pêcheurs dans les anglo-normandes

On peut comprendre leur colère, ils subissent les conséquences du Brexit alors qu'ils n'ont pas pu participer au vote de 2016.

la traduction avec DeepL Traducteur :

"Nous sommes des cochons au milieu : Le Brexit a rendu la vie impossible, disent les pêcheurs de Jersey.
Leurs familles pêchent ici depuis des décennies mais, malgré les promesses d'un commerce sans friction, le marché pour leur poisson est en train de disparaître.

Steph Noel, qui pêche dans les eaux de Jersey depuis près de quarante ans, ne voit pas l'intérêt de sortir en mer à bord de son bateau de 8,5 mètres, Belle Bird, ce week-end.
"Il n'y a aucune valeur pour moi", a-t-il déclaré. "Cela me coûtera en appâts et en diesel, mais même si je passe une bonne journée, il n'y a pas de marché pour ce que je ramène".
Noel, 52 ans, est sorti pour la dernière fois dimanche et a fait une bonne prise de homards et de crabes, mais il n'a pas pu trouver d'acheteur et ils restent - vivants - rangés dans un conteneur flottant en mer. "On ne peut pas les garder là trop longtemps, surtout quand la mer se réchauffe. Ils vont commencer à se manger entre eux. Je ne sais pas ce que je vais faire d'eux".
Le blocus du port principal de Jersey, St Helier, par les pêcheurs français cette semaine et la décision du gouvernement britannique d'envoyer deux navires de guerre pour surveiller la situation ont fait les gros titres dans le monde entier. Mais les gens comme Noel ne sont pas intéressés par les gros titres. Il veut simplement un marché pour son poisson. Selon lui, la racine du problème n'est pas l'action de quelques pêcheurs français mais, en fin de compte, le départ du Royaume-Uni de l'UE.
En raison du Brexit, les pêcheurs britanniques ont du mal à trouver un marché pour leur poisson. Ils se plaignent de la paperasserie excessive, des retards dans les ports, des querelles sur l'étiquetage. À Jersey, qui ne fait pas partie du Royaume-Uni, ils n'ont pas eu le droit de voter sur le Brexit, mais ils sont directement touchés.
L'impasse de la pêche à Jersey montre que le Brexit ne fait que commencer.
Lorsque le Royaume-Uni a quitté le marché unique et l'union douanière de l'UE le 31 janvier 2020, il s'est également retiré de la politique commune de la pêche qui partageait le butin des eaux européennes depuis les années 1970.
En outre, l'accord de la baie de Granville, qui avait établi un ensemble de droits pour les bateaux français jusqu'à trois milles des côtes de Jersey, a pris fin.
Les pêcheurs français estiment aujourd'hui avoir été lésés par Jersey sur un nouveau système de licence régissant leurs droits de pêche post-Brexit dans la zone. Le gouvernement français a menacé de couper l'approvisionnement en électricité de Jersey et les ports français ont commencé à refuser le poisson jersiais. Puis est venu le blocus de cette semaine.
C'est compliqué mais Noel l'a résumé succinctement. "Le Brexit a mis des bâtons dans les roues", a-t-il déclaré. "J'ai une hypothèque à payer. Si ce n'est pas réglé, je risque de perdre la maison. Ma femme [fonctionnaire] doit me soutenir. On nous avait promis un commerce sans friction pour le poisson de Jersey destiné à la France, et cela ne s'est pas produit. Je ne reproche pas aux Français de protester. Ils font simplement ce que nous faisons, essayer de vivre de la mer. Nous sommes le cochon au milieu, pris dans les retombées".

Les cuves de l'exportateur de crustacés Aqua-Mar, sur le Victoria Pier, racontent une triste histoire. Ils débordent de homards, de crabes bruns et d'araignées de mer, pour une valeur de 40 000 £.
L'un des employés, Fernando Carvalho, a déclaré qu'ils gardaient généralement les crustacés dans les réservoirs pendant deux ou trois jours avant de les exporter. Les créatures y sont restées jusqu'à 10 jours. Les plus faibles d'entre elles meurent ou sont mangées.
"Nous avons beaucoup de difficultés", a déclaré M. Carvalho. Il a déclaré que le Brexit avait entraîné une quantité "folle" de paperasse. "Avant, ça prenait 15 ou 20 minutes, maintenant ça prend des heures". Ils commençaient à faire face à cela - mais ont maintenant été frappés par la perte de leur route vers les marchés d'Europe continentale.

Auparavant, ils envoyaient leurs homards et leurs crabes au port français de Saint-Malo, en Bretagne, à trois heures de route. Des acheteurs français, espagnols et portugais les y rencontraient et prenaient ce dont ils avaient besoin. Le reste était transporté par camion jusqu'en Italie.
Aujourd'hui, ils ne sont plus autorisés à débarquer leurs prises en France et cherchent désespérément une autre voie, en examinant la possibilité d'acheminer les homards et les crabes vers l'Europe continentale via l'Angleterre. "Avant, il fallait quelques heures pour les acheminer, maintenant il faut plusieurs jours", a déclaré M. Carvalho. "Nous ne savons pas comment faire ce que nous faisions auparavant. Tout cela est dû au Brexit et nous n'avons même pas eu notre mot à dire."

Jack Bailey, 24 ans, le skipper du bateau de homard et de crabe de 10 mètres White Waters, a déclaré qu'il n'y avait pas beaucoup d'argent à gagner avec la pêche en ce moment.
"Mon grand-père était pêcheur, mon père était pêcheur. C'est dans la famille. J'ai commencé à me demander si j'aurais mieux fait de rester à l'école et d'avoir un métier derrière moi. C'est un métier difficile."
Il estime que le bénéfice de ses prises a baissé de 30% cette année par rapport à la moyenne des dernières années. C'est une grosse partie de votre argent", dit-il. "J'arrive tout juste à couvrir mes frais.
"Je n'ai pas débarqué cette année en France. L'année dernière, c'était une fois tous les sept ou dix jours. C'est difficile de dire ce qui va se passer. Je n'étais pas pour le Brexit mais maintenant j'aimerais que la France sorte de l'UE - alors Jersey et la France pourraient s'arranger entre elles. J'espère simplement qu'il restera une industrie de la pêche après ça."
Pendant que les bateaux français bloquaient le port de St Helier, le pêcheur jersiais Jason Bonhomme a tenté de débarquer une prise de seiches à Carteret en Normandie.
On l'a empêché de débarquer et il a dû faire demi-tour. Il a donné la totalité de sa prise - 400 kg - sur le brise-lames de Sainte-Catherine après avoir publié un message sur les médias sociaux invitant les gens à apporter des sacs et des seaux et à les emporter gratuitement. "C'est une honte de les voir se gâcher", a-t-il déclaré.

Stephen Vinney, 54 ans, propriétaire d'un bateau appelé Progress, s'est dit frustré que ce soit les pêcheurs français plutôt que ceux de Jersey qui fassent les gros titres.
"Nous souffrons bien plus qu'eux", a-t-il dit. "Ils ont reçu des subventions de l'UE pour atténuer les effets du Brexit. Jersey n'a rien eu comme soutien".
En plus de la pêche aux crabes et aux homards, l'une des principales prises de Vinney est la coquille Saint-Jacques. "Notre saison de la coquille Saint-Jacques devrait être en plein essor", dit-il. "Ce n'est pas le cas."
"En raison de la sortie du Royaume-Uni de l'UE, nos coquilles Saint-Jacques et nos bulots, qui représentent une grande partie de notre pêche, ne peuvent pas être débarqués en France directement. Ils doivent subir des tests et obtenir des certificats sanitaires. Dans le même temps, les flottes françaises déploient plus d'efforts dans nos eaux qu'elles ne l'ont fait depuis des années, en capturant les mêmes coquilles Saint-Jacques dans nos eaux et en les débarquant en France. Ils peuvent creuser mes patates dans mon jardin, mais pas moi".
Il a fait valoir que l'île était effectivement un test post-Brexit. "Jersey est utilisée comme un cobaye pour imposer le régime de licence aux Français. Les regards sont tournés vers Jersey et Boris [Johnson] fait pression sur Jersey pour qu'elle tienne bon."
Vinney est inquiet pour l'avenir. "Ce n'est pas un travail, c'est un mode de vie. Beaucoup de bateaux de Jersey ont vendu. Nous perdons des pêcheurs que nous ne pourrons pas réintégrer dans la flotte. Nous sommes en train de nous faire évincer".

Toby Greatbatch, 31 ans, a cessé de travailler comme pêcheur après 13 ans. Il a un bébé de neuf mois et ne pouvait plus être sûr que son travail lui permettrait de subvenir aux besoins de son enfant.
Il préparait des coquilles Saint-Jacques qu'il avait pêchées à la main au large de la côte est de Jersey et mettait dans une chaudière des crabes bruns vivants qu'il avait achetés à un autre pêcheur. Il vend les coquilles Saint-Jacques et la chair de crabe sur un étal de marché.
"Le Brexit et le Covid ont rendu trop difficile le métier de pêcheur", dit-il. "Quand vous ne pouvez pas l'exporter, ça ne sert à rien de l'attraper. Je pense que j'ai trouvé ma niche en faisant ça et je ne me vois pas revenir à ce métier."

Il semble que Guernesay ait reçu beaucoup moins de demandes de la part de pêcheurs français, ait prolongé pour l'instant toutes les autorisations temporaires, et assure une plus grande transparence sur le processus.

Source : (guernseypress.com[...]g-deal/ )

En outre, les deux baillages sont traités différemment dans le traité de la baie de Granville (1830) et ses suites dans le cadre du droit européen. Cela peut aussi expliquer que la situation soit plus difficile à Jersey. Il y avait des panneaux explicatifs très bien fait cet été au Festival des voiles de travail à Granville.

Ce n'est pas vraiment la tendance de ces dernières décennies : mis à part les toponymes et quelques patronymes, l'héritage normand semble bien évanescent, du moins pour le promeneur peu averti.

PS: Jersey et Guernesey ne font pas partie du Royaume-Uni. Donc, a tout prendre, ce serait plutôt à la Normandie continentale de demander son rattachement aux baillages normands de Jersey et Guernesey...

@Duduche. Idée à creuser. Encore faudrait-il que la Normandie soit suffisamment affranchie de l' Etat français pour que la réalisation d'unions interrégionales soit réalisable.

@La godille. Tu écris, mon ami, que "le bon sens les voudrait françaises". Penses tu que les habitants de ces deux bailliages souhaiteraient être dépendants de la France ? J'en doute fortement.
Mais si les régions Bretagne et Basse-Normandie étaient de type "lander" comme en Allemagne, c'est à dire des régions "adultes", alors oui, des accords et des interactions avec ces deux bailliages seraient possibles ainsi qu'une gestion commune de la pêche dans le golfe normand-breton.

"Baillage" est le terme officiel actuel.
Il y a le baillage de Jersey dnune part et d'autre part le baillage de Guernsey qui comprend guernersey herm serk et aurigny
Ces deux baillages ont des gouvernements séparés et par ex pour le covid les reglementations ne sont pas les mêmes

C’est bien ce que je dis : pas d’évolutions depuis le moyen âge !

les livres de jersey ou de guernesey n'ont pas cours non plus en Angleterre pas plus que les livres Ecossaises ou de l'île de Man

@ La Godille
Je crois que c'est là le problème... Il n'y a pas vraiment d'interlocuteur, surtout du côté anglais. Le problème n'est malheureusement pas nouveau.
Déjà, dans les années 60/70, le célèbre peintre de marine Marin Marie avait endossé cette lutte et sur sa propriété des îles Chausey. Il avait installé un vieux canon de marine dont la bouche était dirigée sur Jersey. Le canon s'y trouve toujours dans cette propriété aujourd'hui appartenant à son petit fils.
Quant au fameux drapeau et aux questions de territoire, il n'y a qu'à voir à quel point ce pavillon flotte avec fierté sur les minuscules cailloux des Minquiers et des Ecrehous (qui sont les plus proches des côtes françaises). Il m'est arrivé par le passé (dans les années 80) de me faire chasser des Minquiers où j'avais mouillé, juste parce que j'avais un pavillon français et que j'étais venu avec mon voilier pêcher un peu de crevettes et quelques homards...

La godille, est pas la France !!

La godille, il faut suivre, et pas facile quand on tourne le dos à la route 🤣, et la France n'a pas encore quelques''colonies''.

@ La Godille : ???

a la lecture du sujet,je me disais exactement la meme choses..comment ses 2 iles si proches de la France soient tjrs anglaises..
bon,je dis ca mais,tu vas a gibraltar,tu es en espagne,tu traverses la piste de l’aeroport tu es en angleterre..😳

Oui, je pense toujours à cela: oubli de restitution de ces îles par Guillaume le conquérant devenu roi d'Angleterre, ce qui fait que ces îles gardent en partie les aspects juridiques d'un autre âge. De plus avant le brexit ces îles ne faisaient pas partie de l'ue. Qu'est ce que ça a amené de bon ? Par exemple des liaisons régulières vers St Malo avec des bateaux immatriculés aux Bahamas. Je n'ose imaginer les contrats de travail et la protection sociale des salariés !

Vas dire ça aux pêcheurs...😁

Effectivement, le comité des pêcheurs de Jersey semble vouloir modifier profondément l'accès aux ressources halieutiques du baillage. C'est totalement contraire à la lettre et à l'esprit de l'accord du Brexit. Ces déclarations de Don Thomson semblent donner raison au gouvernement français, qui dénonce le double langage britannique.

Don Thompson - President, Jersey Fishermens Association :
“We are at a pivotal moment in history. The ending of 177 years of the Granville Bay Treaty presents us with a unique opportunity to take full control of management of our fish stocks and marine environment"

OK et bien qu'ils le bouffent leur poisson !!
Mais il semblerait que ça ne soit pas de coutume au royaume ...
Et donc c'est pour ça qu'ils veulent le débarquer chez nous.
Ils ne prendraient pas pour des truffes dis-donc ?

Eh bien, il semblerait que le moment est venu de faire revenir Marin Marieet de reprendre le combat pour les Minquiers !

Un accord devrait être demandé : "Vous nous rendez les Minquiers et on vous rend le droit de débarquer votre pêche à St Malo !"

Nous n'en serions pas là si les pêcheurs français avaient joué correctement le jeu. Les règles étaient pourtant simples et claires.
Les jersiais connaissant très bien leur clientèle, il a suffit d'éplucher un tout petit peu certains dossiers pour se rendre compte que les français les prenaient pour des cons.

Toute cette affaire est un bluff réciproque qui menera à une table de négociations d'où sortira un accord que les parties s'evertueront à détourner et bis repetita.
Tant que cela ne se termine pas par une nouvelle Guerre de 100 ans....

En attendant vu les menaces d'emmerder tous les bateaux français dans leurs eaux, on n'est pas près de retourner boire une bière au Mermaid!

Cela fait deux ans que l'on pas pu aller aux anglos à cause du COVID, j'ai peur que l'on soit à nouveau persona non grata à cause du BREXIT.

On n’en meurt pas . ( pour la Guiness)Et on perd pas son boulot non plus, comme ce qui risque d’arriver à de nombreux pêcheurs . la solidarité n’est plus ce qu’elle était ( petit clin d’oeil à Simone , »la nostalgie »…) certains sur ce post devrait penser à demander leur naturalisation anglaise ….

Le "statut spécial" de îles n'est pas lié au fait qu'elles soient des paradis fiscaux, mais c'est le fait qu'elles soient des paradis fiscaux qui sont une conséquence de leur statut.
En effet, avant l'annexion du duché de Normandie par Philippe Auguste, ces bailliages bénéficiaient d'exemptions de taxes de la part du duc de Normandie et ce statut a perduré dans les siècles. N'oublions pas que la reine d'Angleterre est également "duc de Normandie". Il existe à Aurigny une "Coronation Inn" vers le haut de Ste Anne, dont l'enseigne représente la reine Elizabeth 2, avec la mention "queen of England" en petits caractères et "Duke of Normandy" en gros caractères.
De même, le droit en vigueur en ces lieux est le droit coutumier normand que les juristes locaux vont apprendre à l'Université de Caen, seul lieu où il est enseigné. Jusque le début des années 70, la langue officielle était le "français normand".

Enfin, Sercq a encore un autre statut spécial, lié par une allégeance personnelle du Seigneur à la reine. Chaque année, à la St Michel, il va payer son dû à Sa Majesté, une vingtaine de livres si ma mémoire et bonne, montant fixé par la charte accordée à Hélier de Carteret, premier seigneur de Sercq par la reine Elizabeth...1ère.

...

@ Scotland : et on tape sur les écossais ???

De toute façon, le poisson anglais profite surtout aux français, alors qu'est-ce qu'on fait ?

Ça fait 5 jours mais toujours d'actualité, et même toute l'année...
"Les mareyeurs rappellent que le marché français est aussi dépendant des importations de la pêche britannique"...
www.sudouest.fr[...]052.php

Je pense que mon budget homard de fin d'année va exploser, si j'en trouve!!

Oui mais par là tu ramasses les rejets de la baie de Seine.....

Mais non La Godille, il entre dans nos circuits de distribution !

Quand on pouvait aller librement en gb, on avait le poisson directement auprès des pêcheurs contre des bouteilles de pinard. C'etait aussi de la grande distribution ... et le bon temps

Ah oui, je me rappelle ce bon temps où l'on remplissait des bouteilles vides de bordeaux avec de la piquette parce que ces pauvres douaniers de Jersey et de Guernesey ne voulaient que du bordeaux 😂😂😂

Perfide Albion (Aukus)!!!

Oouups, de la Féra...

"Histoire & spécificité
La féra avait pratiquement disparu dans les années 1920. Des alevins ont alors été réintroduits dans les eaux du lac afin de reconstituer les bancs. Elle représente la moitié du total des poissons pêchés dans le lac aujourd’hui, soit environ 500 tonnes."

www.terroirs-avenir.fr[...]-leman/

D'un point de vue scientifique strict peut être mais j'en trouve auprès du pêcheur de mon coin de lac et dans nos poissonneries, et selon wiki, le terme de Féra est encore donné par les riverains du lac Léman à des poissons du genre Coregonus, comme C. albula ou C. palaea, mais il s'agit là d'espèces introduites. La vraie Féra est également communément confondue avec le Lavaret (C. lavaretus), historiquement présent dans le Léman où il est désormais également éteint, mais qui survit dans le lac d'Annecy, celui du Bourget ou d'Aiguebelette.

Ce qui compte bien c'est que là les british on les ... Quoique 😁

Aux actualités régionales d'hier soir:
Raréfaction du poissons et des coquillages sur les étales des poissonniers français pour cause de guéguerre politicienne franco-anglaises. => hausse des prix.

Pourquoi ne pas accorder au pêcheurs français des droits de pêche (à la coquille, entre autre) dans nos eaux auparavant accordés aux britanniques? puisque ces derniers débarquent leur pêche en France et alimentent notre marché!

Ayant eu l'occasion de plonger en limite de zone de drague à la coquille en rade de Brest, au vu de l'état du fond il me semble que la cueillette en bouteille (autorisée si licence) est beaucoup plus protectrice de la nature que les dragues!

J'ai plongé en limite ouest de Chausey : dans les cailloux pleins d'engins de pêche qui avaient croché
Au delà dans le sable un vrai jardin japonais ratissé par les griffes des dragues.

Je serai toujours étonné à quel point les soucis de pêche et d'agriculture prennent une place totalement hypertrophiée dans les discussions en rapport à l'Europe alors que si il reste bien un aspect de l'activité économique ou l'Europe est encore bien autosuffisante c'est bien ce secteur d'activité en particulier.
A l'opposé on voit à quel point le secteur industriel a été ratiboisé et le fer de lance de la mutation actuelle c'est à dire la production de composants électroniques à grosso modo disparu du continent.
Je n'ai pas approfondi la question mais vu que les armes sophistiquées actuelles dépendent toutes de ses composants pour fonctionner que ce passerait-il en cas de conflit avec les producteurs de ces composants qui, si je l'ai bien compris, se situent à 80% en Chine et à Taiwan.
Ce domaine est autrement plus crucial que les soucis de pêche mais bon, probablement moins facile à visualiser.
Note je comprends l'intérêt de garder des bateaux de pêche, leurs coques multi-couleurs sont fort décoratives dans nos ports et en l'absence d'industrie et de savoir faire technologique de pointe le tourisme serait notre vocation logique à moyen terme. Donc soignons nos vieilles coques et devenons des as de la crêpe suzette.

Pour apprendre :
www.ateliercrepe.com[...]/

Je pense qu'en écrivant "yermat" tu voulais dire "bonne santé ou à ta santé". Cela s'écrit " Yerc'hed mat" et la prononciation n'est pas du tout la même.
Quand tu écris "yer mat" tu écris tout simplement "bonnes poules".
A ta décharge, Yann Queffélec, qui écrit régulièrement un billet dans le Télégramme, le terminait par "yer mat" avant qu'il se fasse chambrer par un finistérien. A cette époque de "meetoo" et autres, "bonnes poules" est de mauvais goût !

@Larent Difficile à expliquer par écrit. De plus je ne connais pas l'alphabet phonétique. Pour le c'h imagine que tu prononces J.S. Bach à l'allemande. C'est presque ça. Le "ed" final s'entend à peine.
Ce qui m'avait beaucoup amusé c'était le "chambrage" de Yann Queffélec, notre bobo breton parisien.

Un peut moins de pêche industriel sa ne peut q'être mieux pour la nature...
C'est mon cote écolo....

Il est exact que des pêcheurs ont trichés. Ils n'ont pas pris en compte que les Jersiais n'étaient pas aussi laxistes que l'administration française.