Photo de Tabarly que je trouve très sympa
En navigation... sur le net , je suis tombée par hasard sur cette photo que j'ai bien aimée.
Bonjour,
C’est sûr, tout le monde ne s’appelle pas Tabarly...
Son charisme et son aura lui permettait d’embarquer des équipiers « haut de gamme »
À mon modeste niveau, j’emmène mon PPN préférée et ça me va très bien😂
Bonne journée,
Patrice
Bonjour Flora,
PPN (petit personnel naviguant) est le titre donné à bord à mon épouse.
Le tout dans l’humour qui va bien sur Ar-men.
Par exemple, une phrase type:
« Chérie, tu ne trouve pas que ça sent le café ? » déclenche quelques minutes plus tard une bonne odeur à bord.
Il faut se faire plaisir, la vie est trop courte…
Mais rassures-toi, je fais souvent la vaisselle 😂
Bonne journée,
Patrice
ok, c'est mieux que l'amirauté...
Tu sais pas faire le café ?
Pourquoi pas "toujours" la vaisselle ?
Humour toujours, bien sûr.
;-) ;-)
Ar-men, je ne suis pas sûr que c'était lui qui avait envie de se balader avec eux ! ! !
Il y a aussi alain glyksman a gauche
Les Produits de première nécessité (PPN) sont un dispositif mis en place par e gouvernement afin de permettre aux familles les plus modestes de s'alimenter correctement.
Le contexte de ces photos :
Le bateau, c'est Pen Duick III je crois, ça se passe en août 68.
Le héros de l'Atlantique qui, entre deux courses solitaires, assure la direction sportive de Port-Saint Raphaël,
Il ne se contentait pas de sa solde d'Enseigne de Vaisseau dans la Royale, qu'il a quittée avec le grade de Capitaine de Vaisseau. Il avait le statut d'officier de la marine française, détaché à temps plein...
Un parcours d'élite quand même ! Cela serait-il possible aujourd'hui ?
Puisqu'on est dans le "people", avant Jacqueline, on ne lui a pas connu de "fiancée", si ?
Il a bien dû y en avoir, mais ça restait discret.
Je viens d'envoyer la photo à mon oncle qui me dit que ce n'est pas Pen duick III.
Il a navigué dessus avec Marc Linski et il me dit que le cockpit était derrière l'artimon.
C'est peut-être Raph dessiné par André Mauric pour Alain Gliksman pour la transat anglaise de 68.
Voilier rebaptisé plus tard 33 Export et repris par Alain Gabbay pour la course autour du monde....
Pas sûr pour Raph mais je ne trouve guère de photos....
Non Flora, pas dans sa première version
Raph mesurait également 17,45 comme Pen Duick 3 et était également gréé en ketch . J'ai retrouvé une photo que j'essaie de coller ici ...
Il s'agit de Raph à Glicksman qui avait Port de St Raphaël comme sponsor.
Et Eric Tabarly a eu des "fiancées" , en particulier une néo-calédonienne qui l'a suiv en France mais n'a pas supporté le dépaysement. .
Elle s'appelait Danielle et ils avaient fait la couverture d'un magazine nautique. Si je me souviens bien, Papa Tabarly était totalement opposé à une éventuelle union et elle était repartie. Il semble qu'il en fut très affecté et j'avais lu quelque part que ce fut un élément du choix de participer à la Transpacifique, mais ma mémoire peut me tromper.
Ce que je veux dire : Eric Tabarly ne demandait probablement pas la permission à son père, dans les années 70, alors qu'il avait 30 ans, de fréquenter une jeune fille ! C'est du people mal digéré...
Je m'étonne de grade de CV qu'aurait eu Éric Tabarly en quittant la marine nationale en 1985.
En effet, sur le portrait officiel du départ, il porte des galons de capitaine de frégate.
Il est peut-être passé ultérieurement 5 pleins (en tant que réserviste ?)
Je n'ai fait que reproduire ce que dit le CV public... les nuances dont tu parles, c'est du chinois pour moi !
ce n'est pas PDIII, il avait une barre franche et l'a toujours.
Il a raison ton tonton... ce n'est pas non plus Pen Duick II qui avait une barre franche.
J'imaginais pas Tabarly à la barre d'un autre bateau qu'un des siens...
C'est un ketch, c'est sûr et avec une bulle, comme c'était la mode.
Effectivement comme Tabarly préférait les barres franches au début Pen duick III avait une barre franche. Mais je crois qu'il n'a jamais réussi à bien la régler et donc il était passé à une barre à roue
"pas réussi à bien la régler"... plutôt trop dure pour la taille du bateau !
Non ça c'était pour Pen Duick 6. Pen Duick 3 est toujours resté avec sa barre franche sous l'ère Tabarly
Même chose sur PD6.
Les équipiers trouvaient la barre franche trop dure.
Eric Tabarly prend la barre, analyse et décréta laconiquement "je ne trouve pas!".
PD III n'a jamais eu de barre à roue
Ça y'est la photo de Raph
Magnifique ! en ketch c'est quand même esthétiquement autre chose qu'en sloop...
Pen Duick 2 comme Pen Duick 3 ont toujours eu une barre franche (démultipliée pour le 3), c'est le 6 qui avait une franche pendant la 1ère étape de la 1ère Withbread puis une roue ensuite après le dématage puis l'escale de réparation à Rio car trop dur au portant (même pour ces costauds). Mais c'était loin dans le précédent siècle ..
On va y arriver ! t'as raison yantho.
J'ai hâte de voir les images de PDVI dans l'OGR !
Je me fait des nœuds au cerveau, j'arrive pas à comprendre, visualiser une barre franche démultiplié, si tu pouvais m'éclairer ça serait super sympa, merci
Sur le 3, je ne sais pas comment la barre était démultipliée, je ne suis pas allé voir dessous. Pourtant, j’ai navigué sur ce bateau du Havre à Punta Arenas, sans pilote automatique. On avait rallongé la barre au cap vert, on n’avais pas les bras de Tabarly …
Démultipliée: comme un vélo !
La barre franche faisait tourner un axe vertical solidaire de 2 bras perpendiculaires à la barre plus en arrière se trouvait la mèche elle aussi solidaire de 2 bras perpendiculaires au safran , les bras de la mèche étaient plus petits que les bras de la barre , les bras avant-arrière étaient reliés par des bielles. Imaginez un pédalier de vélo et remplacez la chaîne par deux bielles, vous ne pouvez faire évidemment que quelques degrés dans un sens ou dans l'autre.;
Dessin tant bien que mal avec gros doigt sur petit écran;
Merci, c’est clair. J’aurai du passer la tête par la trappe, c’est malin.
Pen Duick 3 n'a jamais eu de barre à roue. Totalement inutile, s'il est bien réglé, la barre reste douce..
Juste une remarque comme ça. C'était quand même un sacré athlète Eric Tabarly.
J'ai un souvenir inoubliable de la transat 76 avec l'arrivée de Penduick VI sorti de la brume après une traversée quasiment entièrement sans pilote après 5 dépressions, en solo sur ce bateau prévu pour un solide équipage.
Pour le gamin de 13 ans que j'étais, c'était héroïque, bien mieux que n'importe quel super héro de n'importe quel film.
On a pas fait mieux depuis ...
Les courses d aujourd'hui sont bien différentes mais j imagine autant physique
Probablement, mais ce n'est plus la mode de se montrer torse nu pour les hommes, donc on ne peut pas vraiment juger, et c'est bien dommage !
J'ai le droit à mon âââge...
Pour les femmes non plus, ce n'est malheureusement plus la mode. Ah, c'était bien les années 70/80😉
eh oui...
Sur la plage, on voit de plus en plus de femmes seins nus, je trouve, en ce moment.
Sur les plages "textiles", comme disent les nudistes.
Le plus surprenant, les seins nus ont complètement disparu, mais les fesses sont à nues!
Oui, cette course reste pour moi la plus fascinante et n'ai jamais trouvé un compte rendu détaillé de comment il s'est débrouillé seul sur ce grand bateau sans pilote auto. Si ce point particulier n'a jamais été creusé et noté c'est vraiment dommage car on apprendrait beaucoup.
PD6 est un ketch, gréé en cotre à l'avant. Comme tous les ketchs, quelle que soit la taille, il s'équilibre (relativement) facilement du près serré au travers.
Les conditions rencontrées en 76 (successions de dépressions profondes pendant toute la traversée) on fait qu'ils a été au près pendant tout le trajet, bâbord amure en début de dep avec du SW, tribord en fin de dep, quand le vent passait NW.
La performance physique est néanmoins extraordinaire, car le poids des yankees sur ce bateau est importante, mais la tolérance et la capacité à porter de la toile de PD6 a surement permis de relativiser le nombre de changements de voiles d'avant.
A priori, il ne disposait que d'un seul yankee. Sous yankee et artimon, PD 6 supporte facilement 40 nds réels.
Au dessus, il reste la trinquette. Mais affaler le yankee ne doit pas être simple même avec le filet qu'il avait conçu pour cela.
Surtout qu'il dit avoir eu plus de 60nds dans la 4eme dépression ( anemo bloqué à 60 Nds, il ne vas plus loin). Donc il a bien du amener son yankee tout seul à un moment donné.
Dans un de ces livres Tabarly avoue aimer ces défis physiques, mais celui de 76 devait être vraiment dur. Pour qu'il dise au journaliste " oui c'était difficile" ça veut dire que c'était bien plus que ça à mon avis.
👍
J'ai relu vite fait sa course. Il avait plusieurs trinquettes génois, focs et yankee.
Il explique que les dep se suivaient si rapidement que le vent n'avait pas le temps de passer NW et donc l'a empêché de prendre la route au sud du Gulf stream.
Sur la fin, quand il s'est plusieurs fois retrouvé travers, il équilibrait son bateau avec la voile d’étai dont il faisait revenir l'écoute au vent de la barre. Le sous le vent était repris par des sandows. Lorsque le bateau lofait, le vent apparent augmentait et la voile d'étai tirait plus, ce qui faisait abattre. A l'inverse, en abattant, moins de vent et alors, les sandows ramenaient la barre plus sous le vent, faisant lofer.
Il a eu la tentation d'abandonner, et il avait du mal à croire à l'arrivée qu'il était en tête !
Il a même plus ou moins abandonné pendant quelques heures. La plaque support du pilote a plié (soudée mais sans structure) . Fatigué, il met PD6 à la cape et décide de dormir , au réveil , revigoré, il trouve que le bateau va bien seul au près et il continue, c'était la première des cinq dépressions de cette "OSTAR" spéciale.
De nos jours certain abandonne parce que le PC est en panne, certaine remplace un safran pas loin du point "Nemo" , tout est dans la tête.!
Je viens de commander le bouquin "Du tour du monde à la transat"... je l'avais acheté quand il est sorti mais je l'ai perdu !
De mémoire approximative et pour être plus précis! Au réveil il met en route vers La Trinité au près barre amarrée, trouve que ça va bien et vire vers Newport ! (Mais il y a peut-être une part de légende).
Non, ça n'est pas une légende je pense (plus haut, je parlais de la légende Tabarly "en général")
Pour cette course, il dit qu'il à fait demi tour une journée environ et qu'après avoir dormi il à trouvé que le bateau allait bien et il à changé d'avis. Je crois même me souvenir que que dans son bouquin il dit qu'il s'en était voulu d'avoir "baisser les bras".
On a aucune raison de douter de ces dires, ça n'était pas son genre d'exagérer ou de broder.
Ce que j'aimais vraiment dans son attitude, c'était justement de ne jamais en rajouter. A l'arrivé, en réponse à un journaliste, il dit qu'il ne sait pas si c'est sa plus belle victoire mais qu'il est "bien content". Sobre!
"Privé de pilote, exténué, trempé, frigorifié, bousculé par la tempête, Eric a décidé de jeter l'éponge. Il est allé se coucher. Mais après une nuit de vrai sommeil, il s'est réveillé furieux d'avoir baissé les bras. Et il est reparti à l'assaut. " - Marin - de Gérard Petitpas.
Le journaliste qui l'a accueilli par hasard à l'aube était, en réalité, photographe. C'était le fils d'Alain Glicksman.
Ce que rapporte viking, ce ne sont pas les mots de Tabarly, mais ceux du journaliste...ou de Gérard Petitpas.
Oui, il ne parlait pas de "tempête" mais de dépressions (il y a des vidéos archives où on voit sa sobriété légendaire en terme de réponses aux questions a l'arrivée)
Oui, dans la mesure où il était SEUL, je trouve qu'on doit respecter ses dires, pas les interprêter à sa sauce...
Si tu n'as qu'un pc et que tout est basé dessus, pour tenir la course, à part abandonner, c'est de la croisière de convoyage. A l'époque, même si le bateau est plus grand, c'est du rustique (à l'image de l'homme ?). C'est pas lui qui s'entraîner à dormir fenêtre ouverte l'hiver ?(un truc dans le style). Aujourd'hui un coureur sur 50 p a un préparateur psychologique de gestion de stress, de trouver son bien être, etc.. à domicile, pour la route du Rhum (dernier vainqueur).
Tabarly risquait pas d'abandonner pour panne d'ordinateur, y en avait pas !
Pour moi c'est différent, dans la mesure où le comité de course le décide, idem pour tout les départs de course reportées.
C'est ce que je fais également sur mon bateau, je n'ai rien d'autre pour le moment. Le fameux "sheet to tiller" des british quoi.
Il l'a expliqué dans un de ses livres. En gros, au près l'équilibre de son plan Mauric était remarquable.
Sur 33 export, (ex raph) de la photo initiale, lors de la première course autour du monde, quand ce bateau était encore gréé en ketch, Olivier Stern Veyrin racontait que lors de la remontée de l'Atlantique, ils sont restes quelques jours au près bon plein dans l'alizé sans personne à la barre, bateau parfaitement équilibré (en course).
Alain Delon, Maurice Ronet, j'ai tout de suite pensé à l'excellent film "Plein soleil" de René Clément
Mais ce fut tourné en 1960.
1968, c'est le tournage de "La piscine" avec Delon , Ronet et Romy schneider. Près de Saint-Tropez.
D’où les photos avec tout ce petit monde. Et comme Tabarly était dans les parages, une petite virée fut programmée !
Rajout ultérieur: Initialement, J'ai regardé les photos mais pas lu l'article de Paris match. Mes affirmations précédentes étaient le fruit de recherche sur Wikipédia.
Mais l’article dit tout cela, quel bêta je fais !
"Du tour du monde à la transat" aux Ed du Pen Duick.
Au sujet de sa mort, comment un aussi grand marin, à commis l'erreur de ne pas s'attacher, réduction de voilure apparemment de nuit, c'est pas logique ou alors trop sûr de lui, je ne connais pas le personnage et son rapport avec la sécurité, la mer il connaît, le mauvais temps il connaît, il a traversé tant de chose pour disparaître sur l'erreur fatale de ne pas s'attacher.
Une de ses citations : "Les harnais de sécurité ne m'inspirent guère confiance. Lorsque l'on doit manœuvrer, surtout en solitaire, ils sont gênants. On doit aller de l'avant à l'arrière et dans ce cas, le filin de sécurité qui glisse dans la filière, cela crée d'innombrables occasions de s'emmêler les pieds et de trébucher."
Comme beaucoup de notre génération, il a navigué sans s'attacher.
Juste une petite rectification à apporter sur le blog. Ce n'etait pas Didier Bestel mais Didier Bestin.
Merci. En plus, la rue qui mène au CNL porte son nom.
Tu le connaissais? Il naviguait avec moi sur un Flush Poker.
Pas spécialement. Je connaissais un peu plus Pierre Barriere. C'etait une autre époque. Mais j'aime toujours bien prendre un café au CNL!
Conclusion, il est très dangereux de boire au moins trois bières en compagnie de viking... 😮
Oh puree 🤣🤣🤣 moi je prendrais le risque qd même! Je ne m'attache que très rarement mais shut!!!!
Ça dépend aussi des bateaux. Je m'attache s'il faut ôter la GV par 40 kn la nuit. Autrement jamais. C'est donc rare,😉. Mais sur son Pen Duick le 1er, sans filière, avec une bôme démesurée et un franc bord très bas, ne pas s'attacher de nuit par mauvais temps en allant manoeuvrer sur le pont était quand même osé.
Ouais... j'ai beaucoup plaint les personnes présentes à son bord ce soir-là !
Je me souviens parfaitement de ce que je faisais quand on a appris la nouvelle, à la radio, au petit matin, au mouillage en bas du golf des 3-Îlets, Martinique.
Sonnée sur le coup, j'ai mis le pavillon en berne.
C'était en 98 je crois, j'avais donc 10 ans et l'annonce de sa disparition m'avait fait pleurer... aussi parceque j'ai vu mon père pleurer pour la première fois.
Hugues Aufray sors de ce corps... En référence à la chanson Stewball que tu ne dois pas connaître vu ton jeune âge.
Haha détrompe toi! Je la connais très bien car mon frère qui était scout de France avait un livret de chansons que les scouts chantaient et dans lequel figurait Stewball. J'avoue que je n'y avais pas pensé 😊
Et puis tu as la mémoire courte : souviens toi des chansons que je chantais accompagnée de ma guitare ou de mon ukulele 😂
Oui les chansons paillardes dont la célèbre " Digue du ***". Tu avais mis une ambiance du tonnerre ! Excellent souvenir !
"je trouve que j'ai eu une vie de rêve,je n'aurais même pas osé la rêver comme cela" citation d'Eric Tabarly à la fin du film reportage.
J'ai reçu ce matin "du tour du monde à la transat"... en excellent état, payé 4 €, par le site quaideslivres.fr, que je recommande !
Très contente de l'avoir à nouveau, j'avais perdu le premier acheté quand il est sorti fin 76.
Merci pour le site, franchement top, le tarif encore plus top. Le mode de recherche est pratique. 👍
Pour ce qui est de la photo... Elle a été prise en 68 comme dit plus haut.
L'histoire de cette sortie:
en 1968, Eric était sponsorisé (on devrait plutôt parler de mécénat) par le port de Saint-Raphaël qui financera la construction du Pen Duick V en vue de la transpacifique. Le port de Saint-Raphaël restera d'ailleurs propriétaire du bateau très longtemps.
C'est dans le cadre d'une sortie organisée pour promouvoir le port de Saint-Raphaël que s'est faite cette photo.
C'est qui la jolie femme assise à sa droite, elle ressemble à BB, était-ce elle ? (sorry si question idiote, ai lu le fil en diagonale).
Ben, c’est la vrai BB.
En revanche, je me demande bien qui est le kéké qui est à la barre.
bjr
alors finalement on n'a pas trouvé sur quel bateau était Eric sur cette photo ..