendes aux actionnaires qui prendront les salariés comme variable d'ajustement pour maintenir un taux bénéficiaire à 2 chiffres.
Les banques n'étant pas philanthropes, je doute que l'ardoise s'efface si facilement. je serai curieux de suivre cet épisode dans 2 ans lorsque les subventions publiques auront servi à rembourser ces banques.
Quand j'entends parler de risque des grands entrepreneurs, ça me fait penser aux faits historiques relatés comme suit : le général untel a perdu/gagné la bataille.
le soldat qui a perdu la vie ou une jambe, lui, n'ayant fait que son devoir de patriote ne merite pas qu'on le cite.

03 oct. 201303 oct. 2013

Mauvaise gestion de l'obsolescence programmée. Les bateaux des années 70 et 80 flottent encore. Pire, certains préfèrent acheter ces bateaux là, plutôt que des neufs. Heureusement, les bureaux d'études sont sur la brèche. Les modèles récents sont bien mieux conçus.

@frablo : c'est sur que filer 400 millions à Tapie, c'était une bien meilleure idée ! Voila une famille à l'abri de la misère pour plusieurs générations. Quoique...

03 oct. 2013

mauvais calcul je pense, que l'obsolescence programmée pr un constructeur de bateaux; ne tiendrai pas longtemps à mon avis (c'est le même le contraire, qu'il faut viser);
La forte décote des bateaux les 1° années (qui s'ajoute aux charges an.) est un des pbs clés je trouve (liée au marché de l'occaz, lui même lié à...). Intéressante table ronde à voir à ce sujet sur le site Voiles et voiliers.

03 oct. 2013

Tu peux me mettre le lien si tu l'as ?

04 oct. 2013

Merci. Ils ne parlent pas qualité, plutôt de nouvelles manières de vendre. Intéressant au demeurant.

03 oct. 2013

un fonds national avec une partie de fonds publics+ un bon entrepreneur, ça peut être une solution (contrairement aux fonds CT spéculant sur du rachat de dettes risquées)...

vu ça il n'y a pas longtemps (pas de la reprise, c du développement donc moins casse-gueule certes) :

www.lemarin.fr[...]ne.html

03 oct. 2013

Rien à voir. Les banques sont prêtes à faire la danse du ventre pour financer du bfr, quel que soit le type d'activité. Les gens qui bossent dans ce secteur semblent à raison passionnés par leur métier. Pourquoi est-ce qu'on n'entend pas parler de scop dans ce secteur ?

03 oct. 2013

Absolument exact
Le savoir-faire est le seule richesse et le pognon qu'on doit y mettre pour la faire tourner (le fameux BFR) n'est pas un vrai problème.
Le reste est de l'immatériel et du foncier... et, là, ça ne vaut plus rien si la boutique ferme.
Le souci est que ce genre de raisonnement fait peur aux fonds de pension qui freinent des 4 fers...
Quelle est la valeur d'une entreprise?
LES GENS qui la composent, quasiment exclusivement!
Du coup, les coopératives sont une véritable opportunité.
Que ceux qui n'y croient pas aillent voir Mondragon au pays basque (fr.wikipedia.org[...]ndragon )...

04 oct. 2013

C'est pas faux mais c'est un peu romantique.
La principale valeur financière d'une boîte comme Dufour, c'est la marque et tout ce qu'elle peut véhiculer comme image. Le savoir-faire, ça se trouve, si pas partout, à tout le moins dans beaucoup d'endroit du globe. Des entreprises capables de faire d'excellentes pièces en polyester ou même epoxy, on en trouve partout (ex : le développement de l'industrie polonaise du polyester), idem pour des menuisiers, électriciens, ...
Le seul savoir faire qui n'est pas encore maîtrisé sont les techniques plus spéciales et plus pointues.
Il y a plusieurs exemples de marques qui ont été rachetées uniquement pour leur nom et leur image et la production a été déplacée ailleurs pour une autre gamme de produits (certes dans le même secteur). En plaisance, l'exemple récent de Moody est le plus marquant.

04 oct. 2013

sûr, elle se construit au fil du temps, et de la qualité, caract. des produits, sav etc...et s'améliore et s'entretient (marketing/pub).

mais justement, c'est un processus souvent long, et très rares sont les marques qqe soit le domaine, ayant cet avantage clé, qui les rend visibles, à part, et qui au final est souvent décisif ds l'achat d'un client (surtt qd il s'agit de plus de 100k€...), qui va se rassurer (et penser se valoriser lui-même souvent) avec cette image, qu'il achète, ptêt plus que le produit en lui-même, et qui peut s'imposer sur tt le reste en fait (ex "poussé" ds le luxe, ou avec Apple notamment); c'est la grosse cerise qui fait acheter le gâteau en fait.
d'où l'importance et la valeur de cet aspect clé à mon avis, surtout si on veut faire du ht de gamme, et celle de Dufour me parait encore bonne (en France en tt cas).

05 oct. 2013

RES ?
la valeur de la marque va sûrement prendre un coup mais reste importante ( la preuve, "tt le monde" connait Dufour...et plutôt en bien) ;
une SCOP me parait "mignon" sur le papier mais ça présente pas mal de contraintes de mémoire en "fermant" le capital, hors salariés (surtout qu'il faut bien réinjecter pas mal de fonds dés la reprise, et si les salariés n'ont pas les capacités ce qui est sûrement le cas vu les chiffres...+ les banques doivent être un peu froides/statut, ss parler des fonds);
donc sur du service peut être mais là...pas adapté je pense.

de loin, je trouve que la reprise telle qu'elle va se faire est la seule possibilité réaliste (dirigeants+fonds, avec soutien banques + collectivités);
ils ont une chance en étant bien fûtés au niveau marketing (explorer de niches/créneaux: day boat, moteur,... , nveaux pays zones à l'inter + dynamiques., ss traiter certains aspects peu stratégiques...); même si je n'y crois pas à 400 pers (il faudrait un modèle à la Bénéteau avec des marchés en reprise, bien dynamiques, bcp d'investissements...trop dur. déjà avec la moitié ce sera "bien ";
rem: Wauquiez s'essaye au day boat j'ai vu; ne doit pas être évident pr eux aussi (+ "petits", je pense); ptêt un créneau qd on voit Tofinou qui apparemment s'en tire bien...

04 oct. 2013

tt à fait d'accord avec ce pt de vue. Comme indiqué, la marque Dufour me semble être son actif le plus important (pas le seul, ok, mais le principal).
Ensuite, tout va se jouer à qui saura l'exploiter différemment intelligemment (diversité produits, lieux...). et si de nouveaux marchés se trouvent à l'international, il sera sûrement intéressant d'y produire à proximité à partir d'un certain volume (un peu comme pr l'auto; les coûts de transport n'étant pas négligeables; je serais d'ailleurs curieux de savoir ce que Bénéteau fabrique à l'étranger).

04 oct. 2013

Que vaut une réputation, une image ou une marque?
Elle peut être détruite -a tout le moins écornée- en très peu de temps par une mauvaise campagne, une cabale, une rumeur...
Une entreprise qui est passée à doigts du dépôt de bilan vaut bien sûr plus qu'une qui l'a déposé mais, pour autant, on ne prête qu'aux riches.
On imagine volontiers que les distributeurs préfèreront favoriser ceux qui ne poseront pas de souci d'après-vente et qui en assureront la pérennité...
Le savoir-faire d'une entreprise n'est pas seulement bien manier les techniques de la plasturgie par exemple, c'est aussi savoir intégrer un process, relier la R&D avec le commercial, savoir livrer à temps des ensembles où tout est présent et fonctionnel, etc... Je ne suis pas sûr que les polonais en soient arrivés là du jour au lendemain et qu'ils le feront à aussi bas coût que cela.
Je me souviens des voitures des pays de l'est, du temps où tout était faussé là-bas: tout y était à la livraison, pas chères, certes, mais, compte tenu de l'absence de contrôle qualité, tu étais sûr qu'il y avait quelque chose qui ne marchait pas dans ta voiture.
J'ai connu un gros transporteur qui n'avait que des camions russes: il ne les payait pas cher et recevait un camion en prime pour 10 achetés qui lui servaient de banque de pièces... c'était un choix!
Je pense qu'une réputation se fait aussi là dessus.

05 oct. 2013

Tout à fait d'accord...
La seule chose est que cette valeur est totalement fictive, un dépôt de bilan cassant fortement cette notoriété.
Du coup, dans les périodes de crise comme celle que traverse la plaisance aujourd'hui, la reprise d'une société doit se faire sur des éléments objectifs et quantifiables (stock, carnet de commandes, machines, immobilier...) et non sur une quelconque valorisation comptable de l'immatériel.
C'est souvent pour cela que les SCOP ont du mal à finaliser une reprise car les propriétaires (inconséquents mais ne se remettant évidemment pas en question) veulent retrouver leur mise et mettent la barre trop haute. Il y aurait d'ailleurs beaucoup à dire sur la qualité des "patrons"...
Du coup, les collaborateurs, même s'ils y mettent leurs primes de licenciement potentielle, ne peuvent pas y prétendre. C'est pourtant une belle utopie.
Les RES sont souvent le fait de l'encadrement et, du coup, surchargent le poste des hauts salaires et, sauf dans les petites structures, ne permettent pas une réelle reprise. Je crois que Jeanneau fut dans ce cas là en son temps avant d'être racheté par Bénéteau...

05 oct. 2013

Il ne leur reste plus qu'à leur souhaiter "bon vent"
Mais un chantier à 400 personnes, c'est du lourd...

03 oct. 2013

Dufour a été acheté par 6 cadres de cette entreprise pour 1 euro symbolique. Salvatore Serio (le mercenaire italien des fonds d'investissement) en a pris le contrôle en tant qu'actionnaire majoritaire. Le chantier va toucher 7 millions d'euros répartis pour moitié par le Crédit Agricole, le CIC et la société générale, et pour l'autre moitié par le conseil régional, le conseil général et la communauté d'agglomération.

03 oct. 2013

ces vraiment un scandale de voire ça , bon je ces je suis en colère, car d être licencier alors qu on avais un carnet de commande il fallait juste un font de roulement ces une honte alors que dufour n a pas de réelle commande mes des suppositions de marché , pour infos il reste un catamaran non fini a Lanester et le moule de coque du privilège 1000 qui traine dehors le marché porteur en ce moment, ces des unités de 44 a 75 pied pour l Australie en catamaran et des unité de 39 a 55 pied sur le marché méditerranéen et nordique (Angleterre , hollande , allemagne ) .le marché français est bloqués il fraudais des prime a la casses pour libérés des places de port et surtout renouvelé la flotte qui est toute même vieillissante .

06 oct. 2013

et ben oui, pour relancer le bâtiment et ben on va faire sauter notre patrimoine historique ainsi que toutes bâtisses de plus de 30 ans :heu: :mdr:

04 oct. 2013

Le problème vient que les financiers de tout poil se contrefichent des ouvriers!
Leur souci est seulement d'aligner des chiffres sur un bilan, un business-plan ou un Tabor (tableau de bord) qui laissent quelque part un ROI (retour sur investissement) favorable aux actionnaires.
Du coup, on observe des raisonnements délirants, issus directement des logiques comptables et qui ne correspondent qu'aux 36 prochains mois, et là, je compte large!
Ca fait plaisir au banquier, à l'élu local, peut-être à quelques cadres myopes mais c'est tout!
Et le pisse-copie de la presse locale qui va pouvoir faire un article.
Bon courage ami, il ne te reste qu'à trouver quelques potes pour créer votre boutique...

04 oct. 2013

bonjour,
beaucoup de choses intéressante dans ce fil ... il manque, àmha, une donnée essentielle qui ne me semble pas avoir été évoquée : l'existence ou la constitution d'un réseau ... si on veut vendre ailleurs qu'autour de l'usine, non ?

04 oct. 2013

Dufour n'a pas de réseau de distribution ?

05 oct. 2013

Bateau Dufour neuf livré cet été (425) à un ami.Pas possible de sortir une seule fois en 3 mois pour cause d'avarie, de pièces manquantes, de personnel absent, etc
De quoi décourager l'achat de ce type de bateau, c'est ca aussi le problème pas que les financiers !

06 oct. 2013

Ca rejoint les problèmes de 2 voisins de pont qui ont acheté des 405 il y a 2 ans environs. Il leur aura fallu quelques mois avant de pouvoir naviguer correctement.

Ensuite, une année et plus pour régler différents avaries.

Mais n'est-ce pas le problème avec tous les chantiers ? Est-ce la faute du distributeur, du chantier ou des deux ?

Phare Saint-Louis, situé sur le musoir du môle Saint-Louis à Sète

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