Pourquoi le bateau

Comme Juliusse. J'étais sur un Tiburon à 1 an et demi, puis sur un Samouraï jusqu'à 12 ans. Après un court seuvrage, j'ai pris un paliatif sous forme de planche à voile, qui a tenu 35 ans.
Et puis quand j'ai eu les sous, j'ai lourdement rechuté.

Suis foutu !!!😊

C'est succin comme réponse comme souvent tes commentaires, faut lire et inventer entre les lignes 😋 Trimaran.

Au tout début, parce que je passais une partie de mes vacances "à la mer" avec mes parents... et je m'ennuyais sur la plage. Il y avait une école de voile, c'est comme ça que j'ai commencé à 15 ans, j'ai adoré ça tout de suite et ça ne m'a jamais passé.

Parce que mon père a réalisé son rève de construire notre bateau en famille et a su le monter jusqu'au bout et nous faire parcourir la méditerrannée

Comment ça ? tu plaisantes !

Moi gamine, j'étais amoureuse du Cap'tain Troy... "Aventures dans les îles" !
Ensuite je suis passée direct à Tabarly, mais surtout aux récits de familles parties en grand voyage : Ophélie, les Guilain, les Van de Wiele, les Damien aussi. Pas trop Antoine, il m'agaçait déjà !
Et Moitessier, évidemment.

Le livre était, mettre les voiles avec Antoine. Très bon livre pour préparer un voyage, quasiment toutes les réponses pour un novice ou moins novice avec plein de listes pour l'entretien, pièces de rechange etc. Il n'y avait pas d'équivalent à l'époque.

Non, le premier bouquin de Moitessier qui m'a passionnée, c'est "Cap Horn à la voile", avec Françoise à bord. Je suis plus âgée que toi... le bouquin pratique que j'ai dévoré, lu et relu, c'était "Le grand départ et la vie sur l'eau" de Michka, quelques années avant le premier d'Antoine, avec qui je ne me "projetais" pas, comme on dit aujourd'hui ! Le cata pour lui, c'est venu bien plus tard, ses premiers bouquins, c'était à bord du Damien II OM.

J'ai rencontré Joan De Kat à Nuku Iva, un de ses meilleurs pote de Moitessier, il nous a raconté, lors du réveillon de Noël sur Shazzan avec 2 autres équipages, l'autre facette de ce marin, , vrai ou faux peu importe, moi non plus ces bouquins ne m'ont pas spécialement plu, à part Tamata comme je l'ai précisé plus haut. A l'époque quand j'ai commençé à naviguer, j'étais abonné à Loisirs Nautiques, il y avait toujours un reportage sur des voileux et je suivais celui de jeunes qui avaient construit un grand ferrociment et ils avaient coulé je ne sais plus où et racontaient qu'Antoine les avait bien aidé à récupérer des trucs dans leur bateau par une vingtaine de mètre de profondeur, ils avaient même sorti un hors série que j'ai toujours d'ailleurs, et il y a quelque années, j'ai appris la mort du capitaine... C'est vrai comme le raconte Calypso, la mer est une passion à part, mais j'ai quand même l'impression que c'est pas la même pour tout le monde, peut-être que je suis trop vieux si ça se trouve...

C'était l'époque où les revues n'étaient pas entièrement achetées par les chantiers, donc c'était un peu plus sympa Pascal.
En tout cas, Joan est vraiment un super souvenir, plus de 80 ans et vraiment en forme, d'ailleurs il avait une télé à bord, et pourtant, lui on pouvait le considérer comme un vrai marin...

SailorAlex, je me moque bien de ce qui est vrai où pas, il m'a fait passer de bon moments derrière ma liseuse et si on devait critiquer chaque auteur en le bannissant, je ne sais pas trop ce qu'on lirait. Moi, j'ai vraiment dévoré ses bouquins, vrai ou faux il m'a fait rêver et j'ai tout relus en ebook depuis peu et pour Philippe Esnos, non je ne le connais pas, par contre je conseille pour ceux qui aiment les romans d'aventure, Cizia Zykë qui vous feront passer de bons moment, enfin moi ça aura été le cas.

Me froisser, comme tu y vas, à mon âge, il me faudrait un peu plus de sérieux, et pour le coup j'ai déjà cherché des ebooks de cet auteur, mais pour l'instant je lis "La Lionne" polar très prenant, mais cizié à fait un Roman, " Buffet Campagnard", ce n'est pas une bio, mais non moins très prenante... Enfin pour moi 🎶😇

Je me lance, mais je ne sais pas faire simple, donc court…
Je suis origine de Lorraine, le pays des mines de fer, donc rien à voir avec la mer que j’ai découvert à 11 ans avec ma mère qui était repartie avec sa petite famille, 8 , en Picardie, donc rien ne m’y était prédestiné jusqu’à l’aube de mes 23 ans. Après m’être fait réformer de l’armée P4, ceci explique cela, pour m’éviter de me l’entendre dire, ce qui m’a permis d’aller travailler en Martinique, j’avais une opportunité, j’ai vu quelques rares bateaux le long de quelques plages non aménagées comme aujourd’hui et ça a commencé à me trotter dans la tête.
En revenant 6 mois plus tard, je suis allé en vacances et j’ai rencontré un gars qui m’expliquait combien le bateau était génial, il m’avait parlé de Caravelle j’y voyais à l’époque Christophe Colomb avec sa lunette à la proue cherchant la terre et le bien être qu’on éprouvait en mer. J’étais déjà à l’époque avec ma chérie et en rentrant, on est allé à St Valery sur Somme sa ville natale au port et là j’ai acheté mon premier bateau, 20000 frcs à l’époque, un sérieux investissement, un petit 6m , Mururoa et c’était parti, sauf que j’avais le mal de mer très souvent, pourtant j’ai fait plusieurs traversées avec en solo pour l’Angleterre, sans cartes sauf des Michelin et un compas, mais avant il n’y avait pas les forums pour t’expliquaient que t’étais fou. Après j’ai acheté un cata de 11m qui est toujours à St val, Mickey et quelques années après Shazzan en 2001 avec lequel j’ai écumé la région de la Bretagne nord à la Hollande, l’Angleterre et l’Irlande. Jusqu’au jour où ma mère qui était au crépuscule de sa vie m’a expliqué que j’étais un imbécile, d’avoir dépensé une fortune pour ne pas vivre mon rêve, c’étais en 2007.
J’ai mis 5 ans à me préparer financièrement et j’ai fait ma 1 ère transat en 2012 ce qui m’a convaincu que la maman avait raison, donc j’ai préparé le bateau pour le grand tour qui a débuté en 2016, la moitié de mon tour avec ma fille de 27 ans à l’époque jusqu’à Tahiti ou elle est repartie bosser et je l’ai continué , mais le Covid me l’a avorté, mais c’est pas grave, j’avais fait l’essentiel et c’était un putain de cadeau de la vie….

Tu sais Xabia, j'en ai déjà fait les frais ici il y a déjà un bout de temps, c'est pour ça je l'ai réécrite, c'est peut-être une pointe d'humour et de réalité en même temps...😇

J'étais gamin, mes parents avaient une vedette chist craft commander, le bateau a été vendu pour acheter un menhir sur remorque pour les ballades (super souvenir)et un voilier en acier de 12m.
C'est avec lui que nous avons fait la Méditerranée, France, Grèce, Italie...etc.et ou j'ai appris la navigation.
Adulte j'ai beaucoup bossé, divorcé, acheté un fourgon, ensuite le camion, bourlingué avec ma nouvelle femme, quand elle m'a parlé de bateau, ça à été rapide, école de voile, c'était reparti pour moi, le virus était revenu, Idem pour ma femme. Sans attache, du boulot partout en saisonnier, une vraie liberté avec le voilier, qui est devenu notre maison.

Je ne sais pas. Mes parents n'avaient pas de bateau quand j'etais tout gosse mais d'aussi loin que je me souvienne j'ai toujours aimé les bateaux. Les bateaux de peche et les voiliers. Du coup j'ai tanné mes parents pour m'inscrire dans une école de voile a 6 ans et voilà cà ne m'a plus quitte même s'il y a eu un gros trou de 20 ans sans toucher une ecoute a un moment.
Concernant les voiliers j'ai toujours aimé les bateaux de travail traditionnels.
Les goelettes ou les dundee etant tout gamin puis les bisquine, les gros sloups et maintenant les petits sloups caseyeurs, maquerautiers ou goemoniers et les canots à misaine ...
Quel bonheur d'embarquer comme équipier sur le Rigel à Binic ou le Red ar Mor a Treboul !

C'est marrant Pti navire, tu me fais penser à un livre que j'avais adoré je crois même que c'est une histoire vrai, "l'homme et la mer" livre très émouvant se passant pendant la 2 éme guerre mondial.
Ton histoire me fait penser aussi à un couple de ton age que j'avais rencontré à Charlotte ville en 2017, il m'avait fait gouter à du rhum à 84° en vente libre à Sainte Lucie, Pat 49 y était, c'était un régal d'écouter nous raconter son parcours jusqu'en Polynésie, d'ailleurs je l'avais revu à la Dominique 6 ans plus tard, comme quoi, la mer et la passion ça conserve...

Pourtant c'est vrai Matsyl, j'en ai même une ici et aussi à bord, elle sert pour flamber les coquilles St Jacques ou les crêpes, les pancakes et d'autres trucs par exemple, j'en ai même ramené à des copains, et c'est vrai que si tu as des aphtes tu dégustes, mais en cas de blessure ça peut aider à bord...

C'est vrai ça, pourquoi ?
Et depuis quand ?
Je crois, depuis toujours.
J'ai toujours rêvé de bateaux. Surcouf a été ma première figure légendaire, puis j'ai lu avec passion " l'île mystérieuse", "les contrebandiers de moonfleet", "Robinson Crusoé" etc etc...
Le papier peint de ma chambre d'enfant était sur le thème de la marine, et pendant les vacances, nous arpentions les pontons avec mon père (il n'y avait pas de portiques de sécurité en ce temps là), qui n'a jamais navigué et ne savait même pas nager. Je me rappelle avoir rêvé sur une brochure publicitaire de la marque Beneteau ; mon père rêvait "évasion", je lorgnais sur sur le First 28 (le 32 aurait été hors de portée). En ce temps-la, le First 38 était le fleuron de la gamme (peut-être que que le 42 existait déjà); un 35 pieds n'était pas considéré comme un petit bateau.
Ensuite, j'ai découvert la planche à voile, puis le funboard (avec un niveau très modeste), un peu le laser, et les années sont passées.
Jusqu'à ce que, après de multiples balades sur les pontons, je commence à discuter avec un vieux monsieur (qui avait un gibsea 80) qui m'avait dit aller chaque année en Angleterre avec son petit bateau. La navigation hauturière serait donc accessible ? Je crois que c'est quelques semaines plus tard que je me suis inscrit pour passer le permis côtier, puis le permis hauturier, et que je me suis inscrit dans un port pour avoir une place.
Quelques années plus tard, le drame est arrivé: j'ai obtenu une place pour mon bateau imaginaire, qu'il a bien fallu acheter, et j'ai adoré ça, même quand je faisais des ronds dans l'eau à 1mn de l'entrée du port. Alors le rond s'est élargi, et j'ai voulu un bateau plus grand, pour aller plus vite, plus loin, plus longtemps.
Et si mon père n'est plus, ce sont bien mes enfants que j'emmène avec moi, essayant de leur faire partager ce mélange de liberté absolue, de contraintes choisies, d'acceptation du réel, d'inconfort parfois, et lenteur, de capacité à se débrouiller seul, d'émerveillement devant des choses très simples, de perte relative de contrôle, de reconnaissance de ses propres limites, et tant de choses encore.

Ce que je veux dire par là, c'est que les ports sont pleins de bateaux de 45 ou 50 pieds parfois plus, alors que c'était exceptionnel quand j'étais enfant.
Et même ici, dur ce forum, il y a régulièrement des interventions dont on pourrait déduire que la navigation hauturière n'est envisageable qu'avec de grands bateaux suréquipés. Je ne dis pas qu'il n'y a que ce discours, mais il est tout de même bien présent.
Quant à moi, je ne trouve pas non plus qu'un 35 pieds soit petit (même si je suis très souvent le plus petit lorsque je me mets à couple a l'escale), parce que c'est finalement la bonne taille quand on navigue seul: pas besoin de winchs électriques, ni de propulseur d'étrave, ni de place pour un dessalinisateur, une climatisation, ou autres équipements de confort.

Absolument !
Et a vrai dire, j'en ferais peut-être autant si je le pouvais.
Mais tout de même, c'est intéressant de noter cette tendance collective à la surenchère, qui vaut pour les bateaux mais aussi pour la voiture, l'immobilier etc... le tout déconnecté de la fonction initiale réelle. C'est particulièrement frappant pour l'automobile ; un jour, on s'interrogera sur les raisons pour lesquelles, dans un contexte écologique considéré par certains comme critique, avec une raréfaction des ressources énergétiques, des limitations de vitesse draconiennes, on a pu, pour rouler principalement en ville, concevoir des véhicules parfois tout terrain (mais avec des pneus taille basse...) de 2 tonnes, propulsés a plus de 250km/h par des moteurs de 500cv.
Moi, je trouve ça très étonnant. Aucun jugement de ma part sur la personne, puisque c'est un emballement collectif.

Pas tout a fait d'accord. Le voilier de plaisance n'a effectivement pas de fonction utilitaire, sauf par exemple pour un regatier (la performance) ou pour quelqu'un qui fait du charter (la rentabilité, ou le confort des passagers), mais il a bien une fonction - evoluer de manière sûre et efficace à la voile, sur une certaine distance et selon certaines conditions - et c'est précisément cette fonction qui détermine sa forme, ses proportions, sa conception, son équipement.
Dans ma conception, le voilier a d'abord vocation à naviguer; l'espace intérieur, les équipements de confort au mouillage ou au port, l'impression qu'il fera dans le regard du voisin etc .. tout cela relève de paramètres qui n'ont rien à voir avec la navigation.
Si je reprends la comparaison avec l'automobile, un 4x4 de 500cv essence pour rouler en ville ou même sur autoroute est une aberration, comme un grand voilier que sa fabrication rendrait impropre à la navigation dans une mer formée. En disant ça, je pense à une anecdote qu'on m'a racontée très récemment à propos d'un 55 pieds, justement, dont le pont simplement collé s'est arraché sur plusieurs mètres.

Ca y est, c'est reparti Trimaran, c'est vrai que le symbole de la navigation est pour toi est "Yann Quenet" et son baluchon. Je me demande même pourquoi tu as un tri, c'est quand même un peu le début de la richesse il me semble le multicoque, fût il un tri ?

Pas d'accord non plus Alpaga, le bateau m'a permis de voyager, de connaitre d'autres personnes comme aux Marquises, qui eux ne sont pas passionnés par le bateau, mais par la mer d'y vivre pendant 1 ans, les Tuamotu etc... ce sont des iles tellement éloignées de tout que ça m'aurait couté bien plus cher de le faire en dehors du bateau car mon voyage a duré 6 ans sans compter les balades que j'ai fait avant et qui elles aussi mon fait fait voyager en famille, entres amis et en plus, même chez moi j'éprouve du plaisir, en voyant mon petit bandit, mes copains, c'est du plaisir au même titre que la vie en général surtout si comme avec moi elle a été complaisante.

pourquoi difficile à dire ..
- je suis né St Malo dejà un raison peut etre ,rue de l'Etoupe a 50m de la plage de la tour Solidor ..donc mes premier pas ont sans doute été fait sur la plage ...
-Puis apres toujours pres de la mer ,baignade,barque etc ..
-Puis au lycée , alors là grand pas , on allait durant le WE à l'école de voile de Treboul et on faisait de la voile sous l'apprentissage de quelques prof et des anciens ...je me suis pris au jeu ..champion regional Bretagne ASSU en 420.!!!
-Puis au boulot , construction navale ..navire toute la journée
- mariage , premiere vacances trop pénards pour moi donc je vends ma 4L j'achete un vélo et un Cognac ..année 78... alors là je passe pour un dingue irresponsable ,partir en mer avec femme et enfants du jamais vu ... en parallele formation ,permis ,tout et tout ...,moniteur federal , plongée, agréé formation continu ..
- puis creation avec des copains d'une école de voile (qui existe toujours d'ailleurs),une folie
-Et apres çelà a continue ,un petit interméde durant 5 ans pour cause professionnelle
-Donc finalement bateaux au boulot et bateau hors boulot ...
- la fin on verra
-donc pour moi celà a été naturel ..je serai né en montagne je pense que j'aurai fait de l'alpinisme ..
-par contre il y a un aspect d'aller en mer qui m'intéressais énormément c'était la navigation avec a l'époque pas d'electronique ,je prenais mon pieds d'arriver sur une bouée pile poil apres 3 ou 4h de mer ..maintenant c'est moins drole et pas interessant du tout

rascal3 : pareil un soir dejà tard perdu dans la brume un petit canot passe près de nous je lui demande "ou on est?" il me reponds "en France" oouf j'étais rassuré ,on a passé toute la nuit sur ancre a attendre que la brume se leve sur le matin et evidement elle ne s'est pas levé..

Moi Calypso, c'est dans ce milieu que j'ai fait le plus de connaissances, le plus d'amis, enfin pas ici spécialement, mais en voyageant, tu rencontres beaucoup de monde, on parle du même sujet, on a tous les mêmes problèmes en général, même si certain sont épargnés comme on peut le lire à l'occasion. Je suis en contacte aujourd'hui encore avec beaucoup de Marquisiens par exemple, même si ça se trouve, on ne se reverra pas.

Tu sais BWV, ça fait plus de 46 ans que je vis avec ma femme dont 38 ans de mariage et je ne ressens pas spécialement de phénomène de lassitude, pourtant on parle toujours des trucs qui nous intéressent comme beaucoup de couples je pense et franchement si on a plus rien en commun, je ne vois pas ce qui me lierait encore aux autres, bien au contraire, par-contre maintenant j'ai d'autres envies, ce qui n'empêche pas d'avoir toujours des relations via Facebook ou Whatsapp ....etc...avec ceux que j'ai rencontrés, je dois être vieux jeu peut être. La lassitude, j'essaie de mettre de coté pour quand je serai mort, là j'aurais tout mon temps pour la gérer.

Moi aussi CSB, je pensais que c'était en mer que je me sentais le mieux, mais maintenant que je suis grand père, je n'en suis plus si sûr en fait, je m'ennuie de ne pas voir mon p'tit Malo et Whatsapp, c'est quand même pas pareil...

Comme quoi kEA, être heureux peut être finalement assez simple, en tout cas une bien sympathique histoire ...

J'ai démarré tout petit, attaché au pied du mât... après j'ai grandi dans une famille de régates et de courses en mer (c'est ça qui m'a dégoûté de la compétition) je ne me sent bien sur l'eau que pour mon plaisir et surtout pas pour la course ou la compétition!

Pourquoi ? Par défi ! Il y a quelques années j'étais sur une table d'op.
Je m'étais dis que si je m'en sortais, je ferais un tour du monde à la voile.
C'est pas fait, mais ... vivement 2026. (Mes enfants ont encore un peu besoin de moi ici ^^)
D'ici là, on se prépare avec mon épouse.
On a acheté le bateau, on se forme, on s'équipe. Je ne sais pas encore si on s'arrêtera aux Antilles ou pas, mais la transat allé est très claire pour moi.

Comment j'en suis arrivé la ? Gamin on habitait dans la marne ... Lac du der, planche a voile, 420, Balade avec le Vaurien du Grand père. L'été en med (golfe de St Trop), bateau, ski nautique, plongée.
Bref, la mer ... J'ai réussi à déménager il y a 8 ans, et j'habite a 10 minutes de mon bateau :)

Ca se met en place petit à petit. Il me reste a sécuriser la situation de mes enfants avant de partir l'esprit serein. Mais qu'est-ce que j'ai hâte !

Bof ^^ La transat c'est un début de voyage vers des endroits sympas que j'ai envie de revoir et d'autres que je veux visiter.

Moi Trimaran, la transat aller, retour, transpac ou autre, pour moi ça a toujours était super, au départ, génial pour l'arrivée, mais je me suis bien fait chier entre les deux, même si j'ai passé de bons moment bien netendu.
Moi, c'est voyage et ce qu'on y rencontre qui m'intéresse le plus.
Une petite vidéo, même si elle est chiante au début( c'est moi qui l'ai monté, pas ma Gazelle) qui montre en image ce que j'ai vécu...
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le musé Jacques Brel , on écoute les chansons et on ressort ému . Puis le musé Gauguin , des répliques , mais surprenantes .

En même temps Semper, c'est vrai que je n'ai pas le coté Ba devant l'infini de la mer, je le remplace par les copains, mais contrairement à toi, lorsque j'arrive , je profite, je me balade, je découvre des nouveaux endroits, de nouveau style de vie, de nouvelles personnes, bref le résultat gagnant de mon "ennuie" ...
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Moi aussi, je suis originaire de l’Est de la France. J’ai découvert la voile légère en colonie de vacances et j’ai adoré, été après été. Ado, mon père, nourri aux aventures de Moitessier, Tabarly, etc., a acheté un Zef, basé sur un étang près de chez nous. J’allais régulièrement faire des ronds dans l’eau, seule ou avec ma sœur. Étudiante, j’ai pu goûter à la voile habitable. Puis j’ai vécu à l’étranger, loin de la mer, pendant une quinzaine d’années, et c’est seulement quand j’ai décidé de m’installer en Bretagne que j’ai eu envie/besoin de m’y mettre sérieusement. Après 2 ou 3 stages aux Glénans, j’ai acheté mon premier voilier, un 6m50 sans prétentions. Le virus ne m’a pas quittée depuis.
Pourquoi le bateau ? Parce que c’est le meilleur antidote à la folie du monde. Pour le silence, la lenteur, la contemplation. Parce que c’est un rappel régulier du fait qu’on n’a pas besoin de grand-chose pour être bien.

J'adhère à 100 %.
En plus, chez moi c'est une réaction physique : je sens que je respire mieux dès que je suis au large avec 360° d'horizon, que les voiles portent et que le bateau glisse (ou roule, ou tangue, peu importe).

Excellent!

D'autres trouvent leur joie et leur bonheur ailleurs, chacun son rythme de vie et surtout sa vision du bonheur, moi j'ai attendu jusqu'à mes 20 ans pour découvrir ce qui me convenait et j'ai dû attendre mes 45 ans pour le vivre, même si aujourd'hui j'ai d'autres bonheurs qui se créent, la vie vaut d'être vécu quand on l'accepte. il y a 2 chansons qui résument bien mes pensées.
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C'est vrai Trimaran qu'en terme de mauvais exemple Yann Quenet avec son baluchon en est un !
Un tour du monde en faisant réver des milliers de marins et d'admirateurs devant cette performance avec un bateau de 4m de long est banal et profiter de sa notoriété bien inattendu c'est forcément virer sa cuti est un sacrilège donc pour toi?
Ouai, c'est pas normal en fait....
Je ne sais quel est ton problème, mais je pense que tu devrais consulter, en plus je ne vois pas ce que vient faire Van Quenet ici d'ailleurs, t'es dans une mauvaise passe si ça se trouve, il te faut des souffres douleur peut-être.......

Tiens c'est marrant moi aussi c'est a l'ecole de voile de BINIC que j'ai commencé. L'antique centre de voil de la Rognouse aujourdhui fermé ...

Pour moi, je suis la deuxième génération à bord et mes enfants sont un peu partout autour du monde.
J'ai vu l'évolution du voyage en bateau. Des amis de mes parents, Tom Neale, B Moitessier, Pierre Auboiroux, les Van de Wiele, Pier Tangvald, Jimmy Cornell, Malinovsky ... beaucoup sont morts, les autres bien vieux (tout comme eux qui ressassent leurs histoires dans leur maison en nous suivant sur Marine Traffic).
Les navigateurs des années 60/70 étaient peu nombreux et se rencontraient dans les iles.
On était reçu autour du monde par les édiles locaux, les militaires d'outre mer et les ambassades.
Maintenant, on navigue beaucoup plus anonymement, avec des contacts plus faciles entre nous grâce aux évolutions électroniques.
Mais la mer est toujours la même.
L'eau qui passe devant chez nous, en France, peut nous mener tout pareil dans tous les coins du monde, rencontrer des gens de tous les pays, découvrir de nouveaux lieux.
Par contre, je regrette les nationalismes. Les gens qui sont fiers d'être de quelque part. Je regrette la liberté administrative qu'on avait (Panama était gratuit, on n'a jamais eu de visa, ni d'assurance, ni de papiers pour nos chiens).
Mais je navigue toujours avec le même plaisir. Les copains et les soirées sont toujours chaudes et belles, les traversées toujours aussi reposantes et le bonheur toujours là.
Donc pourquoi le bateau? B Moitessier disait "pourquoi demander à un goéland pourquoi il vole? Il part, c'est tout".

Par principe, Trimaran critique... quel que soit le sujet ! C'est parfois intéressant, mais le plus souvent très chiant, et cela revient toujours vers le même sujet : l'argent des autres... qui bien sûr, selon lui, en ont toujours trop, ou alors sont des salauds car ils essaient d'en gagner (y compris Yann Quenet).

Entièrement d'accord avec cela Kéa, on est pas loin de la passion mais la navigation des années 1980 ce n'était pas le voilier presse bouton qui a fait perdre un peu de charme à beaucoup de bateaux salons de thé et le type de navigation que cela est devenu. Je préfère un bateau plus simple, plus accessible financièrement et moins risqué (si le bouton ne marche pas). La voile pour moi ce n'est pas le grand confort et les escales mais le plaisir d'être hors de la course, au large, hors des chemins battus et improvisant en fonction de la météo une route souvent pleine de surprises et d'agréments.

Notes bien que je n'ai pas parlé en mal et qu'il ny a pas plus de critiques des diverses tendances actuelles ni de nostalgie du passé. Comme tu dis c'est une question de goût et serait bien malheureux celui qui croirait détenir la "vérité" en la matière.

Un peu pour ces raisons
m.youtube.com[...]/watch

parce que c'est moins cher que l'avion.......

Le bateau n'est sûrement pas le moyen le plus économique pour se déplacer d'un point à un autre de la planète...les coûts d'entretien d'un voilier sont loin d'être négligeables si on veut conserver un voilier en bon etat de navigabilité...par contre , si le bateau sert également d'habitation principale , sans avoir un domicile à terre laissé vacant avec les charges qui lui sont propres...cela modère le coût indiscutablement...donc , en premier lieu , il faut aimer vivre sur l'eau, puis naviguer , puis bricoler...et surtout ne pas voir trop grand car le coût est vraiment exponentiel à la taille...rester lucide quand à vos revenus et vos compétences en terme d'entretien avant de choisir l'oiseau rare de vos rêves les plus chers...amicalement Pierre

Premières vraies vacances en famille sur le Bassin d'Arcachon avec un bateau loué par mon père ...

.... Plus tard Moitessier sous la couette en attendant d'être grand ...

Juste un truc Tikipat, quand tu reviens à tahiti alors que tu as vu d'anciennes photos, tu te dis que ça a bien changé, même si ce n'est pas partout, c'est le gros avantage de le Polynésie.

Déjà l'environnement à Tahiti à bien changé, mais par-contre que ce soit Les Marquises ou les Tuamotu, je pense que c'est à peu prés identique et que ça va le rester encore un certain temps, même si le nombre de bateaux a beaucoup augmenté...

Ce qui a le plus changé, ce sont les communications. Aux Marquises, la première fois, en 1977, il y avait un emmeteur/recepteur à l'eveché. La deuxième fois, en 1990, une cabine téléphonique sur le quai à Atuona. Maintenant, je suis bien persuadé que tout le monde a son portable.
Mais en 77, comme en 90, on était tout seul voilier à Atuona. Ce n'est plus le cas maintenant.
Mais comme je l'ai dit, ce sera toujours un plaisir d'y retourner.

Beaucoup plus que les livres de Moitessier, ce sont les textes et interviews de Kersauzon, Riguidel (hors militantisme) et des Damiens qui se rapprochent le plus de mon appréciation de mes virées sur la mer, le bateau et dans le monde.

www.hisse-et-oh.com[...]t-point

Non non Now, ce n'est pas avoir de la suite dans les idées, honnêtement je ne me souvenais plus de ce fil, il date 2015 après mon retour de ma 1ére transat, je retapais mon bateau au sec à Dieppe lui rajoutais le confort qui nous avait manqué, comme le dessal, la machine à laver, le congel, le lithium, le changement de mes moteurs Volvo toujours en rade, le coppercoat, je n'avais jamais eu autant de saletés en si peu de temps, et à l'époque, je n'avais certainement jamais été aussi heureux de posséder un bateau dont je n'imaginais pas le bonheur que ça allait m'apporter par la suite, comme celui exprimé par ceux qui se sont un peu déshabillés une première fois pour certains et une deuxième pour les autres comme moi, qui se sont répétés..
C'est vrai que ça peut faire sourire, mais j'ai eu l'impression que ce fil a bien fédéré en même temps, je vois que déterrer l'ancien peut prêter à sourire, apparemment, il m'aura fallu plus de 8 années après à trouver du plaisir à radoter et à chacun de re-raconter leur histoire, je me demande même , Lady, s'il n'aurait pas déjà été aussi sorti par d'autres encore avant et encore encore encore...

Aucun soucis pour moi rascal3, ça n'était qu'un sourire, "avoir de la suite dans les idées" c'est une expression et c'est pas un défaut.

J'avais moi même oublié que j'avais déjà raconté mon histoire en 2015 sur ton 1er fil. J'avais été plus court à cette époque, mais heureusement je disais la même chose, ouf 🤣

On est pas toujours d'accord, mais j'ai bien aimé ce fil (et celui de 2015 aussi puisque j'y avais participé) je m'y suis un peu livré avec plaisir, je n'ai aucun soucis à le reconnaitre.

Ne t’inquiète pas Now ni personne d'ailleurs, j'en ai moi-même été surpris, les années filent et la tête un peu avec.
EPour ce qui est d'être d'accord en permanence il aurait fallu, toi comme mo,i être bien faux-cul et me concernant c'est pas trop mon truc et c'est valable pour tout le monde je pense, heureusement qu'il y ait des désaccords sinon, Hisse et Ho n'aurait plus lieu d'être.

Pourquoi le bateau?
Parce que...
VdB