Le carenage nage, au Marin

procès a venir

Inauguration le 15 janvier 2016 :

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Hervé

Comme avec le Chloredécone ......

Mettez vos infos à jour, arrêtez avec vos allusions à la lutte des classes et au mythe du béké surpuissant au dessus des lois.
En Martinique, la classe dirigeante n'est plus représentée uniquement par les békés comme c'était le cas il y a 50 ans.
Le béké n'est plus le seul dans ce panel, il est même probablement devenu minoritaire en Martinique et presque absent en Guadeloupe.
Certes aux Antilles la classification par la couleur est plus aisée, plus visible, mais je peux vous assurer que les passes-droit sont de toutes les couleurs et bénéficient à toutes les couleurs.
Le mythe du béké seul puissant, c'est bel et bien fini à part dans les discours de certains qui en font les boucs émissaires de tous les maux.
Que le patron de Carenantilles soit un béké ne change rien aux problèmes de pollution, d'abus de bien social et autres faits reprochés à l'aréopage des décideurs sur ce projet.

Que ce projet ait vu le jour sous la houlette de toutes nos instances avec des financements de toutes origines (région, état, Europe) ne fait que confirmer soit l'incompétence de chacun soit la collusion de tous.

De plus ne dit-on pas : Pas de voleurs si pas de receleurs ?

J'espère que dans cette affaire le dicton sera respecté : Chaque cochon a son samedi.
Mais comme partout ....

ah donc, c'était toi qui passait à fond entre les pannes dans la marina...?
c'est pas bien, ça...et en plus ça fait des vagues qui secouent tout le monde au ponton des annexes... :heu: :-D
(mode humour, je précise...)

Le mondes des affaires BK en Martinique factuellement c est 52% des terres agricoles, 40% de la grande distribution, 50% du commerce d’importation alimentaire, 90% de l’industrie agro-alimentaire. (Et contrairement aux idées reçus la majorité des descendants BK sont venus comme des engagés ou des 36 mois et ils ont fait fortune avec l histoire que l on connaît assez mal d'ailleurs).

Tout le monde ne se appelle pas Bernard Hayot (paix à son âme). Étant aux manettes de l île ça fait de la communauté parfois des boucs émissaires à tort ou à raison ça dépend de la nature du scandale.

En Martinique tout le monde essaye de frauder le petit le grand le gros le maigre chacun à son échelle car il y a moiins de contrôle et ça fonctionne un peu comme une île pays à 7000kms de la métropole. Combien de mille nautique depuis Madère?

Même si les békés sont encore aux manettes économiques de l'ile, ils ne sont pas en politique. (Ni l'un ni l'autre en Gwada)
Donc s'ils ont du poids en politique, c'est bien que ceux qui font semblant de les combattre en façade les écoutent en sous-main.
Moi, je dis ça mais je dis rien.
En réalité, les Antilles françaises n'ont pas de grosses différences sociétales avec le continent.
Toutes les régions françaises ont leur békés, une "élite" dominante par l'histoire économique de la région.
La couleur n'a en réalité que peu à voir la dedans.
L'histoire a fait qu'en 1848 certains ont démarré avec rien et d'autres avec beaucoup. Que ceux qui avaient beaucoup aient défendu leur gâteau contre ceux qui en voulaient une part n'est que du comportement humain.
Les fortunes de la fin du XIXème siècle en France ne se sont pas hâtée de partager ce que leur famille avait amassé pendant des années.

Certains descendants d'esclaves ont monté des boites importantes au cours des dernières décennies et c'est très bien comme ça.
Des vieilles fortunes françaises ont été laminées et des nouveaux venus ont réussi. C'est assez similaire dans les iles.

Bernard Hayot n'est pas décédé ? ...
Je n'ai pas été prévenu !
C'est Yves Hayot qui est décédé

Oui c'est son frère qui est dcd en 2017 je n ai pas fait attention

Alors le trafic de chlordeconne (le lobby de la banane ne concerne pas tout les BK) on ne sait pas forcément que l on a continué à en utiliser bien après son interdiction pour terminer les stocks ce qui était légal mais aussi en continuant à en acheter en Espagne (la valse des étiquettes). Une amie Saléenne me disait qu'il n'y avait pas de charbons actifs sur son réseau pour filtrer l'eau avant 2003. Vrai ou faux.
Le P Belpomme avait raison face à ce scandale absolu dont les Antillais payent encore le prix fort en terme de cancers et on en consomme encore dans les denrées végétales et animales (on a même augmenté les taux car le zéro clordéconne est impossible en consommant local).

Je ne cherche nullement à fournir une virginité aux békés, je dis juste que leur comportement n'est pas plus indigne que celui de nos bonnes vieilles familles de province qui font encore la pluie et le beau temps dans leurs fiefs.
Pour info, il n'y avait pas que les planteurs békés qui ont continué à se servir du chlordécone.

Le monde des bisounours, c'est partout sur la planète qu'il faut l'oublier.

Le chlordécone (encore utilisé dans certains pays), l'amiante, la poussière dans les mines, certains médicaments.
Dès qu'il y a du fric en jeu, l'éthique est à géométrie variable. Ce n'est pas une invention des békés.

J'ai un ami antillais qui, en moins de 10 ans, a monté une boite en passe d'être leader dans son domaine dans les 5 ans à venir.
Comme quoi, c'est possible "malgré les békés" car ils ne contrôlent pas tout, et ne sont pas responsables de tout les "malheurs" des Antilles, il faut arrêter avec ce lieu commun.

(Et comme Bernard Hayot vit toujours, beaucoup d'antillais rêvent de travailler dans son groupe, comme quoi ...)

@James. En quelles années en Martinique ?

Ne mélangeons pas tout et ne refaisons pas l’histoire de la Martinique à partir de ce fait divers.

Les père et fils De Lucy sont effectivement des békés, mais cette affaire n’a rien à voir, à mon avis, avec une histoire pro ou antibékés.

Je note simplement, si vous revenez à l’article du journal cité par l’auteur de ce fil qu’il y a onze chefs d'accusation, tous extrêmement graves, rien de moins.

Cette histoire de ponton érigé sans autorisation, fort banale au demeurant, n’est que la petite partie visible de l’iceberg.

Attendons pour en savoir un peu plus.

Hervé

Cette info n’avait pas pour objectif d’engendrer des polémiques, mais de souligner la différence de traitement entre le plaisancier, (celui qui justement justifie toutes ces installation, puisqu’il est censé être le « retour sur investissement » et les pointures locales. Je n’ai rien contre J.L. De Lucy, qui s’est montré plutôt bienveillant à mon égard, je précise.
Mais l’on nous vire des trous à cyclones... pour protéger la mangrove, j’en suis persuadé, évidemment. Les « autorités » patrouillent à tout va et menacent de verbaliser jusqu’à 135000€, ça ne s’invente pas. Et d’un autre coté il y a, au vu et au su des administration, et peut-être avec leur complicité, (pour l’instant restons sur la présomption d’innocence) des installations destinées à recevoir les plaisanciers, qui cette fois, par un magnifique tour de passe passe, ne seront plus des pollueurs, mais des clients. Je présume que dans la hiérarchie administrative il s’agit d’une évolution gratifiante, de notre position. Si un bateau mouillé dans la zone de la mangrove peut « valoir » 135000€ combien valent les installations citées plus haut?
Je ne me berce pas d’illusions, tout ceci va s’arranger au mieux...de nos intérêts à tous.
L’état intervient pour des prises d’intérêt et des autorisations absentes, et un manque à gagner, c’est certain, pour la communauté. Finalement l’état roule pour nous. Je n’en ai jamais douté.

Mon cher James.
Je compare les békés d'aujourd'hui et les "puissants" de province et je dis qu'ils ne sont guère différents.
Je ne compare pas la manière qu'ont utilisée leurs aïeux pour faire ces fortunes... quoique
De plus, je pense sincèrement qu'il est difficile voire inapproprié de porter un jugement sur des faits officiellement arrêtés il y a 170 ans avec les connaissances et idées d'aujourd'hui.
Qui etait choqué par l'esclavage au XVIIème et XVIIIème siècle ? 1
A ces époques, la science préconisait des saignées aux malades.
Je rappelle également que le "sauvage" faisait recette il n'y a pas si longtemps.
Nos sociétés évoluent c'est bien.
Même la Martinique a changé. Ce n'est pas en ressassant le passé et en se victimisant que les choses avanceront plus vite, je suis persuadé du contraire.
Oui l'esclavage fut une horreur. Oui certains békés sont encore dominants, mais comme les grandes fortunes de France et de la planète.
Et oui, j'espère que ceux qui ont truandé seront punis, békés ou pas.
Vers chez moi, certains industriels ont le bras tout aussi long et puissant que les békés.
Rien ne se fait sans le temps. Ils ont déjà perdu plusieurs créneaux économiques au profit de descendants d'esclaves et ce n'est pas fini.

J'ai tenté d'être plus clair dans mon propos.
C'est dommage que cet échange ne se fasse pas autour d'un ti'punch ...

Je dois être très borné, je ne vois toujours pas le rapport.

De Lucy père et fils, des békés, Rodolphe Désiré, 83 ans, ancien sénateur, maire du Marin depuis 35 ans, un Antillais, le Dr des Affaires Maritimes, un métro en poste pour 3 ans. Quant au lanceur d’alertes qui les a dénoncés, on ne sait pas qui c’est, pourquoi pas un plaisancier ?

Hervé

Tant que les posts sont courtois, il n'y a pas de problème !
Un forum n'est-il pas un lieu d'échanges ?
Aimer les bateaux doit-il consisté à ne pas parler d'autre chose ?

Oui,dommage de ne pas discuter autour d'un ti punch,effectivement !
Ne généralisons jamais, surtout dans des situations aussi complexes que celles des îles.
Le port du François, le petit,un peu excentré, était un havre de paix à l'époque...
Eugène Mona, oui ,un coffre ,une santé incroyable ce gars !

C noté Merci :)

Oui, j'ai écrit sur le sujet et j'attends votre réponse car c'est bien vous qui avez écrit : [quote]on ne sait pas forcément que l on a continué à en utiliser bien après son interdiction pour terminer les stocks ce qui était légal mais aussi en continuant à en acheter en Espagne (la valse des étiquettes).[/quote]

Ceci dit et pour compléter ma réponse, au début des années 2000, mes collègues ont trouvé et fait détruire 4000 kg de stock (pas 4000 t comme le prétendait récemment un député chargé d'une mission d'enquête) ce qui démontre que les planteurs, békés ou non, n'ont pas utilisé toutes les quantités à leur disposition entre 93 et 200(2 ?)..

Philippe

P-S : pour votre information totale et objective, en fait, la fin de l'autorisation de la mise sur le marché de ce [b]poison[/b] n'est pas intervenue du fait d'une "interdiction" compte tenu de la dangerosité avérée ou supposée mais tout simplement du fait de l'absence de demande de renouvellement de la demande d'autorisation de la part de la société bénéficiaire (Lagarigue si j'ai bonne mémoire). Et en matière de pesticide, ce qui prévaut, c'est que tout ce qui n'est pas autorisé (comme usage) est interdit.

Re P-S : usage = une cible (adventice, insecte, champignon) pour une culture à une dose donnée

La réponse que j'avais faites :

le chlordécone à fait l'objet d'autorisations provisoires pour lutter contre le charançon du bananier (entre-autres) et il a été interdit aux USA en 1978 suite à l’intoxication d'ouvriers dans une usine de production et à l’importante pollution de la James River, en Virginie. Interdit d'usage en 1993 pour la France, les derniers stocks existants qui ont été déclarés (uniquement ceux-ci) ont été récupérés en 2002.
Pour favoriser l'utilisation du pesticide, le brevet du chlordécone a été racheté par la société Lagarrigue pour créee le curlone (qui contient du chlordécone).
L’impact sociétal est important parce que les populations n’ont jamais été informées et aujourd'hui on ne peut pas éliminer ce produit qui est très rémanant et hautement toxique; j'ai un ami qui est mort avant 50 ans du cancer de la prostate probablement dû au chlordécone (une évidence n'étant pas une preuve); le chlordécone et ses autres appelations (mirex etc) sont directements liés au taux anormalement élevé de la maladie de parkinson et d'alzheimer, sans parler des problèmes d'infertilité masculine. Il a été utilisé abusivement dans les plantations de bananes des Antilles françaises au mépris de la loi et son trafic a existé, si bien que celà n'est pas un mystère ni un secret.
Malheureusement il existera toujours des gens pour défendre l'indéfendable d'une manière que ce soit : et pourtant en 1994, une enquête menée par la direction régionale de la consommation et de la répression des fraudes a permis de découvrir 4 000 tonnes kilos dans des hangars et des exploitations agricoles. 8 ans plus tard, en 2002, une nouvelle enquête menée par les services de l’Etat réussissait à mettre la main sur 325 kg de chlordécone. Aucune sanction n’a jamais été prise.
Les stocks de chlordécone sont ils inépuisables?
Très récemment (c'est la semaine dernière), la question des stocks se pose encore depuis des auditions menées par la Commission d’enquête parlementaire sur le chlordécone, sachant que, parlant sous serment, Joël Beaugendre maire de Capesterre-Belle-Eau et ancien député, a affirmé la présence de stocks enterrés au jardin d'essai aux Abymes. A ce propos, j'ajouterai qu'il s'agit sans doute de stocks qui n'ont jamais été déclarés et ne sachant qu'en faire ils ont été enterrés depuis des années; laissons l'enquête faire son travail sur les responsabilités publiques et privées et toutes les auditions seront bientôt accessibles sur le site internet de l'Assemblée Nationale.

Phil_972, j'espère avoir répondu partiellement à tes interrogations sur l'utilisation du pesticide après son interdiction et t'engage à mener l'enquête sur des achats légaux et illégaux de chlordécone en Espagne sachant qu'il a été aussi fabriqué en Martinique (curlone).
(Le P Belpomme il a déjà répondu à la question, il faut lire ses rapports).

ça n'est pas un sujet bateau mais le fil étant déjà parti à la dérive les manches à air étant propice à cela, je quitte le navire devant tant d'ineptie

Il faut lire les rapports controversés du P Belpomme, savoir qu'il a reçu des menaces de mort, perdu des crédits de recherche, vous le savez bien quand-même. Depuis le temps que vous bossez la question c'est pas à moi qu'il faut demander.
Et vous-êtes vraiment sûr que le chlordécone à été fabriqué en Espagne?
Bon vent!

Ah, les archives disparues ! Faudrait peut être demander à l'ancien président de la région si elles ne faisaient pas partie de celles dont il a confié la numérisation à un laboratoire de l'UAG et qui ont finies dans le vide sanitaire de la BU (un autre gros scandale de détournement d'argent public à la Martiniquaise), non ? :acheval: