"Prédateurs" des images époustouflantes commentées par François Morel

Si vous avez loupé l'émission sur France 2 hier soir :

www.france.tv[...]18.html

Une des dernières séquences, dans les alizés, les frégates à l'affût des poissons volants chassés par les daurades coryphènes : extraordinaire ! comment font-ils pour filmer ça ?

:pouce:

L'équipage
28 fév. 2018
28 fév. 2018

Un extraordinaire reportage, les anglais sont de très loin les meilleurs dans ce genre d'émission

28 fév. 2018

Extraordinaires images ! sans doute des drones, et beaucoup de patience... :pouce:

28 fév. 2018

whaou, l'ours polaire en train de dénicher les guillemots ça ca m'a impressionné

28 fév. 2018

c'est magnifique, merci pour le lien!

28 fév. 201828 fév. 2018

Pas si extraordinaire que ça pour le peu que j'en ai vu hier.

Jacques Perrin et Jacques Cluzaud ont fait mieux (Microcosmos, Le Peuple Migrateur, Océans).
Pour mémoire, Jacques Perrin a été le producteur du film Z de Costa-Gavras, en 69. :)

Pour ce type de doc, les ficelles sont habituelles.
D'abord, beaucoup de temps, jusqu'à 2 ans en moyenne pour les tournages et la réalisation sans parler de l'écriture en amont qui n'a pas grand chose à envier à celle d'un polar grand public.
Faut donner le frisson !

J'ai un copain qui a travaillé à la post-production de Planète Animale, signé Elizabeth White.
Je ne me souviens plus des chiffres précis mais plus d'une centaine d'expéditions à travers une cinquantaine de pays, 400 térabits de vidéo, soit l'équivalent de 80.000 DVD, des attentes interminables pour obtenir les autorisations de tournage comme celui des faucons pèlerins de New York.
Pour Planète Animale, ça n'a pas été 2 ans mais 4 ans de prod pour plusieurs équipes de tournage (2 000 jours en tout sur le terrain), près d'une trentaine de personnes mobilisées, ...

Et bien sûr, des techniciens hors pair, beaucoup d'ingéniosité pour inventer des matériels mobiles porteurs de caméras, sur des circuits d'accrobranche, des caméras qui se déclenchent automatiquement au passage des animaux, les meilleurs télé-objectifs du marché capables de filmer à 1km de distance, des spécialistes de la vie animale (François Sarano, ancien de l'équipe Cousteau et spécialiste du monde animal marin et sous-marin, Yves Coppens, Jean-Marie Pelt, Bougrain-Dubourg ...), des conseillers scientifiques, des imprégnateurs qui habituent les animaux à la présence de l'homme depuis leur naissance (on a tous vu ces grues cendrées filmées en plein vol depuis un ULM, les imprégnateurs, planqués dans les coffres de bagnoles roulantes les appelaient pour qu'elles les suivent), ...

Et sans parler de la post-production : du bruitage en studio, du choix de la voix off pour le suspens et la dimension dramatique et de la musique qui donnera le côté Koh-Lanta au résultat final pour tenir le téléspectateur en haleine, repu après le diner ! :)

Bref .... du vrai bon cinoche qui coûte très cher mais qui rapporte très très gros !
Les télés du monde entier achètent les yeux fermés.

28 fév. 2018

Tu as tort de ne pas tout regarder, à mon avis !

:heu:

28 fév. 2018

J'ai regardé "en diagonale", en faisant autre chose.
Rien ne m'a arrêté à part les acrobaties de l'ours sur la falaise.
Je me demandais quand il allait se casser la gueule.
Comme au cirque.
Quelle déception : il a tenu ! :)

28 fév. 2018

@Yves : les ficelles, oui bien sûr! (je connais un peu).
Mais laisse-nous rêver...

28 fév. 2018

Je me le demandais surtout pour la séquence des frégates/poissons volants/daurades...
J'ai jamais regardé Koh Lanta, je peux pas faire de comparaison.
J'ai pas entendu de bruitage bizarre et François Morel, y a pire comme voix pour des commentaires pas du tout racoleurs !
;-)
Tu devrais limiter les excitants au lever...

28 fév. 2018

J'ai bien aimé aussi "Incontrôlable", avec ses très grosses ficelles!

28 fév. 2018

@Yves
Relis-toi :
"Et sans parler de la post-production : du bruitage en studio, du choix de la voix off pour le suspens et la dimension dramatique et de la musique qui donnera le côté Koh-Lanta au résultat final pour tenir le téléspectateur en haleine, repu après le diner ! :) "

28 fév. 2018

@ Yves. Tu ne dis rien sur François Morel des Deschiens que j’adore, sinon je dis du mal d’Elisabth Quin, hein ? Morte de rire !!!!!
:mdr: :mdr: :mdr:

28 fév. 201828 fév. 2018

Ne t'en prive pas.
Je donne juste mon avis.
Je dis que celui-ci n'était pas à la hauteur de ceux que j'ai cités dans mon post, notamment ceux de Perrin ou, surtout, Le Peuple Miniature (réalisateur ?) qui mettait le spectateur en émoi comme devant une fiction.
Je trouvais qu'il manquait quelque chose à celui-là mais ce n'est que mon avis, mon ressenti.
Savoir "comment ils font" ne me retire rien quant à l'émotion ressentie en le regardant.
Et le mot "ficelle" n'a rien de péjoratif.
(Et je répondais notamment à Flora qui se demandait "comment ils font").

28 fév. 201828 fév. 2018

Oh làlàlà !
Et bah ? Tu prends quoi, toi, le matin pour interpréter comme ça ce que je ne dis pas ?

Où as-tu vu que je parlais de voix racoleuse ?

Un doc animalier est construit comme une fiction soulignée par une voix off savamment choisie pour appuyer le suspense, les intrigues, les péripéties, l'habileté de l'animal, sa détermination, son péril probable ou son échec face à son prédateur.
L'animal est le héros des images qui lui sont consacrées, il est personnifié.
il faut montrer les images de son point de vue, provoquer une réaction émotionnelle chez le spectateur.
L'animal est le héros du scénario de la séquence qui lui est consacrée.
C'est du grand cinéma.

C'est la même approche qu'au théâtre ou au cinéma.
Depuis toujours.

Si on paie cher un acteur pour commenter et une musique forte et tout aussi chère pour souligner les actions, c'est bien parce qu'on est dans du cinéma.
Le choix de la voix n'est pas hasardeux.
C'est du Spielberg à l'échelle animale.

Et ce n'est pas une maladie honteuse !

(Comme au cinéma, si on va voir le même film, on n'en ressortira pas forcément avec le même avis.)
Tu donnes le tien et j'en fais autant.

28 fév. 2018

La seule partie un peu humoristique de mon post très sérieux et respectueux !
Tu t'es sentie repue hier après le dîner ?
C'est ça ? :) :) :)
(j'mets 3 smileys pour être plus sûr que ça ne sera pas trop pris au sérieux)

28 fév. 2018

Les Deschiens, je les ai suivis avec bonheur.
Comme une crotte au cul d'un chien !

Quant à toi, fais bien attention, hein !
Y a qu'une chose que je n'aime pas dans la vie, c'est qu'on dise du mal de mon Elizabeth.
Tout le reste m'indiffère au plus haut point. :))

28 fév. 201828 fév. 2018

@Yves
Ce n'est pas comparable en terme de moyens.
Ce qu’a fait Perrin c’est du long métrage pas du documentaire et financièrement l’investissement est énorme autour de 50 millions d’€, ainsi que la prise de risque.

Ce que font les anglais c’est du documentaire de qualité, ciblé, calibré.. et rentable.
Ils ont le savoir faire et la clientèle, mais à vue de nez ça doit coûter 10 X moins.

On pourrait faire le parallèle avec l’industrie, en France on sait faire des Airbus, des TGV et des rafales mais des bonnes machines à laver industrielles on sait pas faire.

N’empêche que j’ai regardé, en faisant autre chose parfois, mais on est quand même scotché par le résultat.
La séquence qui m’a le plus impressionné c’est celle du léopard, on a l’impression d’être à sa place dans sa tête. Bluffant. Alors oui il y a du montage, ce n’est pas tourné en une fois c’est sûr mais le résultat est magnifique.
L’ours sur la falaise c’est extraordinaire, mais c’est plus la Performance de l’ours que la prise de vue qui m’a impressionné, mais c’est le but en principe.

28 fév. 2018

Pas de quoi, j'ai aussi vu et beaucoup aimé tous les films cités, ceci n'empêche pas cela !
:topla:

28 fév. 2018

J'comprends rien Matelot Phi.
Je n'ai jamais répondu au premier commentaire.

Et sinon, quand je cite Elizabeth White, c'est en référence à la Creuse ?

28 fév. 2018

J'ai aimé aussi et je pensais qu'un "making of" aurait été intéressant. La scène des poissons volants pris entre deux types de prédateurs a dû demander beaucoup de temps et de moyens, de connaissances. Celle du léopard donne vraiment l'impression qu'il joue ce qu'on lui demande de faire. Et comme le dit Yves et Solent, la BBC est vraiment championne dans ce genre de "produit calibré" mais c'est toujours un régal pour les yeux.
Ce sont des émissions trop rares dans nos programmes.

28 fév. 2018

Ben moi, j’ai préféré les fourmis.
Et les daurades bien sûr, je regarderai ma mer autrement.

PS Merci à toi, Flora, de remettre les pendules à l’heure et les rabat joie à leur vraie place qu’ils n’auraient jamais du quitter.

CaptainRV

28 fév. 2018

T'as l'air en pleine forme, Captain !

C'est malin, maintenant, je vais rêver que je suis ta petite fourmi préférée ...
... ou ta pendule à l'heure !
C'est toi qui choises. :)

28 fév. 2018

Superbe...
Ça m'a donné envie d'en savoir plus, sur, par exemple les poissons volants. est ce qu'ils planent? ou est ce que leurs "ailes" peuvent battre?
En tous cas cela montre que le reportage est bon, quand celui ci nous questionne.

28 fév. 2018

Les deux, ils planent et agitent leurs « ailes ».

CaptainRV

28 fév. 2018

Plus le temps passe et moins je supporte la souffrance animale, qu’elle soit provoquée par d’autres animaux pour leur survie, ou par les humains pour cause de gastronomie (je ne regarde pas ce débile de salon de l’agriculture) alors hier soir je suis partie me coucher avec un bon livre.

28 fév. 2018

J’ai bien aimé ce documentaire, même si parfois de grosses ficelles ont pu être utilisées pour le rendre attractif, d’une part parce que les images étaient magnifiques, mais surtout parce qu’on j’y ai appris pleins de choses sur la vie animale et les animaux avec lesquels nous partageons l’espace compté du joli vaisseau spatial qu’est notre planète.
@Sharkline
Je partage en partie, mais en partie seulement ton indignation face à la souffrance animale.
La souffrance provoquée entre animaux, celle qu'un prédateur inflige à sa proie est dans l'ordre des choses, et oui il faut bien bouffer!
Par contre la souffrance provoquée à cause d'activités humaines comme la chasse de loisir, la chasse vénale,l'élevage concentrationnaire,l’empiétement des humains sur le minimum d'espace vital dont ont besoin les animaux sauvages, toutes cela m'indigne moi aussi.

28 fév. 2018

si vous avez aimé les passages avec les daurades coryphènes et de la baleine bleue, je vous conseille le peuple de océans, série de 4 vidéos, disponible en vente en dvd ou moins légalement sur internet.

Le phare de Thimble Shoal, est un phare offshore à caisson situé au nord du chenal de Hampton Roads, en baie de Chesapeake sur la côte la Norfolk en Virginie

Phare du monde

  • 4.5 (121)

Le phare de Thimble Shoal, est un phare offshore à caisson situé au nord du chenal de Hampton Roads, en baie de Chesapeake sur la côte la Norfolk en Virginie

2022