Voyage, Altérité et NFT : le projet "Thoughts Of Otherness"

Bonsoir,

J'ai lu et essayé de comprendre.
"vendre ses pensées", pour moi ça s'appelle écrire un livre et aussi le diffuser pour en tirer un petit profit.

Sinon, je suis incapable d'entrer dans cette espèce de chaîne de pensées à but mercantile.
Comme toi en fait, si j'ai bien compris !

Bon hiver à vous !

Il y a une faute dans le titre : alétrité, ça existe pas !
Il s'agit d'Altérité, traduction de "otherness", qui peut aussi se traduire en français par "différence", plus simple à comprendre !

Dans les années 70 il y avait quelqu'un qui proposait d'acheter des "mètres carrés artistiques" qui se situaient quelque part près de la frontière suisse 😅
C'était sans doute trop tôt, ça n'avait pas trop marché.
referentiel.nouvelobs.com[...]070.pdf

pour ceux qui ne seraient pas au courant, le marché des NFT s'est complétement effondré.

et oui, quand on achète du vent, il ne faut pas s'étonner que l'argent s'envole.

comme pour toutes les pyramides de Ponzi, les premiers gagnent de l'argent, et les autres se font plumer.

Merci pour vos commentaires.

Je m'inscris en faux contre :

• "narcissique", pas vraiment d'égo trip dans le projet, pas d'image si ce n'est des cartes, un projet tourné vers les autres, l'amour, l'amitié

• "bien ancré dans le réel côté sous", effectivement le projet prévoyait de pouvoir mettre en vente (5 dollars) les "épisodes" (c'est à dire les pensées récoltées), un peu comme on vend un récit de voyage. Mais qu'on se rassure, ce projet n'a absolument rien rapporté. Les NFT ont bien été "mintés" (c'est à dire inscrits sur la Blockchain), mais je n'ai jamais été au bout du process qui aurait consisté à les mettre en vente. Ceux qui sont "bien ancrés dans le réel côté sous" savent faire de l'argent, ce qui n'est pas mon cas, bon gré mal gré.

• "argent facile" le projet a demandé pas mal de travail, et n'a rapporté aucun sous (ni aucun autre retour)

• NFT=Ponzi La technologie NFT permet de faire beaucoup d'autres choses que des produits financiers. Pour moi, ça m'avait semblé intéressant pour enregistrer et valoriser des travaux de l'esprit, immatériels. Ca a l'avantage de pas prendre beaucoup de place sur un bateau. Je regrette vivement que les technologies Blockchain et NFT soient ainsi assimilés par le grand public à des produits de Satan. Ce sont des technologies numériques, des protocoles, comme le web qui permet l'échange sur les forums par exemple. Les blockchains permettent d'autres types d'échanges. Certains idéaux qui ont donné naissance aux technologies de Blockchain pourraient être partagés par les amoureux de la mer : autonomie, liberté, indépendance, etc.

• consommation électrique irraisonnée, il est vrai que dans leur ensemble les technologies blockchains consomment de l'énergie (mais dès qu'on s'emploie à conserver de la valeur, cela à un coup environemental, comme par exemple, construire un coffre fort). Cela étant dit, le projet dont il est ici question est sur une chaine secondaire de Ethereum (polygone, pour ceux que ça intéresse) et consomme beaucoup beaucoup moins (j'ai pas les chiffres). Mais consommation non-nulle c'est vrai, tout comme un commentaire sur HEO.

Ce que je veux bien accepter, voire revendiquer :

• "vent", "fumisterie", effectivement, le projet s'inscrit dans la lignée de gestes artistiques abstraits, conceptuels, performatifs, poétique. Je comprends que ça n'intéresse pas tout le monde, tant mieux. Depuis Duchamp, Klein, Ben et bien d'autres, l'art n'a pas besoin d'être une chose matérielle. Notons au passage que la pratique de l'art conceptuel se prête bien à la vie itinérante en bateau, car il est très facile à transporter.

Nombreux ici sur HEO sont ceux qui ont apprécié des récits de voyage, c'est à dire des livres - on en parle souvent. Puis il y a eu aussi les blogs - certains ici en écrivent. Il y a les vlogs sur youtube, avec pas mal de styles différents, des plus télé-réalité aux plus contemplatifs - certains adorent, certains détestent. Le projet que j'ai présenté ici peut être vu comme une proposition, un peu originale, pour l'écriture d'un récit de voyage sur un autre support.